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Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.
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Il a plu durant la nuit mais à notre réveil, le ciel est bleu et un peu venteux.
Nous nous préparons puis allons payer nos deux nuits. Il faut bien reprendre le vélo après cette journée riche en visites.
Nous rejoignons l'embarcadère afin de prendre le ferry pour Punta Sabbioni qui se trouve de l'autre côté, sur une étroite bande de terre (mais pas une île) qui ferme le côté nord-est de la lagune de Venise.
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Sur les quais de Lido di Venezia, devant Venise
Le départ du bateau est à 8h56, il ne faut pas le rater. La traversée dure une demi-heure durant laquelle nous profitons du panorama et de Venise qui disparaît peu à peu, au loin. Tout au fond, en raison d'un ciel parfaitement limpide, nous apercevons les crêtes des Alpes. L'impression est étrange, on a l'impression que la plaine est très étroite.
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 | Dernière vue sur Venise avec les montagnes au fond
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Arrivés à Punta Sabbioni, nous voilà partis pour une longue traversée de stations balnéaires. La route principale au bord de laquelle nous circulons est dotée d'une piste cyclable. Elle n'est pas directement au bord de l'eau, il faut prendre des rues perpendiculaires et finissant en cul de sac si on veut rejoindre les plages.
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Chemin faisant, nous nous arrêtons à une supérette puis à une boulangerie sur le bord de cette route pour le petit déjeuner, puis nous prenons une de ces rues adjacentes pour manger. Nous ne pouvons par contre pas aller au bord de l'eau, ce sont d'immenses plages payantes où les parasols sont alignés les uns à côté des autres : de 14€ la journée à 450 € les 2 mois d'été.
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Sur cette bande de terre assez touristique, la circulation routière est très importante et il y a même de nombreux bouchons, heureusement dans le sens opposé au nôtre. Les touristes sont , outre les Italiens bien sûr, des Allemands, Autrichiens et Danois. L'Adriatique représente « le Sud » pour eux comme l'est la Méditerranée pour nous Français. Ils viennent s'entasser sur les côtes.
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 | Ca bouchonne dans l'autre sens
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Après Jesolo,une vingtaine de kilomètres plus loin, la piste cyclable s'interrompt (mauvaise nouvelle) mais également l'urbanisation à outrance s'estompe au profit de la campagne parsemée de petits canaux (bonne nouvelle)
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Nous sommes désormais sur la SP42, une route presque rectiligne à travers champs. Elle est bordée sur presque tout son parcours par des platanes, ce qui procure une ombre bienvenue. Aux lignes droites succèdent d'autres lignes droites, aux champs d'autres champs. Ceux-ci sont parsemés de petites maisons ; et toujours depuis ce matin, au fond dominent les Alpes.
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Les villages se font rares sur la route ce matin et ne possèdent pas de point d'eau. Il n'y a plus, comme le long du Pô, de petits bourgs avec un centre bien marqué mais plutôt des villages aux maisons davantage dispersés et sans centre-bourg bien marqué: Eraclea, La Salute di Livenza. Dans ces villages ou aux abords, nous bénéficions de bouts de pistes cyclables qui sont parfois des contre-allées pour les riverains. La route devient à un moment une vraie tôle ondulée à cause des racines des arbres la bordant. La sensation en devient bizarre puisqu'on a l'impression de tanguer tout en pédalant, comme si on était encore sur le pont flottant à Venise.
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 | Eraclea
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|  | San Giorgio di Livenza
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 | Un des fleuves côtiers
A Sindacale, nous trouvons un premier restaurant situé directement sur le bord de la route mais il est fermé le lundi. Ce n'est pas grave, il n'est que 12h45. Nous faisons encore 5 kilomètres avant de tomber sur un autre restaurant du même type, cette fois-ci ouvert.
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Nous nous installons en terrasse. Comme souvent, le premier plat est constitué de pâtes, avant le plat de résistance.
La serveuse, comme souvent, est très accueillante et voit tout de suite qu'on est français. « Où est votre voiture ? », nous dit-elle. Nous lui répondons que nous sommes en vélo et nous commençons alors à raconter notre voyage. Quand on lui dit que nous allons en Croatie, elle nous annonce que son mari est croate.
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Nous parlons de la météo également ; elle nous dit que c'est la canicule depuis 15 jours bien que ça aille un peu mieux depuis un ou deux jours (30°). Les agriculteurs souffrent beaucoup et doivent sans cesse arroser leurs champs – heureusement qu'il y a les canaux !
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Avant de partir, nous lui demandons si on peut remplir nos gourdes d'eau du robinet et là, elle préfère nous mettre gratuitement de l'eau en bouteille avec des glaçons. C'est meilleur, selon elle.
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 | La SP42, longue ligne droite bordée d'arbres
Nous repartons à 14h15, c'est reparti pour les longues lignes droites. On passe peu après Lugugnana très rapidement, encore un petit village.
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A San Michele al Tagliamento, nous rejoignons le fleuve du même nom (bien boueux...) que nous traversons. Ce fleuve marque l'entrée dans la dernière province italienne, le Fruili Venezia Guilia (Frioul-Vénétie Julienne). De l'autre côté, nous sommes à Latisana, enfin une petite ville.
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Le centre-ville fait moins italien et semble avoir été davantage remanié par des constructions neuves. Finies les briques rouges, on est plutôt dans le blanc-jaune-orangé.
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Afin d'éviter au maximum la SS14, route nationale Venise-Trieste, nous prenons de petites routes via Precenicco. Les montagnes du Karst, vers la Slovénie, commencent à apparaître au loin, en plus des Alpes qui sont toujours là.
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Les panneaux directionnels et les noms de rues sont désormais écrits dans deux langues : l'Italien bien sûr mais également le Frioulan, une langue qui a des sonorités slovènes mais qui fait également un peu penser au français.
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Un peu plus loin, il nous faut bien finir par emprunter cette SS14, la circulation est élevée mais nous avons connu pire. Nous nous arrêtons à la terrasse d'un café à Muzzana dei Turgnano où on en profite pour demander la localisation des campings.
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On nous renvoie vers Grado ou Lignano, c'est-à-dire au bord de la mer, très loin de notre itinéraire, au fond de culs-de-sacs. On se demande s'il y en a vraiment un à Aquileia comme le mentionne notre carte, ça serait l'idéal pour nous.
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Nous alternons de nouveau entre route nationale et petites routes bien plus calmes, jusqu'à longer une voie ferrée sur une route un peu cahotante jusqu'aux portes de Cervignano del Friuli engorgée par la circulation automobile malgré une rocade.
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Alternance entre SS14 et petite route plus calme le long d'une voie ferrée
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Nous bifurquons alors direction Aquileia. Une belle piste cyclable nous attend pour les 8 kilomètres qui nous séparent de cette petite ville connue pour ses ruines romaines. Vers 18h15, nous arrivons au panneau « Aquileia » et juste après, nous voyons un autre panneau avec indiqué « camping 350m ». Génial, pas besoin de faire le long détour par Grado !
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Nous nous installons et comme il est encore tôt, nous profitons de la piscine. Matthieu fait quelques longueurs pour changer d'exercice physique après le vélo.
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Détente à la piscine du camping d'Aquileia
Nous allons ensuite nous balader à pied dans Aquileia et ses ruines romaines, dispersés sur plusieurs sites dans et autour du village. Certains sites sont plutôt bien conservés, notamment le port antique, le forum et le sépulcre.
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 | Le port antique
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 | Le sépulcre
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A l'issue de cette visite, nous nous dirigeons vers une pizzeria près de la basilique. Deux français mangent à côté de nous...on les retrouve peu après au camping, ils sont installés sur l'emplacement situé à côté du nôtre. Ils voyagent à moto.
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Nous nous mettons au lit à 22h30. Demain, après cette journée rapide en raison des longues lignes droites et du peu de lieux à visiter, nous allons entrer en Slovénie et les paysages vont redevenir montagneux. Du changement en perspective. La météo a été de notre partie aujourd'hui : léger vent de dos, température un peu plus clémente (merci les platanes également....) |
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