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du 30/06/12 au 29/07/12 : Lyon -> Trieste - 2828,42 km - 166 h 33 m 14 s - 16,98 km/h - 18 380 m de dénivelé positif | | | | | Après l'Est et le nord, direction le Sud-est cette année. Nous avons également choisi de repartir de France, plus exactement de Lyon, le point d'arrivée de notre voyage de 2009. Nous avons parcouru 2800 kilomètres cette année, depuis notre départ de Lyon le 30 juin jusqu'à notre arrivée à Trieste le 27 juillet.
Nous avons traversé 5 pays :
. La France : Lyon, la vallée du Rhône avec ses collines, vignobles et vergers, Avignon, les collines du Lubéron puis du nord du Var, calmes et naturelles , la côte d'Azur bétonnée et surpeuplée
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|  | Châteaudouble
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|  | Nice
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| . Monaco urbanisée et fliquée à outrance
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|  | Devant le palais des princes, sur le Rocher
. L'Italie, depuis la côte ligure jusqu'à Gorizia en traversant le début des Appenins, en longeant la vallée du Pô, ses digues parfois interminables et ses villes au riche patrimoine ; Excursion à Venise avant de terminer par le Frioul Vénétie Julienne ; sans compter Trieste et son architecture austro-hongroise, notre point d'arrivée
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|  | La vallée du Pô
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|  | Venise
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| . La Slovénie, verte, montagneuse et rurale : la vallée émeraude de la Soča, les Alpes Juliennes, la capitale Ljubljana, la vallée de la Sava, la petite mais agréable côte adriatique, le Karst et ses grottes
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|  | La vallée de la Soča près de Tolmin
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|  | Ljubljana
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|  | Piran
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| . la Croatie, pays très contrasté : la capitale Zagreb vivante, la région de Karlovac rurale, désertée et fortement marquée par la guerre, la région montagneuse de Gorski Kotar, les îles de Krk et Cres, l'Istrie à l'ambiance italienne mais succombant au tourisme de masse.
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|  | Zagreb
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|  | La campagne désertée après la guerre
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|  | L'île de Cres
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|  | Les arènes de Pula
Encore des paysages très variés : des vallées, des plaines, des collines, des montagnes, des côtes, de la terre ferme, des îles, de la campagne profonde, de la ville, ...
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Cette année, la grande nouveauté fut la montagne ; il y avait bien sûr un peu d'appréhension au début ; on se rappelle les derniers kilomètres de plat après Avignon, avant d'attaquer le Lubéron : Va-t-on y arriver ? Ne va-t-on pas prendre trop de retard au point de reconsidérer le parcours ?
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Nous nous sommes aperçus qu'après coup, c'est facilement réalisable ; il suffit de prendre son temps, de faire des pauses, de bien boire et de se motiver avec les beaux paysages que la montagne procure. De ce côté là, on peut dire que l'on a été gâtés.
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| Côté météo, ça avait mal commencé avec une journée complète sous les orages et la pluie dès le deuxième jour. Mais après, on a eu deux semaines de grand soleil voire de temps caniculaire. On se souvient de la traversée de la plaine du Pô en particulier des digues en plein soleil...Quelques jours plus gris cependant après Zagreb, avec de la pluie le soir. Le pire niveau météo n'est pas à rechercher du côté des précipitations mais du vent. Notre arrivée sur la côte adriatique croate a été marquée par un tempête sans équivalent , des vents à plus de 140km/h déviant les vélos et nous ayant même jeté dans les fossés !
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|  | Nos vélos avec leurs habits des mauvais jours
Côté problèmes techniques...eh bien, aucune crevaison si l'un ni l'autre en plus de 2800 kilomètres !
Nous avons fait encore de belles rencontres cette année ; pas trop de cyclotouristes, nous n'avons croisé presque personne à vrai dire, la chaleur ayant découragé les cyclistes le long du Pô ; Quant à la Slovénie et la Croatie, on a un peu fait notre propre chemin loin des itinéraires habituels des cyclotouristes ;
Signalons les Anglais croisés à Nice ; le Letton se rendant de chez lui à Gibraltar, croisé à Sanremo ; notre soirée au camping de Valmadonna passée à discuter avec un autre cyclotouriste néerlandais et avec les motards polonais ; notre soirée au camping à la ferme de Porto Mantovano, tous réunis autour d'un pizza ; le pharmacien de Mantova, organisateur de randonnées cyclistes et qui nous a été d'une grande aide ; le couple de Norvégiens avec qui on a discuté en attendant le ferry pour Cres ; et enfin le Croate malchanceux avec sa roue dégonflée à la valve si particulière.
Bref, encore un voyage duquel nous rentrons plein de souvenirs agréables !
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|  | Trieste : Piazza Unita d'Italia |
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