13/07/10 : Baume les Dames -> Mulhouse - 123,33 km - 6 h 29 m 54 s - 18,98 km/h - 600 m de dénivelé positif

12/07/10 - Ranchot -> Baume les Dames
14/07/10 - Mulhouse -> Kaiseraugst


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Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.





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Ayant pris un peu de retard la veille à cause du mauvais temps, il nous fallait aujourd'hui mettre les bouchées doubles pour arriver à Mulhouse, notre étape de ce jour.

Le réveil à Baume les Dames s'est fait sous la brume. Face à l'emplacement où nous avons passé la nuit, se trouvait un couple de français effectuant le parcours Dole-Budapest à vélo. Un peu comme nous; sauf qu'à ce stade de l'aventure, nous prévoyions toujours de nous arrêter à Vienne.
Nous les recroiserons à de multiples reprises jusqu'à Bâle.

Avant de partir de Baume les Dames, nous nous sommes arrêtés dans un supermarché afin d'acheter de quoi faire de la cuisine en cours de route. Nous disposions en effet d'un petit réchaud et s'il nous arrivait une nouvelle fois d'être bloqué sous un porche pour cause de pluie, nous pourrions toujours en profiter pour prendre un repas.


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La matinée, jusqu'à l'Isle sur le Doubs, s'est déroulée sereinement dans des paysages toujours grandioses. A noter quelques côtes du côté de Clerval, mais rien de bien méchant. Nous avons alors recroisé pour la dernière fois le père et son fils qui sont descendus du train comme nous à Châlon.
Arrivés à l'Isle sur le Doubs, nous avons étrenné le réchaud sur le terrain de football de la commune. Il recommençait à faire très chaud, nous en avons profité pour faire sécher nos tentes.

L'après-midi s'est déroulée sous la canicule, nous nous arrêtions remplir nos gourdes à de multiples reprises. A Colombier-Fontaine, des bénévoles préparant le 14 juilllet nous ont accueilli dans la salle des fêtes pour se désaltérer. Mais nous ne pouvions pas rester longtemps, nous avions encore beaucoup de route.


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Le château de Montbéliard


Vers 17h, nous sommes rentrés dans l'agglomération de Montbéliard où nous avons quitté définitivement le Doubs. Le contraste avec la campagne fut grand, bien plus qu'à Besançon. C'était l'heure de pointe, la traversée pour les vélos n'était pas encore terminée et il nous a fallu partager la route avec les voitures. Nous avons croisé de nombreux chantiers d'aménagements cyclables toutefois. Arrivés au centre-ville, direction l'office de tourisme pour obtenir des informations sur les campings jusqu'à Mulhouse. Mais comme ce n'était plus le département du Doubs, ils n'ont pas pu nous renseigner. Coup du hasard à l'office de tourisme, nous avons recroisé le couple rencontré le matin à Baume les dames. La sortie de Montbéliard s'est effectuée dans le bruit des voitures et camions. La véloroute était fermée sur une courte portion et l'itinéraire de déviation nous faisait longer des autoroutes. Sur le chemin, Arnaud perd sa casquette avec le vent et s'en aperçoit trop tard.









Un peu plus loin, autre blocage : un énorme arbre était tombé en travers, barrant à la fois la voie verte et le canal. Il nous a fallu le contourner en passant par le fossé, ce qui était assez difficile vu  le poids des sacoches. Surprise, lors de cet arrêt impromptu, nous recroisons encore une fois le même couple et l'homme tend une casquette, celle d'Arnaud.


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Les 40 km qui nous restaient à parcourir jusqu'à Mulhouse se sont déroulés sur des paysages à nouveau ouverts et plats. Finies les montagnes enserrant le chemin de halage. Après une traversée très rapide du territoire de Belfort, nous voici en Alsace, dans le Haut Rhin.






Lors d'une pause pour se désaltérer, nous avons croisé un alsacien qui faiait du vélo autour de chez lui. Nous avons discuté une bonne demi-heure avant de reprendre la route tous ensemble et tout en continuant à discuter. Il connaissait assez bien notre région des Châteaux de la Loire. Au bout d'un certain temps, il a fait demi-tour alors que nous continuions de plus belle pour arriver à Mulhouse. Bien que nous ayions déjà fait plus de 100 kilomètres, nous roulions à 28-30 km/h. Mulhouse étant une grande ville, nous avions peur que le camping ferme de bonne heure et que nous ne puissions plus rentrer. Nous avions eu une expérience malheureuse l'année dernière à Lyon.


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Finalement, lors de notre arrivée à 21h, il était encore ouvert. Nous y avons retrouvé le couple de Baume les dames.
Le soir, nous avons pris la direction le centre-ville de Mulhouse avec nos vélos, mais, poussés par la faim, nous n'avons rien vu du feu d'artifice en préférant rechercher de quoi manger.


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