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Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.
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Avant-dernier jour du voyage. Nous espérons faire un maximum de kilomètres aujourd'hui afin de ne pas arriver trop tard, demain, à Skagen et de pouvoir profiter de notre arrivée. Il faut dire qu'en plus, on avait sous-estimé le kilométrage des dernières étapes du voyage : lors de l'élaboration de nos étapes, nous ne disposions pas encore de cartes détaillées et finalement, cela nous fait tout de même bien 200 kilomètres de plus !
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En tout cas, la météo s'annonce radieuse dès le réveil : grand soleil!
Nous nous préparons puis allons payer notre nuit avant de quitter le camping. Afin d'éviter de remonter jusqu'à la grande route, nous essayons de passer par un petit chemin sur la gauche qui, nous le croyons, nous fera gagner du temps.
Malheureusement, il se termine dans un pré à vaches, lesquelles sont bien surprises de nous trouver là dans chez elles.
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Du coup, il faut faire demi-tour et reprendre la grande route . On retrouve heureusement rapidement une route plus calme. Mais celle-ci, rejoignant les rives du Limfjorden se transforme en chemin très sableux. Il nous faut quitter nos selles pour pousser nos vélos à la force des bras!
Arrivés près du fjord, nous ne pouvons qu'admirer le lieu, son calme et la beauté des paysages avec les prés rejoignant le bord de l'eau.
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 | Chemin paisible le long du Limfjorden
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C'est dans ce lieu enchanteur que nous atteignons nos 2500 km. Et dire qu'on avait estimé notre voyage à 2100km seulement. Certes, il y a eu le crochet par la Suède et les visites des villes traversées, quelques détours inutiles aussi...
Nous parvenons finalement à Gedsted : les panneaux d'entrée nous annoncent une ville renommée pour l'élevage de chèvres ; en fait on ne voit que des vaches dans la campagne alentour.
Nous nous arrêtons dans une supérette acheter notre petit déjeuner et profitons de la terrasse d'un kebab encore fermé pour nous poser.
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Puis c'est reparti. Nous rejoignons de nouveau la route principale (cette-fois-ci volontairement car sinon l'itinéraire officiel fait un crochet de 15 kilomètres supplémentaires au lieu de 3 sur cette route).
Aux alentours de Risgårde nous quittons enfin - pour un bon moment cette fois - cette route au profit d'itinéraires plus calmes, plus reposants et où on peut prendre le temps d'observer le paysage.
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C'est toujours aussi magnifique, aussi sauvage, aussi vert,... et plein de vaches. L'itinéraire national n°12 (Limfjord route" emprunte ici très peu de routes revêtues, mais plutôt de petits chemins, parfois très herbeux. Ceux-ci serpentent entre les prés, à proximité de la côte des fjords. Celle-ci est assez découpée, il y a souvent de petites falaises. Les prés s'étendent jusqu'à ces falaises ce qui crée de jolis paysages verts et bleus.
Par moments, nous traversons des ponts constitués en tubes de métal, au dessus de gros fossés.
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Dans les prés entre Risgårde et Esterbølle
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 | Les prés verts plongent jusque dans le fjord bleu
Lors d'une pause sur une petite plage, nous découvrons avec surprise un écriteau avec une photo de phoque : ils viennent jusqu'ici! Dommage, ce n'est pas la saison pour en voir !
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 | Pause au bord du Limfjorden, à un endroit où des phoques viennent également
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Arrivés à Esterbølle, nous nous arrêtons un instant dans un magasin de souvenirs avant de repartir rejoindre la route principale, toujours la même...
Après quelques kilomètres au ras de l'eau, alors que nous passons devant le château de Vitskol (il est à vendre, avis aux acquéreurs), nous rebifurquons sur les petites routes.
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Ces petites routes sont un peu vallonnées et qui plus est, un vent de face vient de se lever. On se doutait qu'on allait prendre pas mal de vent : peu avant, nous sommes passés devant des éoliennes ; et qui dit éoliennes dit forcément vent !
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Puis, c'est la descente vers le canal Lendrup-Løgstør ; Construit le long de la côte, il mesure un peu plus de 4 km et possède à ses extrémités de jolies maisons valorisées.(maison du canal et musée).
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Une bonne descente avant de rejoindre les bords du canal Lendrup-Løgstør
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Au débouché côté Løgstør , vers 13h30, on tombe sur un restaurant qui n'est ni une pizzeria, ni un snack. Incroyable ! Un vrai restaurant danois.
Ça a l'air assez luxueux, nous y allons quand même. Nous prenons le plat le moins cher, vu les prix. Nous verrons bien ce que s'est ... Le plat arrive : la présentation est originale mais il n'y a pas grand chose dans l'assiette !!! Une petite tranche de poisson, un peu de moutarde, quelques graines germés, et 5 tranches de pain pour 2. Nous avons intérêt de déguster! Heureusement c'est bon !!!
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Après le repas, nous traversons Løgstør , ville à l'ambiance maritime puis traversons le fjord. Encore une douzaine de kilomètres (dont une traversée d'un bras de mer, ce qui fait que nous nous retrouvons de nouveau sur une île) et nous parvenons à Fjerritslev, dernière ville avant de rejoindre les bords de la Mer du Nord. Comme on n'a pas beaucoup mangé ce midi, on s'arrête compléter notre repas dans une boulangerie.
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 | Løgstør
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|  | par ce pont, nous retournons sur une île
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Encore quelques kilomètres à parcourir avant notre 2e pause repas à Fjerritslev
Trois kilomètres plus loin, nous bifurquons à droite et entrons dans une forêt; nous voilà désormais sur l'Eurovélo 1 qui longe la mer du nord au Danemark! C'est l'occasion d'un changement de paysages : nous pédalons désormais au milieu de forêts de sapins et de dunes à l'aspect lunaire; les couleurs aussi sont particulières, du fait des bruyères violettes et des mousses vert pâle et des autres herbes locales.
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 | Nous voilà sur l'Eurovélo 1, à travers des paysages époustouflants
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Après une descente, nous apercevons pour la première fois la mer du nord. pour une courte durée : le parcours remonte aussitôt sur une autre dune, sur un chemin pentu caillouteux, sablonneux, où nos roues patinent.
Arrivés en haut, nous pouvons souffler. Nos vélos sont méconnaissables, recouverts de poussière blanche.
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Nous voilà alors dans une grande forêt. Tiens, les abords sont parsemés de framboisiers sauvages, l'occasion d'une petite dégustation. A Stettestrand, on retrouve la mer. il faut passer par des bordures de trottoirs pour traverser une route et retrouver l'Eurovélo 1.
Matthieu franchit ces bordures un peu vite et voit peu après son pneu se dégonfler légèrement. Pas très vite cependant, le vélo roule encore et ne nécessite pas de réparation immédiate. Il faut simplement s'arrêter pour donner un coup de pompe de temps en temps, la réparation se fera au camping.
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Nous longeons maintenant la mer, sur des chemins caillouteux au beau milieu des dunes désertiques. Quelques maisons sont disséminées çà et là...Elles se fondent parfaitement dans le paysage avec leurs toitures recouvertes d'herbe.
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Des dunes désertiques parsemées d'habitations parfaitement intégrées
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Le parcours bifurque brusquement à l'approche d'un terrain militaire. nous avons désormais la mer de dos et le vent de face.
Après trois kilomètres éprouvants, nous rentrons en forêt et immédiatement, passons devant des tables de pique-nique ; l'occasion de faire une pause et de manger un paquet de gâteaux.
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Encore plusieurs kilomètres de forêt et nous voilà à Rødhus. Puis, revoilà une autre forêt, celle de Bløkhus cette fois. Nous nous trompons de chemin ce qui nous occasionne un petit rallongement de parcours. Nous parvenons finalement à Bløkhus.
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On sent tout de suite que c'est une ville touristique : plein de monde, les étalages des magasins dehors, des gens en tenue de plage. Nous nous arrêtons dans une supérette acheter des fruits et une boisson.
Nous faisons ainsi le plein d'énergie ; il est 19h30 et nous souhaitons avancer encore un peu, jusqu'à Løkken. Cela nous fera 15 km de plus aujourd'hui et ça de moins pour la dernière étape, demain. Encore quelques efforts et on pourra se baigner !
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 | La grande plage de Bløkhus – les voitures se garent directement sur le sable
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Mais nous ne savions pas encore comment seraient ces 15 derniers kilomètres. En descendant à la plage, on comprend presque tout de suite : nous voilà sur une énorme plage (rien à voir avec celles de la mer Baltique). Ce qui est bizarre, c'est que les voitures sont garées directement sur la plage, au bord de l'eau. Il n'y a aucune route. Oui, le panneau de l'itinéraire vélo pointe en plein dans le sable : il faut longer la mer sur la plage jusqu'à Løkken.
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Au début, nous essayons de suivre la trace des voitures, le long de la dune mais nous renonçons rapidement : le sable sec et fin est impraticable pour nous. Et pas la peine de prendre un autre itinéraire, cela nous ferait faire un détour assez important.
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C'est parti pour 15km dans le sable
Alors, il nous vient une idée : pourquoi ne pas prendre la plage là où c'est mouillé ? nous rejoignons non sans mal le bord de l'eau et pédalons directement au bord de l'eau. Il faut faire attention aux vagues, à de petits ruisseaux qu'il faut traverser à gué. Attention aussi aux trous creusés par les enfants au bord de l'eau et aux châteaux de sable.
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Pendant que nous pédalions (nous n'étions pas les seuls), des touristes roulaient également en voiture. Certaines voitures étaient garées directement au bord de l'eau, les occupants pique-niquant à côté.
Nous avançons ainsi très lentement, prenant le temps de profiter de l'instant. L'horizon, magnifique, se teintait de rose au fur et à mesure du coucher du soleil.
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 | Coucher de soleil magnifique
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Nous sommes finalement arrivés à Løkken à plus de 21 heures. Le camping a été trouvé immédiatement. Par contre, pour se baigner, c'est raté. Comme chaque fois, on nous demande notre carte de campeur et comme on n'en a pas, il faut remplir un formulaire avec nos coordonnées.
Nous nous installons puis partons à vélo dans le centre-ville touristique, plein de restaurants. remplis de touristes allemands.
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Les restaurants sont tous assez chers, (à part des pizzerias bien sûr...mais Matthieu en a assez des pizzas et snacks) nous en choisissons un non sans avoir demandé si nous n'arrivions pas trop tard (expérience des jours passés oblige!).
Ouf, c'est bon. Bien que cher, le repas (poisson et pommes de terre) a été excellent. Bien plus fourni que ce midi, en tout cas. La sauce était exquise !
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En payant, le serveur nous demande d'où on vient. Lorsque nous répondons que nous sommes français, il nous répond qu'il est libanais et qu'il sait parler un peu français. Son frère vit à Paris. Nous discutons un moment de notre voyage avant d'aller manger une glace un peu plus loin. Puis nous rentrons au camping.
Après la douche, nous allons nous coucher. Il est presque minuit. Encore 90 km et on sera à Skagen ! |
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