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Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.
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Nous nous réveillons, nous nous préparons puis allons visiter les installation agricoles et les prés à chevaux de la ferme avant de rejoindre Mantova.
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 | La ferme
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|  | La fameuse pharmacie de la veille
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Nous approfondissons notre visite de la veille, notamment autour de la Piazza Virgiliana, un grand parc de style autrichien , et autour de la basilique San Andrea également. Nous prenons notre petit déjeuner en terrasse puis sortons de la ville en passant devant le Palazzo Te, une résidence secondaire des ducs de Mantova.
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 | Piazza Virgiliana
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|  | Retour sur la piazza Sordello
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 | Le Palais des Ducs de Mantova côté jardins
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 | L'intérieur de la basilique San Andrea
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 | Les rues de Mantova
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|  | Le Palazzo Te
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A la sortie de la ville, nous nous trompons de route si bien qu'on se perd dans un grand parc ; il fallait tourner la route d'après ; Il s'agit d'une petite route calme qui suit la rive droite du Mincio. Elle se transforme en chemin étroit au plus près de la rivière, et passe près d'un fort napoléonien.
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Le chemin redevient route et le parcours est très bucolique, au bord d'un petit canal recouvert de nénuphars ; qui plus est, le vent semble être de notre côté.
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Petite route agréable au bord d'un canal
Après Bagnolo San Vito, nous rejoignons une digue accolée au Mincio au droit d'un barrage. Cette digue est un chemin assez herbeux et caillouteux qui n'en finit pas. Nous n'en voyons pas le bout, les talus herbeux se prolongent indéfiniment à l'horizon. Nous avançons très lentement en espérant ne pas crever.
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 | La digue du Mincio
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Face à Governolo, le chemin redevient une route mais nous nous trompons de direction ; c'est ici que l'antenne cyclable de Mantova rejoint l'itinéraire de la vallée du Pô mais nous le prenons dans le mauvais sens, si bien qu'on finit par voir des pancartes nous renvoyant vers des villages en amont du fleuve. Demi-tour donc, nous franchissons le pont sur le Mincio que nous avions loupé et pénétrons à Governolo, à la recherche d'eau fraîche. La recherche est vaine dans ce tout petit village, il va falloir boire avec parcimonie.
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 | Les églises de la Plaine du Pô: le fronton bien plus récent que le reste, avec l'inscription D.O.M. (Deo Optimo Maximo)
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Environ trois kilomètres plus loin, le Mincio se jette dans le Pô ; nous en profitons pour faire une pause sur le site de la confluence, marchant un instant sur les bancs se sable.
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La suite de l'itinéraire longe désormais le Po, le parcours est toujours sur les digues du fleuve qui sont désormais de plus en plus rapprochées du bord de l'eau. La plaine inondable est désormais plus étroite et les villages plus proches du bord de l'eau. Ils restent cependant en contrebas des digues ; nous devons descendre une rampe de 8-10 mètres de hauteur pour les rejoindre (qu'il faut bien remonter par la suite).
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La digue est très roulante, goudronnée mais contrairement à tout à l'heure, le vent est désormais de face et nous freine un peu. Du haut de la digue, nous dominons les petits villages agglutinés autour de leur église, très élancée. A l'entrée de chaque commune un panneau liste les équipements présents pour inciter les promeneurs à faire un crochet par le village. De grands panneaux montrent différentes portions de l'itinéraire cyclable. Celui-ci est désormais intégré aux Eurovélo 7 et 8.
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Nous faisons bien entre 15 et 20 kilomètres sur cette digue. Le soleil est heureusement caché par quelques nuages car dès que ça se découvre, ça cogne dur. Nous faisons nos pauses en restant sur les digues, profitant de l'ombre créée par les rares arbres ou les nuages.
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A 13h45, nous arrivons à Ostiglia, ville qui présente un caractère industriel avec ses cheminées et immeubles, au bord du Pô qui fait une grande boucle. Comme hier midi, nous tournons en rond à la recherche d'un restaurant avant de trouver un snack.
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Là, une personne attablée pour dit bonjour en français. C'est un Tunisien, né en France mais habitant en Italie depuis plus de 20 ans. Il nous aide à traduire notre demande de repas auprès des propriétaires qui ne parlent qu'italien : un plat de pâtes et une glace.
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Après le repas, il fait très chaud, plus de 36° d'après les panneaux que l'on peut voir dans les rues. Comme en cette fin de matinée, nous revoilà sur les longues digues presque droites, où l'ombre est quasi inexistante. Nous avançons vite et nous ne faisons des pauses que tous les 10 kilomètres environ. Ça en devient limite monotone. Heureusement que le Pô se laisse désormais bien observer. La digue rive gauche est ouverte à la circulation mais heureusement, ça ne roule pas trop.
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 | Sur la digue longeant le Pô
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Après un premier arrêt à l'ombre de quelques arbres face à Bergantino, nous repartons d'une traite jusqu'à Castelmassa où, cette fois-ci, nous rentrons dans la petite ville à la recherche d'eau. En fait, nous y faisons carrément une pause « glace » sur une terrasse couverte devant un théâtre.
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On en profite pour se rafraîchir
La vendeuse, qui parle français, nous raconte qu'elle vient de temps en temps en France, sa famille habite à Sarcelles en banlieue parisienne. Nous lui faisons remplir nos gourdes d'eau et on lui parle de la chaleur. « Apparemment demain il va faire froid », nous dit-elle.
Nous regrimpons sur la digue et c'est reparti...15 kilomètres jusqu'à Ficarolo avec d'un côté le Pô et de l'autre les champs séparés par de petites haies. La plupart sont en train d'âtre arrosés.
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 | Arrivée à Ficarolo
A Ficarolo, nous rachetons un second goûter dans une supérette et nous allons nous poser sur un banc. Pas mal de jeunes se sont donné rendez-vous dans le centre du village. Le clocher très élancé de l'église (distinct de l'église, comme dans les communes avoisinantes) semble pencher sur le côté. Vu sa hauteur, on se demande s'il ne risque pas de s'écrouler ! On le surnomme « la tour de Pise de Vénétie ». Il est entouré de barrières pour en interdire l'accès, de même que l'église voisine qui semble étayée : ce sont les dommages causés par le tremblement de terre qu'a subie cette région en mai dernier.
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Ficarolo
A la sortie du village, nous laissons un instant la digue pour une petite route plus agréable à travers champs ; les heures les plus chaudes sont désormais derrière nous, il est plus de 18 heures. A Gaiba, nous regagnons la digue. Nous voyons une grande fête populaire qui se prépare à Stienta mais nous continuons. Au fur et à mesure que nous nous rapprochons de Ferrara, la circulation augmente mais des pistes cyclables font leur apparition. Nous traversons le Pô à Santa Maria Maddalena et filons droit sur Ferrara.
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 | Stienta
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|  | A l'approche de Santa Maria Maddalena
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 | La traversée du Pô pour rejoindre Ferrara
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Nous revoilà dans la région d'Emilia Romagna. Nous suivons les indications du camping qui nous conduisent après pas mal de détours en sortie de la ville, près de l'université. Nous laissons nos cartes d'identité, le gérant nous donne un plan de la ville. Nous nous installons puis nous repartons à vélo en direction du centre-ville, pour la première fois du voyage sans les sacoches. Ça fait tout drôle au début.
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Le centre-ville de Ferrara est entièrement ceint de fortifications et est classé au Patrimoine Mondial de l'Unesco. En son centre trône un imposant château en briques de style Renaissance, ceint de douves. Nous découvrons également plusieurs cours intérieures, des rues très animées, une imposante cathédrale. Il y a des cyclistes partout ; Ferrara est d'ailleurs connue comme une ville modèle en matière de politique cyclable en Italie.
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Nous revisiterons plus en profondeur la ville demain matin. Pour l'heure, nous recherchons un restaurant, si possible pas trop cher. Il y en a plein, nous en choisissons un dans une petite rue sur le flanc de la cathédrale.
Après le repas, retour à vélo dans la nuit, nous nous perdons à moitié dans les rues.
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La roue arrière du vélo de Matthieu fait un bruit bizarre, il faudra regarder cela demain ; espérons que cela ne soit pas un problème de rayon (à première vue, non).
Le parcours d'aujourd'hui a été très roulant sur ces digues interminables au bord du Pô. Par contre, quelle chaleur ! |
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