21/08/14 : Oiartzun -> Irurtzun - 93,45 km - 6 h 58 m 47 s - 13,39 km/h - 1530 m de dénivelé positif

20/08/14 : Ondres -> Oiartzun
22/08/14 : Irurtzun -> Villafranca


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La nuit a été un peu bruyante, entre les français d'à côté qui ont parlé tard et la circulation automobile. On se lève néanmoins à 8h15 et à 9h30 nous sommes partis. Les tentes sont humides ce matin...

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Les premiers kilomètres sont difficiles car nous sommes au beau milieu d'une zone commerciale d'un côté, industrielle de l'autre avec cette route nationale. Ce n'est pas comme hier soir, il y a plein de poids-lourds. On essaie d'avancer de parking en parking mais on finit par tomber sur cette route. On hésite à la prendre, on tourne en rond et on finit par demander à l'arrière d'une usine où nous voyons des livreurs.

Heureusement, ils nous conseillent d'aller de l'autre côté de la nationale (par le pont emprunté la veille au soir) où on trouvera une route plus calme. On finit par trouver ladite route non sans avoir encore tourné en rond sur le parking d'un hypermarché. Ca va, c'est assez calme.









A partir d'Errenteria et jusqu'à San Sebastián, on a la bonne surprise de tomber sur un réseau de pistes cyclables bien aménagées, voire des aires semi-piétonnes. La vitesse parfois limitée à 5 km/h ou 10 km/h pour les cyclistes est difficile à tenir, on sent ici la volonté des autorités locales de se couvrir du moindre risque.

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On se laisse donc guider par les aménagements cyclables au beau milieu d'un environnement urbain dense (encore de grandes résidences où la couleur « brique » domine), d'autoroutes, de voies ferrées et d'infrastructures portuaires. Nous croisons de nombreux cyclistes et les zones semi piétonnes sont pleines d'enfants qui jouent bruyamment autour des aires de jeux aménagées.

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Mur d'expression basque


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Sur une aire semi-piétonne


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San Sebastián – arrivée sur les plages


Nous arrivons au cœur de San Sebastián. Matthieu était déjà quelques années, ça lui rappelle donc quelques souvenirs.  La ville est entièrement tournée vers la mer. Des grandes plages sont présentes au cœur de la ville et sont bordées par de belles résidences, de l'autre côté de grandes promenades piétonnes. Nous nous baladons dans les rues de la ville, au bord de l'eau et dans l'intérieur du centre ancien, quadrillé par des rues rectilignes. Il y a pas mal de monde et on entend encore de nombreux touristes français.

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Plaza Antonio Okendo


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Plage de la Concha


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Les rues rectilignes du centre ancien


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Place de la Constitution










Le soleil refait son apparition et sublime les paysages. Les plages et les principaux monuments de la ville sont du coup bien mis en valeur.
Sur le fronton de l'hôtel de ville, une grande banderole annonce que la ville a été choisie pour être capitale européenne de la culture en 2016.

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Nous nous arrêtons à une boulangerie histoire de grignoter quelque chose avant de repartir. Cela n'a pas été évident d'en trouver une mais on n'a pas été déçu.

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Le centre ancien et la basilique santa María


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La cathédrale du Bon Pasteur, quartier XIXe siècle


Nous quittons San Sebastián vers 12h30, direction plein sud désormais. Nous laissons de côté la côte atlantique pour les montagnes basques, que nous allons traverser de part en part avant d'entrer en Navarre et rejoindre la vallée de l'Ebre, c'est-à-dire le coeur aride de l'Espagne. Ça, c'est pour demain.

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Nous avons repéré une voie verte empruntant l'ancienne voie ferrée de la Plazaola, qui nous aidera à franchir les montagnes basques sans trop de dénivelé.  Pour cela, il nous faut rejoindre la petite ville d'Andoain, là où commence cette voie verte. C'est à  une quinzaine de kilomètres.
La sortie de San Sebastián a finalement été assez facile.  Le secteur le plus urbanisé est doté d'une piste cyclable qui longe plus ou moins la vallée du río Urumea.









Puis, il nous faut reprendre la route. Nous traversons un secteur industriel comprenant également plusieurs nouveaux quartiers d'urbanisation comme en sont friands les Espagnols. La vallée se resserre ; nous passons Hernani, une autre ville d'architecture « ancienne récente » mis à part l'église.

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Côté urbain, le pays basque espagnol n'a rien à voir avec le côté français, les maisons ont été pour la plupart reconstruites après la guerre civile de 1936. Nous voyons cependant beaucoup de drapeaux basques et de revendications d'indépendance prônant la formation de l'Euskal Herria, entité regroupant les pays basques espagnol et français, avec la Navarre.

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La vallée de l'Erreka


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Urnieta










A la sortie d'Urnieta nous devons faire appel à nos mollets car cette fois-ci, nous devons changer de vallée. On transpire pas mal car, en plus, le soleil tape dur. La descente est aussi rapide que la montée a été raide.

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On parvient à Andoain vers 13h30. Avant d'entamer la voie verte de la plazaola, direction le centre-ville afin de manger. Nous nous arrêtons sur la place de l'église, vaste esplanade bordée d'immeubles assez récents sur laquelle on trouve de quoi se poser en terrasse.









Petite incompréhension au moment du dessert, on croit avoir une glace au café mais au lieu de cela, on nous sert un café et un verre de glaçons. Maintenant, on sait que hielo=glaçon et helado=glace.

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Le ventre plein, nous repartons cette fois-ci à la recherche du début de la voie verte. Nous en avons pour quarante kilomètres. Il n'y a qu'à se laisser guider. C'est tout plat ou presque, sans circulation automobile (du coup on enlève nos casques, ça fait du bien !).









Les paysages traversés sont magnifiques, d'un vert éclatant. Seul inconvénient, le chemin est assez caillouteux, ce qui fait qu'on ne peut pas avancer très vite.

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Voie verte de la Plazaola, en remontant le Leitzaran


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Qui dit ancienne voie ferrée en zone montagneuse dit tunnels. Nous n'avons pas été déçus de ce côté-là, nous en avons bien traversé une bonne quarantaine, de toutes les tailles (quelques dizaines de mètres à 27kilomètres pour le plus long). Certains sont éclairés, d'autres non ; d'autres, enfin, possèdent des interrupteurs pour actionner la mise en lumière.









On avance très lentement à cause du chemin caillouteux mais également des tunnels, où il faut s'habituer à voyager dans l'obscurité avec l'effet de paroi, guidés seulement par la sortie au loin.

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Les tunnels sont très humides à cause des infiltrations d'eau ; si la voie verte est bétonnée dans les premiers, ceux de la seconde partie du parcours ne le sont pas et il nous faut pédaler sur un chemin assez gadouilleux. Cela n'entame en rien l'aspect magnifique de la voie verte dû en grande partie aux paysages traversés et au calme.

Nous remontons sur la première partie du parcours la vallée du Leizaran jusqu'à la petite ville de Leitza qui se trouve déjà en Navarre. Nous faisons une pause bonbons à la gare, alors que la ville se trouve assez en contrebas. On préfère ne pas s'écarter de notre voie verte.

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Entrée en Navarre


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Leitza


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Paysages au bord de la voie verte


Nous repartons pour la seconde partie de la voie verte. Encore quelques kilomètres et nous arrivons au tunnel de Uitzi, le plus long du parcours et qui nous fait quitter le versant atlantique des montagnes basques, pour le versant méditerranéen. Nous sommes désormais légèrement en descente.

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Le tunnel de Uitzi


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Vers 19h, nous parvenons à Lekunberri. Un peu tard pour aller jusqu'à Pamplona comme nous le prévoyions initialement, il reste encore 35 kilomètres à faire pour y arriver.  Nous n'avons pas pu avancer très vite sur une voie verte assez caillouteuse.









Nous entrons dans la petite ville de Lekunberri où nous retrouvons le bitume. L'entrée se fait dans des rues désertes, au milieu de maisons assez anciennes blanches  où les pourtours des portes, fenêtres et des pignons font ressortir de grosses pierres grises.

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Si c'est désert, c'est que tout le monde est réuni un peu plus loin sur une place où se joue un tournoi de football pour enfants. On s'arrête un instant avant de reprendre la route, on veut avancer encore un peu.

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Nous allons voir si la voie verte reprend. C'est bien le cas, mais nous ne savons pas jusqu'à où exactement. Afin d'être sûrs de ne pas devoir rebrousser chemin, on préfère jouer la sécurité et reprendre la route.









C'est une petite route de 14 kilomètres de long qui va nous mener à Irurtzun. Elle est très calme et très roulante. Il faut dire que ça nous change de la voie verte. Le paysage est toujours vert mais moins « dense » que tout à l'heure.

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Nous passons par de petits villages où on se fait même encourager en français. Curieux, nous croisons des chevaux puis des vaches en liberté au bord de la route, voire en plein milieu de la chaussée.  Nous sommes en train de grimper progressivement jusqu'à 780m d'altitude pour atteindre le col de Zuarrarrate, après le petit village d'Oderitz.

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Des chevaux en liberté


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Oderitz


De l'autre côté, en revanche, la descente est assez raide tout en offrant de magnifiques points de vue sur la vallée. On en profile d'autant plus qu'il n'y a pratiquement aucune circulation. Au fond, les monts de l'Arakil ont leur sommet dans les nuages bas.

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Il n'y a plus qu'à descendre


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Nous arrivons à 20h30 à Irurtzun, petite ville au pied des montagnes qui sont désormais plus rocailleuses, prélude au changement de paysage qui va s'opérer demain. Nous en resterons là pour ce soir, il est déjà 20h30. Il n'y a pas de camping, nous allons donc dans l'hôtel Plazaola à l'entrée de la ville. C'est un bel hôtel qui semble assez luxueux d'apparence, mais qui n'est pourtant pas très cher (60€ la nuit avec petit déjeuner).









Nous nous installons avant d'aller au restaurant manger, comme la veille au soir un « plato combinado » assez copieux.

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Encore une belle journée, assez montagneuse mais en ayant pu profiter d'une voie verte sur une grande partie du parcours. Côté météo, il a fait beau jusqu'à midi mais ça s'est ensuite couvert. Il a même fait un peu frais lors de la dernière descente.  En regardant la météo à la télévision, on se rend compte qu'une perturbation est bloquée sur le nord-est de l'Espagne. Nous sommes à la limite, aurons-nous de la pluie dans ce pays réputé pour ses étés chauds et secs ?
Douche et au lit à 23h30


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