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Dernière journée de notre voyage à vélo et deuxième jour de retour en train.
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Nous prévoyons de nous lever à 5h afin de prendre le train de 6h28, mais dès 4h30, nous sommes réveillés par un orage et il se met à pleuvoir fortement. Heureusement, à 5h ça se calme un peu mais il pleut toujours et nos tentes sont mouillées. Nous nous dépêchons d'emmener toutes nos affaires dans les sanitaires (Heureusement qu'ils sont juste à côté!) puis nous y étendons nos tentes afin qu'elles sèchent un peu. Cela étant fait, nous prenons notre douche puis nous rangeons nos affaires un peu séchées.
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Nous prenons la direction de la gare, les rues sont presque vides. Nous y sommes à 6h ; le temps d'acheter notre billet au distributeur et notre petit déjeuner à la boulangerie, nous voilà dans le train déjà à quai.
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Nous partons à 6h28, à l'heure. Le train descend la vallée du Rhône assez encaissée jusqu'à Bienne, Lausanne puis Genève. Pour l'heure il n'y a pas encore grand monde mais il se remplit petit à petit, gare après gare.
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A partir de Sierre, c'est-à-dire pas très longtemps après Brig, nous entrons dans la partie francophone de la Suisse. Un premier pas vers le retour en France.
Les écriteaux sont désormais en français, les annonces dans le train également. La contrôleuse qui nous avait demandé nos billets en allemand se met maintenant à parler français...
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Un groupe de 5 retraités , pas très loin de nous, part en voyage en avion à Genève et on les entend raconter les anecdotes de leurs précédents voyages. Une petite fille est pressée d'arrivée à Genève et se plaint du grand nombre d'arrêts de train, ce qui va lui faire rater l'avion...on comprend désormais toutes les conversations qui nous entourent.
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Le train nous fait passer sur les rives du lac Léman : Montreux, Lausanne puis Genève. De l'autre côté du lac, c'est la France...
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Nous arrivons à 9h à Genève. Une correspondance immédiate par TGV pour Paris est annoncée mais ce train est complet. Nous allons au guichet mais la vendeuse nous renvoie vers les bornes TER que l'on connaît bien, où nous pouvons acheter notre billet pour Lyon avec nos réductions habituelles.
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Départ 9h29, il faut se rendre dans la partie française de la gare séparée de la partie suisse par un poste de douane. Nous voilà désormais dans un TER français moderne ; pas besoin d'enlever les sacoches pour rentrer les vélos ; ce train nous conduit jusqu'à Lyon en suivant la vallée du Rhône d'un bleu azur qui nous rappelle la Soča. A Bellegarde, d'un coup, le TER se remplit et devient complètement blindé !
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 | Direction la France
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|  | TER moderne où les vélos rentrent facilement
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Nous arrivons à Lyon Perrache à 11h30 ; nous montons les escalators (dur avec le poids des vélos) et, une fois en haut, nous voyons que le train pour Tours part à 11h55. Pas une minute à perdre. Vite, nous courons vers les guichets afin d'acheter notre dernier billet pour Mer.
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Tout aussi rapidement, nous regagnons le quai ; pour la descente des escalators, nous enlevons les sacoches et les posons l'une après l'autre sur l'escalator : Arnaud est en haut pour l'envoi et Matthieu en bas pour la réception. Nous montons dans le train à 11h50, juste à temps. Ouf ! Par contre, nous n'avons pas mangé ; il faudra attendre notre correspondance à Vierzon à 16h32. Heureusement qu'il nous reste quelques gaufrettes de Croatie !
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Le trajet est assez long, plus de 4h30 d'une seule traite en passant par la Bourgogne. Après Lausanne ce matin, nous passons à Lozanne. Les arrêts à Paray le Monial, Digoin nous rappellent notre voyage de 2009 entre Mer et Lyon.
Encore une petite fille à la langue bien pendue qui voyage avec ses grands-parents. Le grand-père vient discuter avec nous de notre voyage. On parle un peu de la Croatie où ils sont déjà allés, de son côté contrasté entre la côte et l'intérieur des terres.
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A 16h32, nous arrivons à Vierzon. Et là, une mauvaise surprise nous attend : le train de 17h16 qui devait nous conduire à Orléans est supprimé. Du coup, direction l'accueil où on nous trouve un autre train à 17h28 avec correspondance à St Pierre des Corps, pour une arrivée à Mer à 19h51 au lieu de 19h05.
On prévient nos parents de notre retard...
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Du coup cela nous laisse un peu de temps pour aller manger. Nous allons au Pat à pain tout proche de la gare pour notre « repas du midi ». On se goinfre un peu mais il faut dire qu'on avait faim...
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Nous retournons ensuite à la gare. Il y a pas mal de cyclo-voyageurs dont deux allemands qui se trompent de quai et ratent du coup leur train pour Nevers.
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Nous, nous partons à l'heure à 17h28 ; notre troisième train de la journée nous amène à St Pierre des Corps à 18h52. Une dernière correspondance un peu fastidieuse nous attend puisque le train pour Mer sera annoncé d'abord voie 2 puis voie Z, c'est-à-dire sur notre voie d'arrivée. Du coup il a fallu transporter les vélos dans les escaliers et ascenseurs pour rien. Quand on sait que les ascenseurs des gares françaises sont trop étroits pour les vélos chargés et qu'il faut les soulever pour que la porte veuille bien se fermer...
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A 19h11, nous montons dans notre dernier TER pour Mer. Aucun problème pour mettre les vélos.
A 19h51, nous voilà à Mer. Plus que 3 kilomètres, direction la maison d'Arnaud où nous attendent ses parents ainsi que ceux de Matthieu. Nous n'avons plus qu'à raconter notre voyage en mangeant.
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Grand soleil pour notre arrivée à Mer
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| Derniers kilomètres à Mer |
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