|
|
|
|
|
|
Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.
|
|
Début de l'étape le long du Rhône, fin de l'étape dans le Lubéron avec Avignon au milieu.
|
|
 | Vieux pont sur l'Ardèche à St Just d'Ardèche
Comme nous n'avons pas dormi à Pont St Esprit, il nous faut regagner la ville par la route empruntée hier. Ces 2 kilomètres sont parcourus rapidement. Nous déambulons dans les rues et ruelles de Pont St Esprit avant de chercher une boulangerie. Nous allons ensuite nous poser à la terrasse d'un café, à l'ombre, pour prendre notre petit déjeuner.
|
|
|
Pont St Esprit : l'église St Saturnin et le grand mail
|
|
|
Après avoir bien mangé et bu, nous partons en empruntant de petites routes calmes à travers vergers. Pas mail de cyprès près des fermes. Autrement, le paysage commence à devenir plus sec.
|
|
|
On rejoint le Rhône à St Etienne des Sorts ; le fleuve est bien large là où il n'est pas doublé d'un canal. Quelques kilomètres plus loin, nous passons devant l'usine AREVA de Marcoule, hyper protégée (plusieurs clôtures de barbelés successives).
|
| |
|
Nous traversons un peu plus loin le Rhône et nous voilà dans le Vaucluse, en Provence Alpes Côte d'Azur.
|
|
 | Bienvenue dans le Vaucluse
|
|
A Caderousse, ville dans laquelle nous passons rapidement, débute une belle voie verte. Dehors, il fait de plus en plus chaud, nous sommes contents lorsque nous sommes à l'ombre. Les cigales nous accompagnent tout le temps. Dans certains arbres, il y en a tellement que le bruit en devient assourdissant.
|
| |
|
Après être passés sous la LGV Méditerranée puis l'autoroute A7, nous retraversons une nouvelle fois le Rhône et nous parvenons à Roquemaure. A la sortie, nous voilà dans une autre zone maraîchère : pommiers, abricotiers, vignes, cyprès, platanes et bien sûr cigales. Ces zones maraîchères sont très agréables à traverser mais, encore une fois, heureusement que nous avons le guide car on doit souvent changer de direction.
|
|
|
La traversée d'une zone maraîchère au bord du Rhône
Sortis de cette zone, une route sur une digue nous conduit jusqu'à Avignon. Pour rejoindre le centre-ville, il nous faut traverser un pont sur le Rhône mais celui-ci est hyper fréquenté, c'est l'heure de la reprise du travail.
|
|
 | Le long du Rhône peu avant Avignon
L'arrivée sur la ville laisse entrevoir les fortifications mises en valeur par des espaces verts. Nous apercevons également le fameux pont d'Avignon, transformé en une attraction touristique payante.
Avignon est une ville totalement fortifiée qui possède en son centre le célèbre Palais des Papes, qui donne sur une grande place. Nous déambulons dans les rues de la ville. Elles sont noires de monde. Il y a plusieurs églises intéressantes. Plusieurs théâtres également, ils doivent aller de pair avec le succès du festival de théâtre d'Avignon.
|
|
 | Avignon, ville fortifiée
|
|  | Le Pont d'Avignon
|
|
|
 | Le Palais des Papes
|
|
 | Les terrasses du centre-ville
|
|  | Un des nombreux théâtres
|
|
|
|
Par contre la chaleur est étouffante. Nous entamons notre recherche d'un lieu où manger et nous jetons notre dévolu sur un petit snack ayant la particularité de proposer des produits locaux. C'est bon et les propriétaires sont sympathiques. Elles s'intéressent à notre voyage.
|
|
|
|
Le centre-ville d'Avignon
|
|
Nous quittons la ville plein est, direction Cavaillon, après être passés devant l'université. Les routes en sortie nous font traverser une zone industrielle et commerciale. Les routes en urbain sont dotées de bandes cyclables, jusqu'au quartier de Montfavet. Après, nous empruntons désormais de petites routes.
|
| |
|
Nous franchissons l'autoroute A7 direction le Lubéron, via Caumont sur Durance. On sait que les premières côtes ne vont pas tarder à arriver. On rigole un instant en franchissant l'autoroute en remarquant que pour l'instant, les seules côtes sont dues aux franchissement des ponts. Cependant, à peine arrivés de l'autre côté commence une autre côte, une vraie côte cette fois ! Cette fois-ci, ce n'est plus de la rigolade. C'est une belle côte qui nous fait souffrir sous une chaleur écrasante qui plus est. Comme la route n'est pas rectiligne, on n'aperçoit pas le sommet de la côte. Au fur et à mesure que nous avançons, nous apercevons que la côte continue. Le moral joue un rôle très important dans de pareilles situations. Une fois au sommet, nous soufflons longuement, assis sur un talus et mangeant des bonbons pour reprendre de l'énergie.
|
|
 | Notre première côte après Avignon
|
|
Après un bon moment de pause, nous entamons la descente vers le petit village de Caumont sur Durance. Nous recherchons un robinet d'eau fraîche et trouvons une petite fontaine à eau dans une cour de centre de loisirs.
|
| |
|
Encore 7-8 km, sur une grande route au début puis sur de petites routes dès qu'on peut bifurquer, et nous parvenons à Cavaillon ; La plaine de la vallée de la Durance est caractérisée par la présence, le long des routes, de canaux d'irrigation : il y a des canaux principaux et de petits fossés au bord des routes où l'eau coule vivement parmi une végétation parfois luxuriante ou le long de petites haies; il s'agit du système d'irrigation des parcelles agricoles à partir de la Durance qui permet l'existence des cultures et vergers.
|
|
|
La plaine de la Durance avant Cavaillon
Une fois à Cavaillon, nous visitons la ville (petites ruelles un peu délabrées avec peu de commerces et grande rue traitée en mail avec davantage de commerces) Sur le mail, nous nous arrêtons à une boulangerie où se vendent des glaces artisanales. Il s'agit d'une très bonne adresse, les glaces sont délicieuses et nous sommes très agréablement accueillis. La vendeuse nous sert même un verre d'eau à la fin, sachant que nous allons avoir soif après la glace. Nous repartons après avoir rempli nos gourdes.
|
|
|
Cavaillon
Direction l'office de tourisme pour avoir une confirmation des campings se situant dans les environs. Nous souhaitons également savoir où se situe le départ de la véloroute du Lubéron. Celle-ci démarre de la gare ; il s'agit d'une boucle autour de la montagne du Lubéron, que l'on peut parcourir dans un sens comme dans l'autre (fléchage orange ou fléchage blanc).
|
|
|
Nous suivons de notre côté le fléchage orange, qui nous fait passer par de petites routes avec pas mal de changements de direction. Nous traversons au début la zone d'activités assez dispersée de Cavaillon, avant d'entrer vraiment dans la campagne. Nous apercevons au loin la montagne du Lubéron, que nous contournons par le sud.
|
|
|
Nous sommes maintenant à travers vergers et vignobles, la route est toujours bordée de fossés servant à l'irrigation. Nous franchissant également le canal principal qui longe la Durance. Toute cette présence d'eau apporte un peu de fraîcheur.
|
|
 | Le canal longeant la Durance
Parfois, nous nous approchons d'un peu plus près de la montagne et nous circulons au bord de falaises. Quelques petites montées – descentes au milieu de bois jalonnent le parcours après Cheval-Blanc. Nous les supportons mieux que la grosse côte précédente, la fraîcheur des bois et du début de soirée doivent aider. Dans l'une d'elles, Arnaud accroche son maillot, qui était en train se sécher à l'arrière, dans son pédalier. D'où un maillot usé, plein de cambouis et le fait de ne plus avoir aucun élan en pleine côte.
|
|
|
Au pied de la montagne du Lubéron
|
|
|
Le parcours redevient ensuite plat et même quasi rectiligne. Toujours dans un milieu bordé de fossés d'irrigation, le log d'une voie ferrée, nous nous approchons lentement mais sûrement de Mérindol. Une dernière côte au détour d'un virage et nous entrons dans le bourg vers 20 heures.
|
|
|
Nous demandons à une famille puis à une pizzeria où se situe le camping naturel de l'Argile dont nous avons récupéré l'adresse à l'office de tourisme de Cavaillon. Hélas, ce n'est pas ici mais 2 km en amont. Il faut faire demi-tour, redescendre la côte que nous venons de monter puis emprunter une route à droite, puis tourner à gauche lorsque nous rejoignons une route plus importante, puis tourner à droite dans un chemin qui nous conduit enfin au camping situé au pied de la montagne du Lubéron.(bien sûr, on a dû redemander notre route à des promeneurs...)
|
| |
|
|
Il s'agit d'une aire naturelle où le bâtiment attenant fait gîte. Une piscine se situe à l'arrière. Le gîte est occupé par un groupe de jeunes qui sont intéressés par notre façon de voyager. Ils sont de Blois, Saumur,...
|
|
|
Nous nous installons. Un membre du personnel du camping nous donne le numéro de téléphone de la pizzeria de Mérindol afin que nous puissions commander une pizza. Mais ça sonne occupé, nous essayons plusieurs fois mais ça ne répond toujours pas. L'homme qui nous a fourni le numéro se propose même de nous emmener chercher notre pizza si ça ne répond toujours pas. On n'arrivera jamais à joindre la pizzeria, Arnaud demandera même à sa mère d'essayer d'autres pizzerias, en vain.
|
|
Il est alors plus de 22h, on sort le réchaud. Nous mangeons soupe et pâtes au bord de la piscine, à la nuit tombée.
Puis, nous nous couchons alors que le groupe de jeunes commence à peine le repas. On aurait peut-être dû s'installer un peu plus loin... |
| |
|
|
|
Cliquez pour visionner le diaporama |
|
|
|