07/06/14 : Mer -> Tours -> Saint Cyr - 101,08 km - 6 h 06 m 22 s - 16,60 km/h - 300 m de dénivelé positif

Introduction
08/06/14 : Saint Cyr -> Chef Boutonne


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Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.



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Pour notre grand départ, réveil à 7h. Il ne s'agit pas de rater notre train à 8h08 en gare de Mer. Après un bon petit déjeuner, le réglage des derniers préparatifs, nous voilà partis, chacun de notre côté, direction la gare de Mer. Le vélo n'est pas trop lourd, la mise en route n'est dons pas trop difficile.
Le ciel est par contre assez noir, orageux. Espérons que nous ne serons pas trop perturbés durant le voyage.








Le trajet en train dure 50 minutes, que nous partageons en partie avec deux hommes complètement ivres et racontant n'importe quoi. L'un d'eux est pourtant habillé de façon élégante, façon jazzman, avec cravate, et passe son temps à mettre une canette de bière sur sa tête…
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A notre arrivée à Tours, nous sentons quelques gouttes de pluie alors nous mettons d'emblée les protections de nos sacoches.

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Arrivée à Tours


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Les premiers kilomètres dans Tours nous sont connus puisqu'il s'agit de la Loire à Vélo, par l'avenue de Grammont et le lac de la Bergeronnerie ; nous suivons en grande partie les rails du nouveau tramway de Tours.








Nous terminons la traversée de l'agglomération tourangelle par Joué les Tours. Au final, le parcours a été intuitif, en grande partie sur des aménagements cyclables. Nous sortons de l'agglomération sans encombre sur le coup des 10h.
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Désormais en pleine campagne, les aménagements cyclables continuent jusqu'à Monts où nous rejoignons la vallée de l'Indre.

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La route entre Joué les Tours et Monts


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Monts


La rivière est assez bucolique, dans un vallon encaissé avec de nombreux moulins à eau. Nous la suivons jusqu'à Pont de Ruan. Nous sentons toujours l'influence de Tours, de nombreux lotissements sont en construction un peu partout.

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L'Indre à Artannes


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Entrée à Pont de Ruan


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Après cette ville, nous sortons de la vallée de l'Indre pour entamer une vingtaine de kilomètres de transition avant de rejoindre une autre vallée, celle de la Vienne. Le paysage est désormais complètement rural, essentiellement composé de champs  avec de temps en temps quelques bois et prés. Nous sommes donc pas mal au soleil, d'autant plus que le temps orageux du matin s'est arrêté.
Côté relief, ce n'est pas tout plat. De nombreux faux-plats ponctuent le parcours et Arnaud, qui n'a pas fait de vélo depuis un certain temps, le ressent. Vers St Epain, nous traversons la Manse, rivière un peu plus encaissée que les autres. Donc, belle descente suivie d'une belle montée.

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Saint Epain : Eglise et son porche


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Bien qu'il soit 12h30, nous décidons de continuer encore un peu avant de manger. Nous poursuivons jusqu'au village suivant, Noyant de Touraine.









On a presque parcouru le village entier, en pleine chaleur, lorsque nous voyons un bar-restaurant ouvert. Il est 13h20, nous demandons s'ils servent encore « Servir quoi » nous répond le propriétaire. En jouant sur l'humour.  Nous nous installons, nous sommes seuls à manger. Derrière, nous entendons sa femme à la cuisine qui est pressée d'avoir  terminé le service, vu l'heure.  Nous sommes d'ailleurs servis assez vite.

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Le propriétaire a vraiment un humour particulier. « Echec et mat » en nous apportant la moutarde, « Cui Cui » en nous apportant nos steaks cuits. Il nous demande quel voyage on fait. Contrairement à beaucoup, il nous répond « ah, c'est peinard comme étapes ».









Pendant que nous mangeons d'autres personnes arrivent et hésitent sur le choix des plats, puis repartent. Cela énerve le propriétaire qui râle de nombreuses fois « jamais contents » « puisque c'est comme ça, service terminé, ça leur apprendra ».Cela dit, ce n'est qu'un modeste restaurant de bourg à la cuisine basique.

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Nous repartons sur de toutes petites routes et mettons immédiatement de la crème solaire. Le ciel est désormais totalement dégagé. Nous faisons 8 kilomètres vallonnés jusqu'à Nouâtre et rejoignons la vallée de la Vienne.

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Nouâtre


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Pause dans le cimetière de Nouâtre


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La Vienne à Nouâtre


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Nous n'avons plus, désormais, qu'à remonter son cours, sur sa rive gauche, aux routes les moins fréquentées. La vallée de la Vienne est parfois encaissée et laisse apparaître par endroits quelques falaises et petites collines aux alentours, que nous n'avons pas à grimper. Notre route est désormais plus plate malgré quelques petites montées.









Arnaud souffre de plus en plus, il a mal à un genou et pédale plus lentement. On fait de nombreuses pauses, parfois au soleil car il y a souvent peu d'ombre.

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Après Ports sur Vienne, la route est coupée à cause des travaux de la LGV tours-Bordeaux. Une déviation, avec rallongement de 6km à travers les collines, est mise en place. Nous hésitons. Un voisin arrive et nous parle dans un français très basique et haché. Il croit que nous ne sommes pas français… Il nous dit que la route est coupée mais qu'il a vu des gens essayer de passer et ne pas revenir. Il y a peut-être moyen de passer.









Nous essayons et, en fait, arrivons à passer. Le pont est presque fini. Certes, ce n'est pas praticable en restant sur le vélo, mais ça passe.

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Après Antogny le Tillac, dernier village d'Indre-et-Loire traversé, nous croisons pas mal de voitures immatriculées « 41 » alors que nous nous apprêtons à pénétrer dans la Vienne, quittant du même coup la région Centre pour la région Poitou-Charentes. Nous passons Dangé St Romain.

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Antogny le Tillac


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Passage dans la Vienne



S'en suivent 15 kilomètres plats, très longs pour Arnaud avec de nombreuses pauses, qui nous occasionnent quelques vues sur la Vienne. Après un crochet par Antran alors que le ciel se recouvre (sans nuages noirs), nous pénétrons à Châtellerault. Sur le coup des 17h30.

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Sur la route de Châtellerault


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Antran


Nous entrons par les zones industrielles avant de nous balader dans le centre-ville., dans les rues commerçantes. Nous nous arrêtons manger une glace, à l'ombre, sur une place avec quelques marches. Un peu plus loin, sur la grande place de la mairie, nouvelle pause, boisson fraîche cette fois-ci achetée dans une supérette.

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Le pont Henri IV sur la Vienne et ses 2 tours


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L'église St Jacques


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Le centre-ville piétonnier


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Place Emile Zola


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Nous quittons la ville par les quartiers HLM vers 19h15. Après cette longue pause, nous sentons la différence niveau température ; c'est plus agréable de pédaler désormais et nous avançons mieux. Qui plus est, nous traversons des milieux plus boisés, en remontant maintenant la vallée du Clain.

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Nous pédalons donc plus vite et avons moins besoin de nous arrêter. Nous passons Cenon sur Vienne puis une série de zones d'urbanisme assez diffus. Nous passons près des ruines du Vieux-Poitiers puis à proximité du site de la bataille de Poitiers où Charles Martel a vaincu les Arabes en 732.









On approche de St Cyr et de son lac tandis que le relief s'accentue un peu. On voulait au départ aller camper à Dissay, un peu plus loin. Mais, n'étant pas sûrs de trouver à manger, nous nous arrêtons finalement au camping du lac de St Cyr, au sein d'une base de loisirs où un restaurant est présent.

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A notre arrivée à 20h30, on nous confirme que le snack est ouvert mais qu'il y a 100 personnes à servir, du fait de l'arrivée de groupes. Ils servent tant qu'il y a du monde. Ça nous changera de ce midi !









Nous nous installons puis allons au snack vers 21h30.L'ambiance est festive. C'est bondé, le serveur hésite à nous recevoir, nous disant qu'il faudra patienter longtemps, au moins ¾ d'heure.  Ils ont eu du retard avec les groupes, qui sont arrivés plus tard que prévu à cause de la chaleur. Ce n'est pas grave pour nous, nous avons le temps et nous ne pouvons pas aller manger ailleurs.

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Au bout de 15 minutes, on nous apporte notre verre de Coca Cola, au hasard (c'était bien ce qu'on avait commandé ». A 22h20, on vient enfin prendre notre commande, chacun la même pizza pour faire au plus simple. Nous sommes servis à 23h.
Nous mangeons rapidement, puis prenons notre douche et allons nous coucher, alors que de fines gouttes de pluie font leur apparition.



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