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Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.
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Ce matin, lever sous la grisaille et le vent. Nous nous préparons puis prenons la route ; on prendra notre petit déjeuner dans la première ville rencontrée.
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Notre parcours , ce matin, ne longe pas l'Elbe de près : on serpente à travers champs, dans la plaine. Finies les collines! De plus, on ne traverse que de petits villages sans aucun commerce. Il faut donc patienter pour le petit déjeuner.
Ces petits villages semblent complètement hors du temps : calmes, avec de vieilles routes pavées datant d'avant la réunification allemande. C'est un peu délicat pour les vélos, il vaut mieux circuler sur les trottoirs parfois.
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A l'approche de Staritz, nous décidons de quitter temporairement la véloroute car notre guide indique la présence d'un restaurant.
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Effectivement, il y en a un. Alors que nous arrivons, il commence à pleuvoir de fines gouttes. Nous mettons nos vélos à l'abri sous un auvent puis rentrons. Nous avons du mal à trouver la bonne porte d'entrée; les restaurateurs nous indiquent la direction mais nous ne sommes pas sûrs.
Finalement, nous entrons dans une salle bien tenue, à l'ambiance d'autrefois.
Nous prenons le petit déjeuner, à savoir une grosse omelette. C'est bourratif et un peu cher, 8€ par personne.
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Nous repartons ensuite, toujours sous la pluie fine et le vent, après avoir sortis nos protections et k-ways.
Après un chemin en calcaire, nous rejoignons l'itinéraire principal; nous le remarquons de loin car, malgré la pluie, il y a plein de cyclistes dessus.
Après quelques kilomètres à travers champs, nous apercevons enfin l'Elbe à l'approche de Belgern.
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Les petites routes agricoles continuent. En plus de la pluie et du vent, il faut composer avec l'odeur de foin humide...particulière.
A Wessnig, une église est consacrée aux cyclistes.
Si la pluie semble se calmer un peu, le vent, au contraire, s'amplifie. Nous sommes contents lorsque, temporairement, nous traversons de petits bois, ou lorsque la route change de sens et nous fait l'avoir de dos.
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Nous approchons tout doucement et difficilement de Torgau. Peu avant l'entrée de la ville, nous tombons sur une affiche de Napoléon. Il a laissé pas pal de souvenirs dans la région, où de nombreuses batailles ont eu lieu. Une exposition lui est consacrée à Torgau.
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Nous entrons à Torgau par la route (l'itinéraire vélo est dévié pour travaux) et passons devant un supermarché. Nous nous y arrêtons afin de compléter nos provisions. C'est l'occasion de voir que les régions d'Allemagne de l'Est sont très âgées, beaucoup plus qu'en République Tchèque. Nous voyons d'ailleurs très peu de jeunes en vélo.
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Nous prenons après cela la direction du centre-ville. La ville est coupée en deux par un ancien glacis, aujourd'hui grand parc : d'un côté, la ville nouvelle et à l'intérieur, le centre-ville ; la transition est nette.
L'architecture est un peu différente des grandes villes de la veille. C'est un peu moins coloré, plutôt dans les tons jaune-blanc-gris. Nous nous faisons une remarque : l'odeur de foin mouillé arrive jusque dans le centre-ville avec le vent.
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Torgau : une rue du centre-ville ; l'hôtel de ville sur la place centrale
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Nous trouvons un restaurant sur la place de la mairie. D'autres cyclistes mangent également au même endroit. A côté de nous, certains décident d'abandonner vu les conditions météo ; nous les regardons avec amusement décrocher les sacoches de leur vélo et les rentrer à l'intérieur.
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Nous nous baladons ensuite dans la ville et nous nous arrêtons en particulier au château. Celui-ci est ceint de douves au fond desquelles vivent deux ours.
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Le château de Torgau et ses ours
A la sortie de la ville, alors que nous rejoignons les quais de l'Elbe, nous passons devant un monument commémoratif soviétique : c'est ici que les troupes américaines et soviétiques ont opéré leur jonction lors de la Seconde Guerre mondiale.
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La suite du parcours, l'après-midi, sera semblable à ce matin : peu d'Elbe, beaucoup de champs (et donc l'odeur du foin...), beaucoup de vent de face et latéral. Toutefois, il ne pleut plus. Les routes sont souvent bordées d'arbres en Allemagne de l'Est, comme en République tchèque. Du coup, on a en permanence le bruit des branches et feuilles en mouvement à cause du vent.
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 | Quel vent !
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Nous nous arrêtons une instant à côté d'un petit pré à chèvres. Nous traversons encore de minuscules villages où le temps semble s'être arrêté, Poblitz par exemple.
Un peu plus loin, face à Dommitz, nous changeons de rive et empruntons pour cela un ferry. Ce ferry prend même les camions!
Nous changeons du coup de land et pénétrons en Saxe-Anhalt.
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Toujours freinés par le vent apportant sifflements et odeur de foin, nous arrivons à Prettin puis pénétrons dans un secteur de lacs. Nous avisons une petite table en rondins et prenons notre goûter : des tartines de Nutella.
Ce n'est pas facile de manger, avec le vent, car il faut veiller à ce que les emballages ne s'envolent pas (y compris les tartines!). Et puis, avec ce vent qui siffle dans nos oreilles, ce n'est pas très reposant.
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La suite du parcours, c'est 10km de très petites routes hyper ventées. L'avancée est de plus en plus lente. C'est très rural, on ne traverse aucun village pendant plus de 10 kilomètres ; des champs, des champs, des champs ; des alignements d'arbres également et l'odeur de fumier bien entendu.
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Alors que nous arrivons à Kleindroben, notre compteur franchit la barre symbolique des 1000km. Nous immortalisons l'instant puis, dans le village suivant de Klöden, nous nous arrêtons au bar d'un complexe sportif pour fêter l'événement.
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Il nous reste encore 13 km sous le vent à effectuer (que l'on fait rapidement, pressés d'en terminer) et nous arrivons à Elster.
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 | Une vache bien trop occupée pour nous regarder
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|  | Les quais de l'Elbe à Elster
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La ville possède des quais aménagés le long de l'Elbe. Nous sommes à l'instant même à l'endroit où l'Elbe prend une direction plein ouest pour quelques dizaines de kilomètres ; nous arrivons au petit camping d'un club de canoë, vers 19h30. Nous nous installons puis allons manger. Il n'y a pas de restaurant au camping, juste un bar. Du coup, nous marchons un peu dans Elster jusqu'à un restaurant du centre-ville.
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Le camping d'Elster au club de canoë
Matthieu commence à avoir le ventre qui ballonne. Peut-être l'omelette de ce matin? Toujours est-il qu'il ne prend qu'un petit plat au restaurant et qu'il va même vomir aux toilettes. Le digestif offert à la fin du repas (liqueur à l'anis) remettra un peu les choses en place.
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 | Ce digestif tombe au meilleur moment pour Matthieu
Nous rentrons ensuite au camping, allons nous doucher, (la douche est payante - 1€) puis partons nous coucher. Espérons que demain, le vent se sera calmé!
La journée fut éprouvante avec la pluie et le vent, et assez monotone d'un point de vue paysager. Malgré cela, nous avons bien avancé (tout en ayant l'impression de faire du sur-place...bizarre comme sensation...) : on s'arrête moins pour boire lorsqu'il y a moins de soleil. |
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