11/07/10 : Verdun/Doubs -> Ranchot - 95,83 km - 5 h 11 m 36 s - 18,45 km/h - 100 m de dénivelé positif

Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape. Après notre première nuit passée au sec malgré le ciel menaçant de la veille, nous sommes repartis en suivant tantôt le Doubs, tantôt la Saône. La confluence de ces deux rivières est justement située à Verdun sur le Doubs. L'itinéraire n'est toujours pas jalonné sur la première partie de cette étape. La sortie de Verdun s'est faite sur des petites routes départementales jusqu'à Mont les Seurre puis sur des chemins de terre. Nous sommes entrés dans le département de la côte d'Or à Seurre puis, à Pagny la Ville, nous avons vu les premiers panneaux jalonnant l'itinéraire. La Saône était canalisée par endroits : le canal permettait de shunter les nombreux méandres de la rivière. Le midi, nous sommes arrivés sous un soleil de plomb à St Jean de Losne où nous avons déjeûné le long de la rivière. Tout en mangeant, nous avons croisé un père et son fils qui remontaient l'eurovélo6 comme nous; ils étaient descendus du même train que nous à Châlon sur Saône. L'après-midi, nous sommes repartis, cette fois sur les chemins de halage aménagés en voies vertes le long du canal; après avoir quitté définitivement la Saône, nous sommes entrés dans le département du Jura où l'aménagement de la voie verte était très bien réalisé; nous sommes passés devant le complexe chimique de Tavaux, quelques kilomètres avant Dole. Dole est une jolie ville où est né Pasteur. Après tous ces efforts en pleine chaleur, nous avons pris une bonne glace bien méritée. De nombreux cyclistes itinérants nous ont d'ailleurs imité. Parmi eux il y avait des allemands. Ce fut notre premier contact avec des étrangers. Nous avons par la suite renouvelé ces "pauses glace" tout au long de notre périple. Nous nous sommes un peu perdus en sortant de la ville mais nous avons ensuite regagné le canal et ses chemins de halage ombragés jusqu'à Orchamps. Le paysage commençait à changer : jusqu'alors très plat, on voyait se dessiner autour du canal les premières collines des contreforts du Jura. Nous passions parfois à côté de falaises. Le chemin de halage restait cependant tout plat et c'était un régal de pédaler dans un tel environnement. Le chemin de halage étant ensuite occupé par une route nationale très fréquentée, l'itinéraire emprunte de petites routes jusqu'à Ranchot où nous avons décidé de passer la nuit. Le camping de Ranchot a été inoubliable. Il ressemblait plus à un jardin d'une maison familiale. Il était tenu par une vieille dame avec son chien et son chat. Elle était aidée par une jeune fille du village étudiante en Angleterre. Parsemé de très gros arbres faisant beaucoup d'ombre et de parterres de fleurs, il était situé au bord du Doubs. Le repas du soir a été très convivial puisque nous avons discuté fort longtemps avec la propriétaire qui nous a raconté de nombreuses anecdotes très intéressantes sur le camping de Ranchot, son histoire, ses campeurs emblématiques et les changements entre autrefois et aujourd'hui.  Nous n'avons même pas pensé à la finale de la coupe du  monde de football qui se déroulait se soir-là. Cliquez pour visionner le diaporama