17/07/10 : Horn -> Tuttlingen - 51,13 km - 3 h 12 m 22 s - 15,95 km/h - 100 m de dénivelé positif

16/07/10 - Herdern -> Horn
18/07/10 - Tuttlingen -> Riedlingen


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Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.





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Aujourd'hui nous passerons de la vallée du Rhin à la vallée du Danube. Au réveil, le temps est incertain. Nous transportons toutes nos affaires dans les sanitaires afin de les ranger au sec. Il ne pleuvra finalement pas de la matinée. Comme il n'y a  aucun commerce à proximité, nous reprenons notre route le ventre vide. Nous parcourons ainsi une dizaine de kilomètres jusqu'à la ville de Radolfzell, située toujours au bord du lac de Constance. Face à la gare se trouve une boulangerie-café, nous nous y arrêtons. Ensuite, direction l'office de tourisme car nous souhaitons connaître le parcours entre Radolfzell et Donaueschingen où se trouve la source du Danube. Ce parcours ne figure sur aucun des guides que nous avons, le premier concerne en effet le Rhin et le second le Danube.


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Nous nous rendons compte ensuite que le parcours est très accidenté et plusieurs touristes présents autour de nous nous souhaitent "bonne chance" avec un grand sourire sur les lèvres. Le temps étant toujours très incertain, et étant donné que nous avons quelques kilomètres de retard sur notre parcours (nous aurions dû être déjà à mi-chemin de Radolfzell et Donaueschingen), nous choisissons d'emprunter le train pour traverser cette zone très accidentée sur une cinquantaine de kilomètres.

Nous profitons du temps qu'il nous reste avant le train pour visiter la ville et retirer un peu d'argent. Comme c'est le week-end, les banques sont fermées et on ne pourra pas encore changer les francs suisses qu'il nous reste. Autre mauvaise surprise, Matthieu ne peut retirer que 40 euros, on lui dit qu'il a atteint sa limite de retrait. En fait, à l'étranger, il y a un plafond hebdomadaire de retrait. Ce plafond prend en compte, sur une semaine glissante, tous les retraits effectués y compris en France. Avant de partir, il vaut mieux demander à sa banque de rehausser ce plafond de retraits pour ne pas avoir de mauvaise surprise.





Dans le train entre Radolfzell et Donaueschingen, des jeunes filles sont habillées bizarrement, elles doivent fêter quelque chose. Par un moment, une d'entre elles va aux toilettes situées juste à coté de nous. Elle ferme mal la porte. Pas longtemps après, un homme ouvre la porte. La jeune fille était assise sur les toilettes, elle se lève rapidement, et se dirige, fesses vers nous (à l'air), vers le fond des toilettes. Les autres filles arrivent, elles sont mortes de rire. Arrivés à Donaueschingen, il pleut toujours. Nous nous abritons sous un porche le temps que ça se calme.

Nous sommes surpris de croiser plusieurs voitures françaises ; la ville semble être à un carrefour... Nous mangeons sur un banc après être allés faire les courses dans un supermarché.


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Nous nous rendons ensuite à la source du Danube dans le parc du château de la ville ; il ne s'agit pas de sa source réelle puisque le Danube porte ce nom après la réunion de deux rivières, la Breg et la Brigach qui descendent de la Forêt Noire.


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La source du Danube



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Réunion de la Breg et de la Brigach qui forment le Danube



Il se remet à pleuvoir fortement, nous nous abritons sous des arcades. Nous trouvons un petit magasin de souvenirs qui vend des drapeaux. Nous y achetons deux drapeaux français. Peut-être que cela facilitera les rencontres avec les autres cyclistes français. Et puis, de nombreux allemands arborent fièrement un drapeau sur leur voiture suite à leur troisième place à la coupe du monde de football, alors pourquoi pas nous ?


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Nous quittons Donaueschingen sous la pluie et entamons notre descente du Danube. Le fleuve est encore tout petit et serpente à travers les champs et les prés. Lors d'une grosse averse, nous nous arrêtons sous un pont. Nous y croisons un allemand prénommé Marcus, qui va à St Jacques de Compostelle. Il prévoit de descendre via Fribourg, Colmar, Genève, Le Puy, St Jean Pied de Port. Il nous raconte (avec de nombreux mimes et bruitages pour être sûr de bien se faire comprendre) comme quoi l'Allemagne est un pays très bien aménagé pour le vélo, et nous demande des informations sur la France. Pour lui c'est un pays "hyper cool" où les gens aiment prendre leur temps le matin. Il est sur les routes depuis avril déjà, car il a fait le détour par Bratislava avant de repartir vers l'ouest.  Il veut faire une partie du parcours avec nous et nous partons ensemble, pour ce soir, jusqu'à Tuttlingen, en nous arrêtant en cours de route sous un deuxième pont pour cause d'averse.  Nous traversons par endroits d'immenses prairies bien vertes, un régal. Au loin apparaissent les montagnes que nous traverserons le lendemain.


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Arrivés à Tuttlingen après 20 heures, nous tombons sur un camping gratuit mais dont les sanitaires sont fermés : il faut demander la clé à la mairie. Comme c'est trop tard, nous nous lavons rapidement dans une petite fontaine. Marcus choisit de se baigner dans le Danube.
Le soir, nous mangeons à la nuit tombée grâce à notre réchaud et à nos provisions : riz  avec sauce et soupe. Nous offrons de notre pitance à Marcus, lui nous offre un saucisson, que nous mangeons ensemble. Pendant le repas Marcus nous demande si nous voulons bien continuer avec lui demain, notre parcours est le même jusqu'à Ulm, où nous devons arriver deux jours plus tard. Nous acceptons. Nous nous couchons.


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