28/08/14 : Arganda del Rey -> Madrid - 55,37 km - 4 h 34 m 51 s - 12,09 km/h - 370 m de dénivelé positif

27/08/14 : Sacedon -> Arganda del Rey
29/08/14 : Madrid -> Irun


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Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.



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Nous nous réveillons à 8h30 pour la dernière journée de notre voyage. Nous allons nous préparer (dernier pliage de tente…), nous doucher (toujours sale), avant de partir. Autre surprise avant de quitter le camping, le prix est assez cher pour l'état du camping (32€).

Nous allons petit à petit rentrer dans l'agglomération madrilène. Même si pour le moment nous ne sommes pas en zone urbaine continue, le paysage n'a plus rien à voir. On a toujours des zones bâties en vue, essentiellement des zones industrielles, des carrières. La circulation est désormais plus importante, en voitures et en camions.

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Le coteau le long du río Jarama


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La ville approche


A Velilla de San Antonio, nous entrons dans la ville à la recherche d'un lieu où prendre notre petit déjeuner. On trouve notre bonheur sur une place avec une boulangerie offrant un large choix de produits et une petite terrasse. On achète pas mal de gâteaux différents, la boulangère nous remercie en nous offrant un petit jus d'orange.

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Longue pause à la boulangerie de Velilla se San Antonio


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Nous repartons. Ce n'est désormais pas si facile que ça de se repérer ; on a même imprimé quelques cartes sur le site de l'IGN espagnol avant de partir pour ne pas rater les routes les plus « calmes ». A la sortie de la ville, on tombe sur un petit chemin. On longe des routes fréquentées et même une autoroute qui semble n'avoir pas été finie. Ca cahote un peu, c'est poussiéreux mais il n'y a personne à part nous. Le tout c'est de reprendre la bonne route à la sortie.








Finalement, on récupère bien la bonne route et on retrouve une circulation assez dense. C'est en effet un des rares passages qui permet de franchir le río Jarama. Au giratoire situé après le pont, on avait repéré deux routes. Une route apparemment plus calme, et une seconde plus directe mais qui passe sous plusieurs autoroutes, au milieu d'un échangeur complexe. On avait donc opté pour la première route mais on a vu plusieurs cyclistes passer par la seconde route. C'est donc que c'est faisable et on se rabat par conséquent sur ce choix.

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Effectivement, il y a des bandes latérales, seulement interrompues lorsque se présentent des bretelles. Ca grimpe un peu, on profite donc de l'ombre créée par les ponts des autoroutes pour s'abriter du soleil. Durant cette pause, on discute même avec un cycliste du coin, auquel nous racontons notre voyage.

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Rencontre d'un cycliste dans un lieu insolite


Nous terminons notre ascension vers le plateau de Vicálvaro. Les champs laissent petit à petit la place à des quartiers de plus en plus industriels, jusqu'à ce que nous parvenions dans les premiers barrios de Madrid, ces quartiers résidentiels neufs constitués de grands îlots couleur brique quadrillés par de larges avenues.

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Construction routière inachevée


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Le quartier de Vicálvaro


Après avoir franchi le périphérique « M40 », nous sommes désormais dans la ville de Madrid. Il y a des pistes cyclables dans des parcs urbains mais nous nous trompons de direction. Nous devions suivre celle de l'Avenida Garcia Tapia mais nous partons vers le nord. On tourne du coup un peu en rond avant de revenir sur nos pas.

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Cette fois-ci on est à Madrid


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Itinéraire cyclable, malheureusement pas le bon


On finit par retrouver le bon itinéraire, d'abord sur piste cyclable puis sur la route, et on parvient au bout de larges avenues bordées d'arbres, au niveau du parc du Retiro. Là, en entrant, un homme nous dit qu'il nous a vus sur la route quelques jours auparavant, dans la Serranía de Cuenca !

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Direction le centre ville sur une piste cyclable puis une large avenue


Nous traversons le parc sur la large allée centrale et arrivons, de l'autre côté, dans le centre ville vers le musée du Prado. Nous n'avons plus qu'à nous laisser porter, en déambulant au hasard des rues, à la recherche des principaux monuments mais aussi des curiosités moins connues. C'est de cette manière que l'on arrive le mieux à découvrir une ville.

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Traversée du parc du Retiro sur une large allée


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Musée du Prado et statue de Velásquez


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Monument commémoratif du Dos de Mayo


La capitale de l'Espagne a un style architectural complètement différent des villes traversées jusque là. Il ne s'agit plus de maisons couleur brique ou jaune-gris, mais davantage de grandes bâtisses de couleur blanche.
Le quartier dans lequel nous nous situons est traversé par de larges avenues, assez majestueuses avec alignements d'arbres et places aménagées. On y trouve en particulier la fontaine de Cibeles et la Puerta de Alcalá. Cet ensemble architectural a été créé sous le règne de Charles III afin que Madrid puisse rivaliser avec des villes comme Paris.

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Puerta de Alcalá.


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L'Hôtel de Ville de Madrid


On trouve également pas mal d'ambassades dans ce quartier, on voit celle d'Andorre mais on ne parvient pas à dénicher celle de France.
Nous rentrons plus en profondeur vers l'hypercentre en empruntant la Gran Vía, une artère bordée de nombreux bâtiments remarquables par leur architecture assez originale et datant du début du XXe siècle. On trouve entre autres la mairie de Madrid, le Palacio de Cibeles.

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Gran Vía et ses bâtiments à l'architecture coloniale


Nous arrivons vers 14h30 sur la Puerta del Sol, l'une des places principales de la ville, très animée malgré la chaleur. De celle-ci partent plusieurs rues piétonnes, toutes recouvertes par des voiles tendus entre les façades afin d'apporter un peu d'ombre – et de fraîcheur – aux passants

Nous nous arrêtons d'ailleurs dans l'une de ces rues, à la terrasse d'un petit restaurant offrant toute une panoplie de tortillas. L'accueil est très chaleureux, et se fait même en français. Elle semble étonnée de nous voir être arrivés ici, à Madrid, après 1100 km depuis Bordeaux.

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Sur la place de la Puerta del Sol


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L'ours et l'arbousier, symboles de Madrid


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Une des rues piétonnes ombragées par des voiles


Le repas terminé, nous poursuivons notre visite de l'hypercentre dans les ruelles autour du théâtre et de la place Isabelle II, puis nous nous dirigeons vers la Plaza Mayor, grande place carrée qui tranche un peu avec les rues avoisinantes. On passe d'un réseau dense de petites ruelles étroites et sinueuses à une grande place carrée, au bâti uniforme et monumental. Des chaises sont disposées au centre de la place face à un écran géant, quelque chose se prépare donc. On reviendra voir ce soir…

Nous croisons une famille française. Pour eux, nous sommes les premiers français qu'ils croisent à Madrid. De notre côté, on en a croisé pas mal, venus vers nous aux nouvelles en voyant nos vélos chargés et notre drapeau à l'arrière.

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Les plaques de rues


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Calle Mayor


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Nous voici sur la Plaza Mayor


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Les ruelles situées autour de la Plaza Mayor


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Nous poursuivons dans le quartier situé à l'arrière de cette place, autour d'une halle maraîchère (le marché San Miguel), puis nous finissons par nous perdre dans les rues un peu plus loin. Difficile de toujours se repérer, il nous faut encore un peu de temps pour prendre ses repères.

On parvient finalement dans le quartier de la cathédrale et du Palais royal, qui se trouvent tout à l'ouest du centre-ville. Nous pouvons rentrer facilement dans la cathédrale qui peut se visiter, ce qui n'est pas toujours facile en Espagne…









Le Palais Royal se visite lui-aussi, mais au prix d'une très longue attente ; il suffit de voir la queue à l'entrée. La famille royale n'habite pas ici mais dans un autre palais dans la « banlieue » ouest de la ville, ce palais royal ne sert plus aujourd'hui que pour certaines manifestations officielles.

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On essaie de se faire photographier devant pour marquer le coup, ce qui n'est pas si facile que cela, entre une personne qui refuse (on ne sait pas trop pourquoi) et d'autres qui acceptent mais qui cadrent mal la photo…

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Plaza de Oriente


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Cathédrale de la Almudena


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Devant le Palais Royal


Vers 19h, nous faisons une dernière pause boisson dans une rue piétonne (les rues sont de plus en plus remplies au fur et à mesure que la soirée avance, c'est fou de voir le flux continu de piétons qui passa à côté de nous…). Direction ensuite l'achat de quelques souvenirs que nous rangerons à côté des autres « trophées » des voyages précédents.

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On a croisé Luigi et Bob l'éponge


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La chaleur retombe, la foule arrive


Nous repartons ensuite plein nord direction la gare de Chamartín d'où nous prendrons le train pour rentrer chez nous. La gare n'est pas en plein centre, il faut dire que le centre-ville de Madrid luimême ne semble pas être tout à fait au centre, mais davantage décalé vers le sud de la ville

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Revoici la fontaine de Cibeles


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Place Christophe Colomb ; il est en petit au milieu


Nous avons donc quelques kilomètres à parcourir sur une longue avenue, qui nous fait passer devant les nouveaux ministères puis le stade de football Santiago Bernabeu où évolue le club du real Madrid.
Nous roulons la plupart du temps sur des contre-allées ou des voies bus, à l'abri de la circulation principale.

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Paseo de la Castellana


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Stade Santiago Bernabeu


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Plaza de Castilla


Nous arrivons à la gare vers 20h. On trouve immédiatement un hôtel, juste en face. (un grand hôtel très haut, notre chambre sera d'ailleurs au 9ème étage. Quant à nos vélos, nous pourrons les rentrer dans l'hôtel où ils passeront la nuit dans l'une des salles de réunion du personnel.

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Notre chambre d'hôtel


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D'en haut, nos vélos ressemblent à des fourmis










Après nous être installés, nous repartons immédiatement en ville, à pied cette fois-ci et en empruntant le métro. Celui-ci est assez moderne et s'est pas mal étendu, par contre on ne comprend pas s'il y a des billets classiques à l'unité comme à Paris, à chaque fois il faut rentrer notre station d'entrée et de sortie…. Ça prend un peu de temps. En tout cas, le métro est calme et propre, pas comme à Paris…

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Nous sortons sur la Plaza de la Puerta del Sol. L'animation n'a pas faibli, bien au contraire. Il y a pas mal d'animations sur les places principales de la ville et dans les rues piétonnes : artistes de rue, danseurs, musiciens,…









Sur la place de la Puerta del Sol, plusieurs groupes (latino-américains) invitent même les passants à venir danser et chanter. Ceux qui veulent bien donner une pièce peuvent même endosser un chapeau mexicain et intégrer le groupe de chanteurs et musiciens le temps de quelques instants.

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Dans les rues de Madrid le soir


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Nous retournons sur la Plaza Mayor où se déroulent en fait les répétitions d'un futur spectacle.
On trouve, dans les rues avoisinantes, un restaurant où manger une paëlla. On s'installe à côté d'une famille italienne en pleine dispute.

Le repas fini, nous profitons encore de l'ambiance du centre-ville, dans les rues toujours animées.
Désormais, des vendeurs de babioles (ce ne sont pas des tours Eiffel mais c'est le même principe…) ont remplacé certains groupes de musiciens. Nous repartons vers 1h du matin à notre hôtel en métro. Nous nous couchons vers 2h.
Demain, nous entamons notre voyage de retour en train.

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Le Palais royal illuminé
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Retour en métro


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