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Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.
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Réveil 8h30. Il a plu un peu avant le lever et le ciel est bien gris. D'ailleurs, sur la carte météo affichée à la réception du camping, nous voyons bien que nous sommes dans le seul endroit gris de France. Nous nous préparons et allons payer notre nuit, à 9h30, avant de partir.
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Direction le centre de Mimizan, assez touristique. Nous nous arrêtons dans une boulangerie pour le petit déjeuner. Apparemment, ils ont eu le prix du meilleur croissant des Landes. On en achète, avec également un gros gâteau à l'Armagnac. Nous allons ensuite nous installer sur un banc au pied de l'église pour manger tout cela.
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Pour sortir de Mimizan, ce n'est pas évident de trouver la bonne route. Ça roule, il y a pas mal de sens uniques et nous ne trouvons pas tout de suite la piste cyclable. Nous la récupérons enfin et c'est parti pour quelques kilomètres jusqu'à Mimizan Plage, à travers bois et lotissements.
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Nous arrivons en vue de l'Océan Atlantique, après avoir gravi les dunes côtières. L'occasion d'une petite pause histoire de marquer le coup, les pieds au bord de l'eau.
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 | Arrivée devant l'Océan Atlantique
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 | Devant l'océan
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Nous quittons la ville direction le sud. L'Eurovélo1 est désormais très bien signalée ; nous n'avons plus qu'à suivre la côte à l'intérieur des pinèdes, à une bonne centaine de mètres de la côte, derrière les dunes. De nombreux chemins perpendiculaires, numérotés, permettent de rejoindre le bord de l'eau.
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Désormais, c'est plein de cyclistes. Les voyageurs avec sacoches sont peu nombreux, nous rencontrons davantage de vacanciers qui se dirigent sûrement vers des plages plus sauvages, plus loin des villes côtières. La voie verte possède un revêtement lisse, très roulant. Le relief est très facile mais ce n'est pas tout plat, il faut bien suivre l'ondulation des dunes occasionnant plein de petites bosses.
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L'Eurovélo1 entre Mimizan et Contis
Nous arrivons à Contis après une heure de pédalage et environ 20 kilomètres parcourus sous les bois. Nous faisons un petit tour dans la ville suivie d'une pause près de la plage ; nous nous arrêtons à un petit marché puis à la supérette située juste en face afin d'acheter de quoi manger pour midi. Nous irons pique-niquer un peu plus loin en forêt.
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A la sortie de la ville, nous repartons dans les bois sur la voie verte. Nous n'avons qu'à nous laisser guider par le bitume, c'est tout droit. Le parcours est toujours aussi agréable. La bruyère sous les arbres apporte de la couleur. Nous faisons quelques kilomètres supplémentaires avant de nous poser dans un petit chemin perpendiculaire à la voie verte. Nous restons un long moment à manger et à observer au loin les cyclistes de passage. Ça parle de toutes les langues par ici…
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Il nous faut bien repartir. La première partie de l'après-midi est similaire à la matinée : voie verte dans les pins, légèrement bosselée à cause des dunes, très peu d'habitat. Nous avançons vite, le parcours est adéquat pour faire des pointes de vitesse. Nous commençons à doubler et redoubler certains cyclistes, au gré de nos pauses respectives.
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 | Toujours sur la voie verte
Au bout d'une vingtaine de kilomètres, afin de changer un peu, nous faisons un crochet aller et retour vers St Girons Plage, pas très loin de notre parcours. L'occasion d'observer de nouveau l'océan Atlantique et ses baigneurs. Le ciel est assez noir à l'horizon. Espérons que les nuages menaçants resteront cantonnés au-dessus de l'eau.
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Pause à St Girons Plage, pour changer des arbres
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C'est reparti ensuite jusqu'aux abords de l'étang de Léon. Là, nous décidons de faire une entorse au parcours officiel de l'Eurovélo1. Plutôt que de contourner l'étang par l'est, par la ville de Léon, ce qui occasionnerait un long détour, nous choisissons de « couper » par l'ouest entre l'étang et l'océan.
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Après avoir longé un centre naturiste, la voie verte s'arrête et nous revoilà sur de petites routes. Ça change un peu. Il y a toujours autant de touristes et un invariant : les forêts de pins.
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Nous atteignons Moliets et Maa. C'est notre premier village « ancien » depuis Mimizan, avec une architecture basque qui commence à faire son apparition ; voici les premières maisons à pans de bois colorés. C'est dans ce village que nous devons rejoindre la Vélodyssée, normalement en sortie de l'autre côté du village.
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Nous nous retrouvons finalement sur la route principale, très fréquentée, devant un parc d'attractions. On espère bifurquer vers la voie verte mais on se retrouve à quitter Moliets et Maa par la mauvaise sortie. Au lieu de faire demi-tour, nous décidons de continuer sur la route et de rejoindre la voie verte au village suivant, trois kilomètres plus loin.
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La circulation est infernale, c'est l'heure de sortie des plages et certains automobilistes osent parfois des dépassements un peu hasardeux, avec des véhicules arrivant en face. Nous sommes soulagés, une fois arrivés au cœur de Messanges, à l'abri sur une placette. Nous nous arrêtons d'ailleurs manger à une boulangerie.
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Cette fois-ci, on prend le temps de rejoindre la voie verte, on ne veut pas nous retrouver encore une fois sur cette route. C'est chose faite assez facilement au bout du compte ; cette fois-ci nous ne voulons plus la perdre. Elle aussi se trouve très fréquentée à cette heure et cela crée quelques encombrements à l'approche des carrefours routiers.
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Agréable voie verte entre Messanges et Seignosse-Océan
Après l'intermède routier, nous retrouvons le plaisir de rouler en toute sécurité. Qui plus est, nous avons un léger vent favorable et le soleil pointe enfin le bout de son nez en cette fin d'après-midi. Nous ressortons même la casquette. Nous passons aux abords de Vieux-Boucau puis, en suivant de près une route, nous arrivons à Seignosse-Océan. Le parcours va alors changer de physionomie et devenir plus urbain. Sur une dizaine de kilomètres environ, nous passons Seignosse Océan, Hossegor puis Capbreton. A Hossegor, nous faisons une pause « glace » dans un centre-ville noir de monde.
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 | Près des plages de Hossegor
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|  | Le pays basque approche
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 | Le centre ville de Hossegor
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|  | pause glace
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A Capbreton, la voie verte, bien aménagée, contourne le canal d'Hossegor puis le port. Nous nous perdons toutefois en sortie de ville, d'autant plus qu'une jeune conductrice s'était garée sur la voie verte et a commencé à reculer alors qu'on arrivait.
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Capbreton : le port et les rives du Boudigau
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Encore 5 kilomètres jusqu'à Labenne Océan, où nous comptions nous arrêter pour ce soir et profiter un peu de la plage. Nous passons devant le camping municipal : immense, plein de monde, de musique. Du coup, ça ne nous tente pas, on préfère être au calme. Nous continuons jusqu'à la ville suivante, Ondres.
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Là, il y a plusieurs campings, mais ce n'est pas pour autant facile. Le premier est un 4 étoiles ; nous continuons. Dans le deuxième, nous sommes prêts à nous installer mais il s'agit d'un camping réservé à une clientèle de bénéficiaires de tarifs CCAS. Nous repartons donc.
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Nous arrivons à un troisième camping à l'autre bout de la ville après une montée très raide. Il faut dire que la longue traversée des Landes est terminée, nous apercevons même les Pyrénées au loin…
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Une fois arrivés devant l'entrée, nous découvrons que ce camping est un 5 étoiles… Tant pis, il est 20h30 et nous choisissons de rester là pour ce soir. C'est assez cher (40€ sans tarifs préférentiels pour cyclistes). L'accueil est très sympathique, on a même droit à un bracelet.
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Pour ce prix, il y a tout sur place : piscine, restaurant, jeux. Il s'agit d'un petit complexe touristique assez calme hormis, pour l'heure, près des jeux pour enfants.
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Nous nous installons sur les emplacements réservés aux tentes, faisons un rapide tour du propriétaire, repérons les sanitaires (y a-t-il des prises électriques faciles d'accès pour recharger les batteries de l'appareil photo ?) Certains ferment à 22h !
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Nous allons ensuite au restaurant pour le repas du soir. Les serveuses sont très accueillantes et nous conseillent, en dessert, une de leurs spécialités, le tiramisu au Nutella. C'est original mais ça ne vaut pas le vrai tiramisu.
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Nous allons ensuite « au lit » après la douche. C'en est fini des Landes. Dès demain, les paysages vont changer et devenir, du même coup, plus vallonnés. Nous attaquons le Pays Basque avant d'entrer en Espagne. Pour l'instant, pas de problème de températures trop élevées ; c'est parfait pour pédaler. |
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