02/07/12 : Valence -> Saint Just d'Ardèche - 117,14 km - 6 h 13 m 51 s - 18,80 km/h - 250 m de dénivelé positif

01/07/12 : Condrieu -> Valence
03/07/12 : Saint-Just -> Mérindol


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Ce matin, lorsque nous ouvrons les rideaux de notre chambre, il pleut. Nous regardons la météo à la télé, ils annoncent une amélioration. On se prépare puis on refait un petit tour dans Valence, sous la pluie. Nous reprenons les rues piétonnes, le grand mail qui délimite le centre (on le voit bien de par le bâti, plus récent et désordonné d'un côté). Une grande braderie a lieu mais elle a bien du mal à démarrer à cause de la pluie.

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Valence : la mairie et une rue piétonne


Pour le petit déjeuner, nous faisons nos achats dans une supérette (jus d'orange, pain et confiture) puis allons nous réfugier sous une halle couverte place Belat, au bout de la grande rue. On y prend notre petit déjeuner à l'abri, sous le regard des passants.

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Place Belat : la halle couverte et l'église St Jean-Baptiste


Nous quittons Valence par le Champ de Mars, grande esplanade arborée avec fontaines, belvédère et statues. Nous surplombons alors le Rhône. Nous rejoignons le fleuve coincés à côté de l'autoroute avant de franchir le tout récent Pont des Lônes.

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Le Champ de Mars


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Le pont des Lônes


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Nous revoilà en Ardèche. De ce côté, pas d'aménagement jalonné. On emprunte une petite route puis un chemin en graviers avec plain de flaques, le long d'une voie ferrée. Le point positif, c'est que la pluie s'estompe et qu'on aperçoit même de minces endroits de ciel bleu.

Nous rejoignons un peu plus loin la RD 86, ça roule modérément ici et c'est mieux que ce chemin.
Nous parvenons à Beauchastel, petit village à flanc de colline. Nous laissons les vélos en bas (on monte juste un petit peu jusqu'à une place) puis on continue à pied. C'est magnifique, les ruelles sont pittoresques, le village est truffé de ruelles en escaliers et de petites maisons en pierre. Les plantations embellissent encore davantage l'ensemble. Nous montons tout en haut où domine un donjon et d'où nous avons un beau point de vue sur la vallée. A la fin, lorsque nous regagnons nos vélos, un chaton ne veut plus nous quitter !

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Beauchastel


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Devant le village de Beauchastel









Quelques kilomètres après, nous voici à La Voulte sur Rhône. La ville basse est banale avec un mélange de bâti ancien et plus récent. La ville haute est plus pittoresque avec église et château. Nous restons en bas et déjeunons, vers 13h 30, dans un petit restaurant. Il n'y a qu'un menu du jour avec entrées en libre service au buffet. Derrière nous, un groupe de cadres commerciaux est en pleine discussion animée et haut perchée. Il n'arrêtent pas de parler de stratégie de ceci, de stratégie de cela, ...

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On sort du restaurant vers 14h45 et on repart. Nous traversons le Rhône d'où nous avons une jolie vue sur la Voulte. Nous revoilà en Drôme sur une voie verte toute neuve et magnifique jusqu'au Pouzin. Une partie de l'itinéraire traverse une zone Natura 2000 et l'enrobé employé est de couleur ocre pour moins faire « bitume ». Nous franchissons la Drôme par un beau pont, juste avant son embouchure. La confluence est naturelle cette fois-ci.

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Entre la Voulte et le Pouzin









A la fin de ces quelques kilomètres magnifiques, on repasse côté Ardèche et nous suivons la RD 86 jusqu'à Cruas. Il y a davantage de circulation par ici et des poids-lourds, surtout sur la première partie jusqu'à la bifurcation vers Privas. Attention dans les giratoires, les véhicules coupent parfois dans l'anneau. Jusqu'à Cruas, la route bordée de platanes contourne une montagne.

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L'entrée dans Cruas est un peu gâchée par une énorme cimenterie. Pourtant, le village est mignon. Nous laissons les vélos et parcourons les ruelles qui nous font de l'ombre. Eh oui, le soleil est revenu. Nous montons jusqu'au château en ruines, nous rentrons même dedans avant d'arriver tout en haut jusqu'au pied du donjon. Jolie vue bien qu'elle donne également sur une cimenterie (encore une autre, ça fait de ces saignées dans les montagnes ; Lafarge et Calcia sont présentes ici !) et sur une centrale nucléaire.

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Le château de Cruas...et la centrale nucléaire qui lui fait face


Nous redescendons et passons au pied de la centrale nucléaire. Là, nous rejoignons un chemin caillouteux au bord du Rhône, enfin son canal de dérivation.







Cela nous conduit jusqu'à Rochemaure. Là, une grande fontaine d'eau potable coule au bord de la route. Plein de gens sont arrêtés et remplissent des cageots de bouteilles. Pratique ! On demande par précaution si cette eau est bien potable et lorsque nous en avons la confirmation, nous remplissons nos gourdes.  Nous rencontrons un papy qui vient vers nous, attiré par nos vélos. Il faisait beaucoup de vélo autrefois mais il a été renversé par un chauffard et marche désormais avec une canne. On sent qu'on approche du sud, les gens commencent à en avoir l'accent.

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La sortie de Rochemaure est difficile à cause d'une circulation intense, surtout sur le pont franchissant la Rhône où le vent nous ralentit (le mistral, qui souffle vers le sud). Une fois le Rhône franchi, alors que nous sommes à quelques kilomètres de Montélimar, nous bifurquons sur une voie verte : sur une digue du Rhône canalisé (donc en hauteur) puis en contrebas, près du ruisseau récupérant les fuites d'eau du canal. La végétation est luxuriante le long de ce petit cours d'eau. On avance bien (avec le vent dans le dos en plus), l'enrobé est parfaitement lisse. Cela dure bien 10 kilomètres environ. Nous passons devant Viviers puis nous voilà sur une petite route qui nous amène face à la corniche de Donzère. Nous faisons une pause pour admirer le paysage.

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La voie verte au large de Montélimar


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La corniche de Donzère










Nous traversons ensuite la Rhône sur un vieux pont étroit et nous nous retrouvons sur un chemin au bord de l'eau. Un peu plus loin, il faut traverser le fleuve de nouveau, cette fois-ci au droit d'un barrage. Nous avons subitement un fort mistral lors de la traversée.

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Nous voilà alors dans la plaine de Pierrelatte, entre Rhône et canal. Nous avançons sur de petites routes à travers bois, champs et vergers. Nous apercevons au loin les cheminées de la centrale nucléaire de Pierrelatte. Nous suivons tout d'abord la direction de Bourg St Andéol. A Lapalud, petit morceau de RN7 (à 19h30, ça ne roule pas trop) avant de reprendre les petites routes. Nous profitons d'un grand verger plein d'abricotiers pour faire une pause. Ils sont délicieux à manger et ça fait du bien, on n'a pas goûté.

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La plaine de Pierrelatte









Nous parvenons au bout de quelques kilomètres à un long pont sur la Rhône et débordant sur la prairie (à cause de l'eau déviée par la canal sûrement). Nous voilà de l'autre côté à Pont St Esprit, dans le Gard, en Languedoc-Roussillon. Nous faisons un rapide tour de la ville avant d'entamer la recherche d'un camping.

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La ville est constituée d'un cœur avec de vieilles ruelles très étroites, pour s'abriter du Soleil, et d'un large mail entourant ce cœur, ombragé par de gros platanes ; c'est sur ce mail que se situent la plupart des commerces et où les gens se retrouvent, assis autour d'un café.

On demande où se trouve le camping mais apparemment, il a fermé il y a quelques années. Tout le monde nous renvoie 3-4 km plus au nord, le long de la vallée de l'Ardèche bordée de plusieurs campings avec restaurants et guinguettes.

On repart donc jusqu'à St Just sur Ardèche. Sitôt l'Ardèche franchie, on trouve immédiatement, du haut du pont, un petit camping au bord de la rivière. Nous y allons, les responsables sont très accueillants et nous font même un petit prix. Comme il est déjà 21h, ils nous conseillent d'aller manger au restaurant d'à côté et de monter nos tentes en revenant. C'est ce que nous faisons.








Lorsque nous finissons le repas, il fait déjà nuit. Nous montons les tentes en les éclairant avec les lumières des vélos.
Après, douches et au lit.

Finalement, la journée avait débuté sous la pluie mais le soleil est revenu , sans que ce soit encore la canicule. Demain sera un autre jour, nous attaquerons les premières montées dans le Lubéron.
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