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Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.
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Ce matin, il fait beau. Après le séchage des tentes, nous partons aux alentours de 10h. Nous n'avons pas payé le camping.
Nous reprenons la voie verte longeant l'Elbe direction Dresde. Au passage, nous admirons le château de Pillnitz : c'est ici que, durant la Révolution française, s'est décidée une coalition pour venir en aide à Louis XVI.
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 | Le château de Pillnitz
Que de vélos ce matin ; limite, ça bouchonnait par endroits.
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Sur la route, nous apercevons une boulangerie; Et si on y prenait notre petit déjeuner? c'est l'occasion de redécouvrir les pâtisseries allemandes. (il faut dire qu'il n'y a pas de boulangerie en République Tchèque...)
Comme souvent le matin, nous prenons chacun deux viennoiseries et une boisson, aujourd'hui jus d'orange pour Arnaud, lait au chocolat pour Matthieu. Arnaud est en train de manger une de ses viennoiseries, quand Matthieu, on ne sait pas comment, donne un grand coup sur la bouteille de jus d'orange. Arnaud en a partout sur les jambes ... ça colle !
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Arnaud est mort de rire, tellement qu'en voulant boire le peu qu'il lui restait de jus d'orange, ça ne passe pas par la gorge, mais par le nez ! Un jet de jus d'orange provenant de son nez, qu'il prend soin d'éviter, il y en a partout par terre ! Matthieu donne de l'argent à Arnaud pour qu'il puisse se racheter une boisson. Il prend finalement un coca, qu'il boira plus tard !
Après ce petit déjeuner mouvementé (qu'ont dû penser les autres clients installés à côté ?) , nous repartons.
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Encore quelques minutes et nous voyons petit à petit approcher Dresde. Dresde est une ville importante, surnommée la Florence de l'Elbe en raison de son patrimoine historique. Pendant la seconde Guerre mondiale, le centre a été détruit à 90%, laissant encore de nos jours un traumatisme que l'on ne retrouve nulle part ailleurs en Allemagne.
Pour effacer cette plaie, des bâtiments à l'architecture ancienne sont encore de nos jours en reconstruction dans le centre de Dresde (alors que d'autre villes ont choisi de reconstruire un centre plus moderne). Cette reconstruction a surtout lieu depuis la réunification de l'Allemagne. Pendant la période communiste les ruines avaient été laissées en l'état.
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Le centre de Dresde est monumental bien que de nombreux monuments soient encore bien noirs (les dépenses vont plutôt dans la reconstruction des bâtiments détruits pendant la guerre),
Nous passons à travers les monuments à vélo, parmi les nombreux groupes de touristes. Nous laissons nos vélos pour rentrer dans la cour du château.
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 | Le Cortège des Princes, mosaïque en porcelaine de Saxe
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 | Sur la Place du Théâtre, derrière : la cathédrale de la Sainte Trinité (à gauche), le château (à droite)
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Le Zwinger (palais des rois de Saxe)
Nous partons ensuite à la recherche d'un réparateur de vélos pour la béquille d'Arnaud. On en repère un sur la carte du guide mais nous ne le trouvons pas. Nous retournons au centre-ville dans sa seconde partie, qui contraste fortement avec la première partie monumentale. Ici, c'est la partie reconstruite sous l'ère communiste, avec l'architecture qui va avec (heureusement relookée depuis pour plus de gaîté). Un office de tourisme nous renseigne à la fois sur un réparateur de vélos, sur un bureau de change pour des couronnes tchèques restantes et sur un bureau de poste.
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 | Le Palais de la Culture
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|  | L'Altmarkt (grossièrement rénové par les communistes)
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 | La Prager Straße
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|  | L'ancienne manufacture de tabacs Yenidze
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Nous faisons le bureau de change et la poste, puis allons manger un repas saxon : on dirait de la pâtée pour chats!
Après avoir mangé, nous reprenons la route. Encore un passage devant un point fort de Dresde, la Frauenkirche, reconstruite en 2004 ; le quartier tout autour est encore en reconstruction, c'est amusant de voir des chantiers de ce type car on n'assiste pas à cela en France (ni autre part d'ailleurs en Allemagne).
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La Frauenkirche et le quartier tout autour, encore en reconstruction à l'identique d'avant 1944
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Nous ressortons du centre-ville et prenons la direction de Cotta où se trouve le réparateur de vélos d'après l'office de tourisme. Ça ne nous dévie pas trop de notre route. Mais une fois là-bas, nous ne trouvons rien. Nous décidons finalement de reprendre la route et de voir en chemin.
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Nous suivons l'Elbe rive gauche, parfois de très près sur de petites voies vertes, parfois d'un peu plus loin sur une piste cyclable longeant une route. En tout cas c'est très roulant.
Le relief diminue et il n'y a presque plus de collines.
Nous faisons une pause au moulin de Gohlis, puis traversons l'Elbe près de Coswig alors que des moutons paissent tranquillement (et bruyamment) en contrebas. : contrairement à des fleuves comme la Loire, le lit de l'Elbe est assez étroit et profond, sans plages; les prés arrivent jusqu'au bord de l'eau.
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De Coswig à Meißen, nous parcourons 10 km verdoyants mais de plus en plus chauds. Heureusement une petite fontaine à eau originale est là! Les cyclistes sont quant à eux toujours aussi nombreux mais essentiellement allemands.
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A l'approche de Meißen, quelques collines commencent à se reformer. Elles sont recouvertes de vignobles. Nous arrivons peu après, vers 16h, en vue de la ville dominée par un imposant château surplombant l'Elbe. Bienvenue dans la capitale de la porcelaine allemande !
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 | Vue sur Meißen , son château et sa cathédrale surplombant l'Elbe
Nous décidons de rechercher un magasin de vélos et tombons immédiatement dessus, à peine 100m après être entrés dans la ville.
Arnaud achète et se fait installer une béquille identique à la précédente. Il en profite pour demander s'il y a des protections pour sacoches contre la pluie (il a oublié les siennes à Mer) mais non.
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Meißen : le réparateur de vélos et la place du marché
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 | Le centre-ville de Meißen : son réparateur de vélos providentiel, ses ruelles et sa grande et belle place centrale
Nous repartons ensuite visiter la ville qui est bien agréable. Sur une place, nous nous arrêtons prendre une glace : un gros chocolat liégeois.
Nous sortons de la ville par la rive gauche. Les paysages restent verdoyants. Toujours beaucoup de moutons au bord de l'Elbe, et maintenant des vaches. Vers 18h30, pause "prunes" au bord de la voie verte. Ça fait du bien.
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Balade au milieu des champs avant une pause « prunes » bien méritée
Nous passons ensuite au pied du château de Neuhirschstein puis traversons plusieurs petits villages, ce qui occasionne quelques bosses lorsqu'on s'éloigne de l'Elbe.
Vers 19h, nous arrivons à Riesa, plus industrielle que Meißen.
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Le château de Neuhirschtein surplombant l'Elbe, avant d'arriver à Riesa
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Après Riesa, nous perdons l'itinéraire, un panneau étant peu visible. On se reperd un peu plus loin mais on arrive tout de même à Strehla où se trouve notre camping pour ce soir.
Il faut encore parcourir 2km de chemin pavé le long de l'Elbe. Pendant ce temps, nous entendons les sirènes des pompiers (sûrement le départ de feu dans un champ à l'entrée du village, on avait entendu des crépitements en passant à côté).
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Enfin, voilà un panneau indiquant le camping, mais il y a une grosse montée. Du coup, avant de se lancer dans l'ascension, on demande confirmation au restaurant qui se trouve à côté de nous. Oui, il y a bien un camping plus haut, à côté de la piscine, à 200 mètres environ. Le restaurateur en profite pour nous dire qu'il loue aussi des chambres ...
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Nous grimpons donc la belle côte puis entrons au camping par la piscine. Celle-ci fermant à 20h30, nous n'avons pas pu en profiter. Dommage après une journée entière sous la chaleur.
Nous nous installons puis redescendons à pieds direction le restaurant ; au camping, il n'y a que le bar de la piscine ...
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La porte principale de la piscine est désormais fermée ; nous avons une clef pour sortir, mais nous nous trompons de porte. Le gérant de camping, qui est au bar en train de servir, après avoir difficilement compris ce que nous voulions, nous dit où se trouve la porte pour sortir. C'est une petite porte sur le côté. Nous sortons par celle-ci puis rejoignons le restaurant. Quand nous arrivons, les serveuses nous disent qu'elles ne servent plus; c'est fermé ! Il n'est est pourtant que 21h !!!
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Du coup, nous remontons et, comme la veille, sortons le réchaud. Ce sera encore soupe et nouilles ce soir.
Nous nous couchons ensuite, sans nous douter que c'est notre dernier jour de beau temps avant longtemps.
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