18/07/11 : Litomerice -> Kleinzschachwitz - 111,70 km - 6 h 12 m 50 s - 17,97 km/h - 790 m de dénivelé positif

17/07/11 : Prague -> Litomerice
19/07/11 : Kleinzschachwitz -> Strehla


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Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.













Le matin, il ne pleut plus. nous nous préparons quand une femme de ménage nous indique d'aller au restaurant du camping pour payer notre nuit (vu l'heure d'arrivée, nous n'avons pas payé la veille). Nous payons et en profitons pour prendre notre petit déjeuner. Ce camping est le rendez-vous des nordiques : il y a plein de danois et suédois.

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Puis nous allons faire une petite visite de Litoměřice. Nous avons entraperçu le centre-ville la veille, mais il faisait nuit. Celui-ci vaut le coup, il est même classé au patrimoine mondial de l'humanité.

Toujours une grande place carrée avec la mairie, l'église et l'architecture typiquement tchèque ; quelques rues pittoresques nous conduisent à la cathédrale.

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Litoměřice : la place centrale


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Litoměřice : le château – la cathédrale St Etienne


Nous redescendons ensuite le long de l'Elbe; comme hier, le parcours alterne belles voies vertes récentes et chemins de terre; ces derniers sont boueux à cause de la pluie de la nuit, et on doit parfois franchir de belles flaques d'eau. Par endroits il faut cependant rejoindre la route principale. Nous longeons également d'assez près une voie ferrée.

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Au fur et à mesure que nous avançons, le paysage de part et d'autre de l'Elbe devient de plus en plus escarpé ; nous nous rappelons certaines séquences du Danube autrichien de l'an dernier.

Nous croisons de nouveau pas mal de cyclistes itinérants, surtout des Allemands. Nous croiserons un couple d'Allemands à de multiples reprises. Ils font Prague-Dresde.

Nous traversons peu de villages ce matin; ces derniers sont sur la route principale, que nous évitons par la voie verte.

A Církvice, nous avons le choix entre la route principale, plate, et l'itinéraire officiel par une petite route vallonnée. Nous optons pour la route principale.








La vallée de l'Elbe continue à se resserrer, le paysage est magnifique avec ses collines boisées parsemées de nombreuses petites maisons.

Nous passons devant le château de Schrekenstein puis arrivons finalement à Ústí nad Labem.

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Ústí nad Labem est une grande ville avec de nombreuses usines au bord de l'Elbe et d'immenses quartiers d'immeubles sur les collines. Nous pénétrons dans le centre d'Ústí qui est assez "moderne" ; peu de monuments, plutôt de nombreux bâtiments construits à l'époque soviétique et plus récemment. Sur la grande place principale, nous nous arrêtons dans un restaurant mexicain. Ça nous changera un peu.
Nous mangeons copieusement, puis faisons un petit tour dans les rues avoisinantes et reprenons notre chemin.

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Ústí nad Labem : la place centrale


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Ústí nad Labem : un centre mélangeant moderne et ancien – des périphéries industrielles








Nous quittons ensuite la ville par une zone industrielle puis le paysage redevient campagnard . A Veltířov, nous devons grimper une côte à 16%.

Nous y parvenons sans descendre de nos vélos. En haut nos deux allemands finissent de monter la côte à pieds et nous lancent des "Tour de France" et "Jacques Anquetil".

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Après ce passage, nous redescendons peu après et empruntons encore une belle voie verte toute plate au bord de l'Elbe. Dommage qu'il y ait la voie ferrée pas très loin (mais bon, nous sommes dans une vallée encaissée, toutes les infrastructures sont accolées les unes aux autres) et ces horribles barrières blanches et rouges.

La voie verte s'interrompt brutalement alors que nous entrons dans le territoire (Okres) de Děčin, panneau à l'appui. Nous reprenons donc la route...

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Nous traversons quelques petits villages puis arrivons à Děčin, autre ville industrielle (et donc industries le long de l'Elbe, immeubles sur les collines); Il y a également un château sur un haut promontoire avec à son pied la plus échelle ancienne échelle de crues d'Europe centrale. La crue de l'Elbe de 2002 a dû faire beaucoup de dégâts.

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Le château de  Děčin


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Vue générale de la ville à flanc des monts métallifères


Le centre-ville historique de Děčin est petit mais coloré, blotti derrière le château. Nous y faisons une pause goûter, assez copieuse, car il faut écouler nos couronnes tchèques avant de passer en Allemagne. La serveuse est débordée car seule pour de nombreux clients.

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Děčin : sur la place où nous avons pris notre dernier goûter tchèque


Vers 17h30, nous quittons Děčin et, sur le pont nous faisant passer rive gauche, retrouvons nos deux Allemands qui sont à la recherche d'un office de tourisme ; ils cherchent à passer la nuit ici.

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Nous, nous cherchons à nous rapprocher de Dresde; les 10 derniers kilomètres tchèques sont très calmes, au milieu de la vallée encaissée.

Désormais, nous saluons les cyclistes avec sacoches par un "Hallo" allemand alors que ceux sans sacoche ont droit à un "Ajoy" tchèque.

Enfin, voici la frontière. Nous nous y arrêtons un instant mais il se met à pleuvoir. Du coup, nous rentrons nous protéger sous un pont de voie ferrée pile où nous nous trouvons. Le sol est en pente et nos vélos tiennent difficilement avec les béquilles. Le vélo d'Arnaud finit par tomber, heureusement il arrive à le rattraper de justesse. Nous devons manipuler nos vélos pour trouver le bon équilibre et, durant l'un de ces déplacements, Arnaud entend un grand craquement sur son vélo : sa béquille s'est cassée. Aïe, c'est irréparable ! La prochaine grosse ville n'est que demain (Dresde), il faudra attendre jusque là pour faire réparer le vélo. En attendant, il faudra le faire tenir sur des murs, ou des poteaux …

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Mésaventure à la frontière tchéco-allemande









Passées cette mésaventure et la pluie, nous repartons côté Allemand. Revoici les routes proprettes, de qualité irréprochable. Nous entrons en Saxe et plus particulièrement dans cette région appelée la Suisse saxonne pour sa ressemblance niveaux paysages avec la Suisse.

Nous traversons de petits villages linéaires dominés par des monts rocheux.

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A partir de Bad Schandau, la vallée commence doucement à s'élargir. Nous empruntons ensuite une route vallonnée jusqu'à Konigstein dominée par une imposante forteresse.

Après Konigstein on veut "couper" car l'Elbe fait un gros méandre mais vu la pente de la route en question, on choisit de rester sur l'itinéraire. Nous ne le regrettons pas car les paysages sont magnifiques et très verdoyants ; on se croirait effectivement dans la campagne suisse...

Il faut ensuite attendre longuement à un passage à niveau, le passage de deux trains (les barrières s'abaissent très en amont du passage du train), puis emprunter un chemin en forêt.







Peu après, vers 19h, nous nous perdons.

Il faut dire que nous ne sommes pas encore habitués à la signalétique allemande, les panneaux sont assez petits et peu visibles contrairement à ceux de République Tchèque.

Le chemin pris par erreur est au début carrossable, puis petit à petit sa qualité et sa largeur se dégradent. Nous avançons maintenant au milieu des  hautes herbes et des orties, ça pique. Il faut parfois en arracher pour passer. Il y a même un gué à traverser !

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Et par dessus le marché, il est déjà presque 20h! Matthieu est mort de rire, il va voir devant si on peut passer. Nous sommes en fait là où le chemin est le pire; quelques mètres plus tard, nous découvrons avec soulagement que notre chemin débouche sur la route. Nous vérifions tout de même si nous ne sommes pas crevés, mais non, heureusement nous ne le sommes pas !

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Progression dans la jungle, parmi les orties plus hautes que nous


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Sur la route désormais, on avance vite tout en suivant l'Elbe ; nous passons devant Pirna et ne prenons pas le temps de rentrer visiter. Nous rentrons ensuite, petit à petit, en périphérie de Dresde. Nous faisons encore 10km, croisons au passage trois voyageurs à vélo et discutons un instant avec eux : ils vont vers Hambourg.







Du coup, à Kleinzschachwitz, nous avons failli louper notre camping ; une pancarte peu visible que nous avons vue par hasard nous a heureusement alertés.

A cette heure (20h45), la réception est fermée. Le camping est très calme, c'est une pelouse parsemée d'arbres.  Nous nous installons là où il n'y a personne ; pendant que nous montons les tentes, Arnaud s'aperçoit qu'il y a une voiture immatriculée en France, elle est garée sur le chemin d'à côté.

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Un jeune couple mange à côté de leur tente, pas très loin de la voiture; ils ne parlent pas fort, nous n'arrivons pas à entendre si se sont eux les français ... peut être font-ils exprès de ne pas parler très fort, pour que l'on ne les remarque pas ? En fait non, c'était des allemands. La voiture française appartenait à un autre couple, que nous,leur tente était de l'autre côté du chemin.

Nous allons nous doucher puis, pour la 1e fois, nous sortons nos réchauds. Le repas, ce sera une soupe et un plat de nouilles mangés dehors, sur une table de pique-nique, en pleine nuit.


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