18/08/14 : Bordeaux -> Mimizan - 119,85 km - 6 h 19 m 20 s - 18,96 km/h - 140 m de dénivelé positif

17/08/14 : Mer -> Bordeaux
19/08/14 : Mimizan -> Ondres


Cliquez pour agrandir l'image
Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.



Réveil 8h30. Nous nous préparons rapidement puis allons prendre le petit déjeuner dans la salle qui se trouve juste en face de notre chambre. Certains à côté se préparent à aller travailler ; nous, c'est un voyage de plus de 1000 kilomètres qui débute.

Cliquez pour agrandir l'image









Avant de partir, nous discutons un peu avec la réceptionniste de l'hôtel, qui nous promet de beaux paysages très verdoyants sur la côte basque ; côté météo, il paraît que c'est tout l'un ou tout l'autre à cause de la barrière des Pyrénées ; nous verrons bien…









Nous montons nos sacoches sur les vélos puis nous voilà prêts à partir. Il nous faut, pour commencer, sortir de l'agglomération bordelaise avant de rejoindre la forêt des Landes. Nous ne visitons pas Bordeaux, ville que nous avons déjà arpentée de long en large la dernière fois.

Cliquez pour agrandir l'image

Cliquez pour agrandir l'image










Nous prenons à cet effet la route qui suit les voies ferrées, direction plein sud. Nous passons par Bègles puis Villenave d'Ornon. Pour l'instant, tout est encore urbanisé.









Il y a pas mal de pistes cyclables et nous trouvons facilement par où passer, sans nous perdre malgré l'absence de carte détaillée. A partir du franchissement de la rocade, les quartiers deviennent plus pavillonnaires.  Il nous reste encore Léognan à traverser puis, après avoir bifurqué à gauche direction le quartier de Mignoy, nous voilà sortis des zones urbanisées.

Cliquez pour agrandir l'image

Cliquez pour agrandir l'image









Les routes se font plus « campagnardes », plus calmes également. Le contraste est saisissant avec l'agglomération bordelaise que nous venons de traverser. Une autre étape commence.  Pour l'instant, les bois partagent l'espace avec des vignobles et, comme à chaque fois dans la région, la publicité autour de la vente de vin est très visible.

La route est encore sinueuse au début mais, rapidement, les grandes lignes droites font leur apparition et les pins deviennent omniprésents. C'est parti pour deux journées entières de traversée des Landes, grande forêt artificielle exploitée par l'homme. Des parcelles boisées alternent avec des parcelles entièrement défichées, selon le stade d'avancement de la « culture » des arbres. Cà et là, des parcelles agricoles forment de larges trouées au milieu des bois.

Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
C'est parti pour les lignes droites !


Cliquez pour agrandir l'image










La route est parfois en enrobé, parfois en calcaire. Elle reste toujours très roulante et plate. Par contre, lorsque des véhicules nous croisent sur les parties en calcaire, cela soulève de grandes quantités de poussière.

Nous avançons en regardant droit devant nous ; les kilomètres défilent et seuls les routes perpendiculaires à notre itinéraire nous permettent de savoir où nous en sommes. Nous croisons quelques piétons, il faut dire que l'itinéraire est classé chemin de St Jacques de Compostelle. Les piétons doivent trouver le temps long par ici.

Cliquez pour agrandir l'image
Les Landes, ses pins et ses fougères


Cliquez pour agrandir l'image









Nous roulons pendant plus de 20 kilomètres sans croiser de zone urbanisée, hormis une ou deux exploitations agricoles. Vers 12h30, nous parvenons à la petite ville du Barp, où nous allons nous arrêter pour déjeuner.









Le centre ancien est assez peu développé, les villes des landes semblent assez récentes. Il faut dire qu'autrefois c'était des marécages très pauvres ; la pierre est rare par ici. Par contre, il y a beaucoup de maisons neuves.

Cliquez pour agrandir l'image

Cliquez pour agrandir l'image






Nous croisons un randonneur faisant St Jacques de Compostelle jusqu'à St Jean Pied de Port ; il est un peu perdu, nous lui indiquons avoir vu des panneaux avec des coquilles un peu avant la Barp, ainsi qu'un cimetière où nous venons de nous ravitailler en eau.

Pour lui, la matinée a été un peu longue car il a dû marcher au bord de grands axes routiers qu'il ne voyait pas finir. Il faut dire que ça roule au Barp, nous sommes sur l'axe Bordeaux-Bayonne.









De notre côté, nous cherchons un endroit où manger. Après une première tentative infructueuse (le restaurant ferme à l'heure du repas), nous nous arrêtons à une pizzeria, guidés par un client qui vient à nous, curieux de voir deux voyageurs à vélo.

Cliquez pour agrandir l'image

Cliquez pour agrandir l'image









Il y a pas mal de monde dans cette pizzeria. En plus, tout le monde discute d'un accident qui vient d'avoir lieu vers Bordeaux, causant de gros bouchons que tous  veulent éviter.
Alors que nous allons payer, c'est encore l'occasion de parler vélo avec la famille des restaurateurs, venus des Ardennes, qui nous encourage lorsque bous reprenons la route.

C'est à 14h que nous quittons le Barp, sous un grand soleil. Il nous faut trouver la sortie, ce qui n'est pas si facile que ça car nous recherchons un chemin et devons auparavant traverser un lotissement aux rues sinueuses.

Nous parvenons finalement au bon chemin, que nous empruntons sur une bonne quinzaine de kilomètres toujours rectilignes. Là, après un franchissement d'autoroute, nous parvenons à Salles, petite ville située dans la vallée de l'Eyre qui se jette un peu plus loin dans le bassin d'Arcachon.

Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Entre Le Barp et Salles


Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Le centre-ville de Salles


Après une petite visite, nous prenons la direction de notre prochaine ville, Sanguinet. Il faut dire que les villes, assez rares, sont assez espacées les unes des autres ; chacune d'elles constitue une petite étape en soi, l'occasion de voir autre chose que des arbres et de se recharger en eau.

Cliquez pour agrandir l'image









La ville de Sanguinet n'est pas pour tout de suite, une bonne vingtaine de kilomètres la sépare de Salles. La route est très calme et donne l'occasion de passer par des paysages variés, allant de forêts de pins parsemées de bruyère apportant une agréable coloration violette, à de vastes zones non boisées, défrichées ou remplacées par des cultures.

Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Petite route calme entre Salles et Sanguinet










On apprécie la calme sur cette petite route, qui va trancher avec le retour de la circulation automobile lorsque nous aurons rejoint la côte atlantique. Nous faisons une pause « bonbons » à l'ombre, dans un chemin perpendiculaire à la route, histoire de nous reposer un instant. Quelques kilomètres plus loin, nous entrons dans le département des Landes.

Cliquez pour agrandir l'image

Cliquez pour agrandir l'image
Réservoir incendie au bord de la route


Cliquez pour agrandir l'image
C'est encore tout droit










Lorsque nous arrivons à Sanguinet, nous ne nous sommes pas trompés : la cohue automobile asphyxie la ville. Les voitures roulent à la queue leu leu. Comme au Barp, le centre ancien est peu développé et la ville est assez étalée, composée de maisons disséminées au milieu des pins.

Cliquez pour agrandir l'image

Cliquez pour agrandir l'image









Nous nous arrêtons un instant en terrasse boire quelque chose de frais, avant de reprendre notre route. Nous avons repéré une petite route plus ou moins parallèle la route principale et donc moins circulée. Nous peinons à la trouver et tournons même en rond au point de déboucher sur la route que nous souhaitions éviter. Demi-tour donc, avant de parvenir enfin sur la bonne route.









Bien que moins circulée, il n'en reste pas moins qu'il y a pas mal de voitures, sûrement d'autres touristes en quête de routes « calmes » au milieu des bois. Il nous faut faire attention aux rives de la chaussée, parfois en mauvais état, ce qui nous oblige à rouler un peu à l'intérieur ou à cahoter au passage de voitures.

Cliquez pour agrandir l'image

Ces 15 kilomètres sont assez longs mais nous avançons plutôt bien, aidés par un très léger vent favorable. Côté ciel, ça se couvre davantage sans toutefois être menaçant.

Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
En route pour Parentis-en-Born


Nous arrivons vers 18h15 à Parentis en Born, après une seconde partie de route plus calme et en meilleur état. La petite ville est un peu plus importante que les précédentes et offre un peu de patrimoine ancien. Nous faisons une pause dans une boulangerie et nous nous laissons tenter par de spécialités locales.

Cliquez pour agrandir l'image
Parentis en Born


Cliquez pour agrandir l'image
pause goûter landaise


Cliquez pour agrandir l'image









Il ne nous reste plus, désormais, qu'à rejoindre Mimizan … 25 kilomètres plus loin. Cette fois-ci, une voie verte est mentionnée sur notre carte. Encore faut-il la trouver. Et pas question de prendre la route à cause de la circulation incessante. Au giratoire de sortie de la ville, il y a un embryon de voie verte mais la vraie voie verte de Mimizan passe en retrait, dans les bois.

Heureusement que nous avons vu un cycliste au loin car il n'y a pas de panneau. Une fois dessus, nous apprécions la qualité de la chaussée, très roulante, mais avec une tendance à la sur-sécurité. Il y a des stops au moindre croisement, même avec des chemins de terre.

La voie verte suit la route départementale sur une bonne partie du parcours mais fait une incursion vers Gastes le long de l'étang de Biscarrosse et Parentis. Nous le voyons au loin, il est assez prisé des promeneurs.

Cliquez pour agrandir l'image
La voie verte


Cliquez pour agrandir l'image
L'étang de Biscarosse et Parentis


Par la suite, alors que nous pensions n'avoir plus que 12 kilomètres à parcourir, nous voyons un panneau « Mimizan-18 ». Ça sera donc un peu plus long… Heureusement, la voie verte reste roulante jusqu'au bout, y compris dans les traversées de villages. La fin reste cependant un peu longue et nous sommes heureux d'arriver au camping municipal, aux alentours de 20h15.

Cliquez pour agrandir l'image
Traversée de Ste Eulalie en Born


Cliquez pour agrandir l'image
Dernière ligne droite vers Mimizan


Nous arrivons trop tard pour nous enregistrer à la réception qui vient juste de fermer (on nous fait signe à l'intérieur) ; nous allons donc nous installer avant d'aller en terrasse au snack du camping.  Nous discutons avec un campeur de Châteauroux, un peu étonné de voir pas mal de voyageurs à vélo dans le camping. Nous lui apprenons que nous sommes sur la véloroute de l'Atlantique ou Eurovélo1.
Le repas terminé, direction la douche puis nous nous couchons (22h30)

Ce soir, nous dormons à 5 km de l'océan Atlantique, près de l'étang d'Aureilhan.

Cliquez pour agrandir l'image
Installation de nos tentes


Cliquez pour agrandir l'image
Repas en terrasse


L'étape a été belle, roulante. Les Landes, c'est plein de lignes droites mais on s'attendait à plus de forêts. C'est en fait assez artificiel en raison de l'exploitation industrielle de la forêt.  Nous avons apprécié le calme avant de rejoindre la partie plus proche des côtes, très touristique et très fréquentée en cette saison. Désormais, depuis Parentis en Born,  nous voilà sur l'Eurovélo1 que nous allons suivre jusqu'à la frontière avec l'Espagne.


Cliquez pour visionner le diaporama