14/07/10 : Mulhouse -> Kaiseraugst - 65,23 km - 4 h 12 m 13 s - 15,52 km/h - 30 m de dénivelé positif

13/07/10 - Baume les Dames -> Mulhouse
15/07/10 - Kaiseraugst -> Herdern


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Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.





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Durant cette étape, nous parcourrons trois pays : la France, l'Allemagne et la Suisse.

Avant de quitter Mulhouse, nous en profitons pour visiter un peu cette ville offrant, dans son centre, un mélange d'ancien et de neuf.
Nous pensions arriver rapidement à Bâle pour y déjeûner le midi mais le parcours sera plus pénible que prévu. Il fera de nouveau très chaud (près de 40°) et un léger vent de face nous ralentira. Heureusement que la topographie ne présente pas de relief, le canal que nous suivons est tout plat et rectiligne. Il y a de nombreux autres cyclistes dont de nombreux allemands et suisses. Il faudra nous habituer à parler de moins en moins français et à nous rabattre sur la langue anglaise, ne connaissant pas du tout l'allemand.


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Le midi, nous sommes encore à 10 kilomètres environ de Bâle si bien que nous décidons de nous arrêter le long du parcours, sur un banc afin de cuisiner sur place. Tout en mangeant, nous rencontrons un chauffeur routier à vélo. Il nous raconte qu'il est passionné de vélo et que lors de ses parcours en camion, il emmène toujours son vélo avec lui et en profite, dès que possible, pour visiter le lieu où il se trouve.


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Nous reprenons péniblement notre route et traversons Huningue, dernière ville française. Nous arrivons alors au bord du Rhin face à la Passerelle des Trois Pays où nous recroisons pour la dernière fois le couple rencontré à Baume les Dames. Eux aussi ont avancé moins rapidement que prévu et comptent rester un peu visiter Bâle. Le ciel devenant menaçant, ils choisissent de rester camper à Huningue alors que nous décidons de traverser Bâle et de camper plus loin en remontant le Rhin.

Nous traversons donc la passerelle des trois Pays, passons très rapidement en Allemagne avant d'entrer en Suisse. On travaille le 14 juillet en Suisse !


La première impression est un peu déroutante, la signalisation n'est plus la même et ce changement s'opère en milieu urbain. Il faut s'habituer aux nouveaux panneaux suisses assez petits. Il y a tellement d'itinéraires cyclables qu'il ne faut pas se tromper. Et par dessus tout cela, nous sommes entrés d'un coup dans le monde germanophone. On s'attendait à un usage plus important du français dans la ville mais il n'en est rien; la rupture est brutale.


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Bâle


Nous faisons une pause dans un glacier bâlois, devant une rue où passent un tramway à la minute, toutes les lignes se rejoignant à cet endroit.
Ca, y est, il faut abandonner la langue française.

Les glaces, au chocolat suisse, ne seront finalement pas si rafraîchissantes que ça.


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Nous retirons des francs Suisses, puis nous repartons en longeant le Rhin par la rive droite. Nous nous croyons au bord de la mer : des passants partout en maillot de bain, sur des transats; de nombreux baigneurs dans le Rhin; cela donne envie sous cette chaleur. Un cycliste suisse, spontanément, vient à notre aide alors que nous cherchons notre route sur notre carte.

Nous sortons de la ville, repassons rapidement en Allemagne, toujours dans un environnement plus ou moins urbain.





Un petit chemin longe le Rhin, nous décidons de le prendre comme raccourci. Malheureusement, il s'est révélé être de plus en plus étroit et a finalement débouché sur une série d'escaliers. Nous avons dû défaire nos bagages et les transporter un à un dans ces escaliers pour finalement remonter sur la bonne route. Cela nous a pris au moins une bonne heure. Par la suite nous avons retraversé le Rhin sur un barrage hydroélectrique pour repasser côté Suisse.

Peu après, à Kaiseraugst, nous sommes passés par hasard devant un camping où nous avons décidé de passer la nuit. Sous un ciel menaçant et un vent de plus en plus violent, nous nous sommes dépêchés de monter nos tentes. Ce camping était bondé, les tentes étaient collées les unes aux autres. L'eau chaude pour se doucher nécessitait un jeton qu'on nous prêtait sous caution.
Le camping possédait une piscine, nous en avons bien profité. Le soir nous avons mangé au snack du camping, puis nous avions envie de faire une petite balade à pied dans les environs, mais à partir de 21h30 d'énormes grilles de fer fermaient tous les accès à l'extérieur.

Durant la nuit un orage menaçait mais il est resté assez lointain.
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