19/07/10 : Riedlingen -> Gunzburg - 106,84 km - 6 h 39 m 59 s - 16,03 km/h - 330 m de dénivelé positif

18/07/10 - Tuttlingen -> Riedlingen
20/07/10 - Gunzburg -> Eggelstetten


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Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.





Pour commencer cette journée, direction la banque afin de comprendre pourquoi Matthieu ne peut pas retirer autant d'argent qu'il veut. La personne au guichet ne sait pas et lui conseille de contacter sa propre banque, mais il faudra attendre demain car cette dernière est fermée les lundis. Le change des francs suisses en surplus lui permettra de tenir un jour de plus.


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Riedlingen et son camping



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Comme la fin du parcours de la veille, nous traversons de petits villages au milieu des champs. Le parcours est tout plat lorsque tout à coup, à Datthausen, une énorme côte nous oblige à continuer à pieds en poussant nos vélos. Nous poursuivons mais quelques kilomètres plus loin, Matthieu s'aperçoit qu'il a oublié sa casquette lorsque nous nous sommes arrêtés pour souffler à Dathausen. Il fait donc demi-tour pour la récupérer. Ouf, elle n'a pas bougé de place. Le parcours se poursuit, nous traversons à plusieurs reprises le Danube. Avant d'entrer à Ehingen, alors que nous suivons un groupe de trois personnes, nous entendons parler français ! Nous faisons connaissance avec eux, ils nous disent habiter près de Tours. Nous leur répondons que l'on habite à Mer.
«Oui, nous connaissons Mer, nous venons d'Amboise». Parmi tous les français que nous croiserons, ce seront eux qui habitent le plus près de chez nous, et les seuls qui connaissent notre ville.


Nous nous séparons dans la ville, eux vont pique-niquer dans un square alors que nous nous dirigeons vers un kebab du centre-ville.


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L'après-midi, il fait de plus en plus chaud et nos ressources en eau diminuant, lorsque nous passons devant le camping d'Ersingen, nous nous arrêtons pour remplir nos bouteilles. Le gérant ne parlant qu'allemand, nous peinons à lui expliquer que nous voulons juste aller aux toilettes et non passer une nuit ici. Le camping est pourtant sympa avec sa grande pelouse pour tentes au bord d'un petit lac où l'on peut se baigner. En sortant, nous recroisons les Amboisiens qui hésitent à s'arrêter là. Ils ne veulent pas dépasser Ulm aujourd'hui, la ville se trouvant une vingtaine de kilomètres plus loin.


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Nous continuons de notre côté vers cette première grande agglomération le long du Danube. En amont de la ville, le Danube double de volume en recevant l'Iller. Sur cette rivière, nous apercevons un petit groupe descendant vers Ulm en bateau, puis un autre et encore un autre. Les occupants ont l'air joyeux et nous font signe. Plus on se rapproche d'Ulm, plus on remarque de bateaux et plus la piste cyclable est envahie de promeneurs. Un avion publicitaire vole au-dessus de nous.







Dans le centre-ville, les quais et le Danube sont noirs de monde. Impossible d'avancer. Nous nous éloignons du Danube et nous dirigeons vers la cathédrale d'Ulm, celle possédant la flèche la plus haute du monde. Les rues sont toujours noires de monde. Impossible de pédaler, les vélos sont même interdits à certains endroits. Quel contraste avec la campagne des jours précédents ! Il nous est difficile de profiter pleinement de la ville, sa visite relève de l'exploit.


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La cathédrale d'Ulm



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Nous cherchons à nous poser un peu avec une bonne glace, mais impossible d'en trouver. De la bière et des saucisses, oui, il y en a partout, mais nous voulons des glaces, c'est plus rafraichissant. Nous nous rabattons finalement sur un stand de jus de fruits, mais il faudra débourser 5€ chacun, verre compris.

Nous décidons ensuite de ressortir rapidement de la ville ; nous nous frayons difficilement un chemin à travers la foule ; à chaque fois qu'un bateau est tiré hord du danube, la circulation sur le quai est interrompue quelques minutes. Comble de malchance, nous nous perdons de vue ; Alors que Matthieu croyait Arnaud derrière lui et qu'il l'attendait, il était en fait un peu plus haut. Après une grande prairie noire de monde et une grande fête foraine, nous finissons par nous retrouver.







Sur un panneau, nous comprenons alors que le 19 juillet est le jour de la grande fête d'Ulm, la Nabada : un grand défilé nautique aux allures de carnaval et de joutes. Une fois par an il y a cette fête, et il fallait que ça tombe aujourd'hui !
En nous éloignant, nous croisons encore plusieurs groupes de jeunes en train de boire et de déverser de la bière à flots sur la route voisine. L'un repère le drapeau français de Matthieu et le brandit sur un lampadaire. Il le récupère et nous repartons, nous éloignant petit à petit de la cohue.


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Quelques kilomètres encore et nous pénétrons dans une grande forêt. Quel plaisir de rouler au calme. Nous entrons à Günzburg. Nous demandons notre route pour rejoindre le camping de la « Naturfreundehaus » à un cycliste. Comme l'itinéraire est assez complexe, un vrai labyrinthe, il nous invite à le suivre. Nous pédalons à toute allure (il n'a pas de bagages ni 90 km dans les jambes) et traversons toute la ville pendant au moins un bon quart d'heure avant d'arriver à une petite maison avec un terrain de camping. C'est pour l'instant notre plus longue étape, nous avons fait 106,84 km. L'accueil est chaleureux, nous croisons des cyclistes allemands faisant également l'eurovélo6. Le temps de monter les tentes et de se doucher, il fait déjà nuit.


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Nous nous préparons un repas à base de pâtes ainsi qu'une soupe et des maquereaux, que nous mangeons à la lumière des toilettes, le tout en se levant toutes les minutes pour actionner le signal optique.


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