04/07/12 : Mérindol -> La Verdière - 89,75 km - 5 h 45 m 53 s - 15,57 km/h - 940 m de dénivelé positif

03/07/12 : Saint-Just -> Mérindol
05/07/12 : La Verdière -> Fayence


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Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.



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Le groupe de jeunes ayant loué le gîte a fait pas mal de bruit ; le repas s'est éternisé puis ils se sont mis à jouer de la guitare. Matthieu a dû déplacer sa tente vers 1h30. Arnaud, de son côté, n'a rien entendu avec ses boules Quiès.







Nous nous réveillons vers 8h puis, vers 9h, nous sommes prêts à partir. Nous retournons à Mérindol par la même route que la veille et nous nous installons à la terrasse d'un café. Ce village semble un peu touristique, il y a pas mal de petits cafés. Nous nous installons en terrasse et profitons d'un jus de citron maison, très bon.

Ça nous fera des vitamines car nous savons que nous allons attaquer, pour plusieurs jours, un parcours bien plus vallonné.

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Nous reprenons nos vélos et 50 mètres plus loin, alors que nous prenons à gauche, le relief s'accentue brusquement.
Nous voilà peu après dans la garrigue, le paysage est parsemé d'arbres et de cyprès proche des zones bâties ; l'habitat devient clairsemé mais toujours très présent : plein de petites maisons partout, cachées derrière les arbres.. Nous sommes à flanc de montagne, ça monte et ça descend sans arrêt, dès que nous traversons une petite vallée.

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Entre Mérindol et Lauris, ça grimpe et c'est sec


Au bout d'une dizaine de kilomètres, nous parvenons à Lauris. Un dernier effort et nous laissons nos vélos près d'une fontaine. Nous allons ensuite visiter le village à pied. Celui-ci comporte de magnifiques ruelles ainsi qu'un château. De sa terrasse, nous dominons la plaine de la Durance.
Au retour, on se perd même dans les ruelles pour retrouver nos vélos.

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Lauris : une fontaine


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le village et les jardins du château sur une terrasse


A la sortie de Lauris, on vise un cimetière pour remplir les gourdes d'eau bien fraîche mais l'eau est non potable. Dommage.

Nous prenons ensuite la direction de Lourmarin à 4 km de là, par une départementale au relief plat. Ce village est encore très joli, le panorama extérieur est magnifique : un petit village perché sur sa colline avec devant, des oliviers et derrière, la montagne du Lubéron. Il est d'ailleurs classé parmi les plus beaux villages de France. A l'intérieur il y a également plein de petites ruelles mais celles-ci sont envahies par les touristes. Il y a plein de magasins, de galeries d'artistes, de restaurants assez chers. On ne s'arrêtera pas manger là.

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Vue générale de Lourmarin


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La fontaine aux trois masques


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Une rue du centre-village









On continue, cette fois-ci en quittant la véloroute du Lubéron : on prendra désormais notre propre itinéraire. Prochaine étape, le village d'Ansouis où nous prendrons notre repas du midi. Nous prenons une toute petite route un peu vallonnée à travers champs, vignobles et petits bois. Depuis Lourmarin, les villages sont moins étalés, la campagne est moins parsemée de maisons construites un peu partout.

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Vers 13 heures, nous arrivons en vue d'Ansouis. Encore un belle vue à l'arrivée, le village est sur son promontoire, dominé par un château ; il va donc falloir grimper pour manger. Ce village fait aussi partie des plus beaux villages de France mais il est bien moins envahi par les touristes. Il a su rester calme et préservé. On laisse les vélos à l'ombre après une bonne côte puis nous déambulons un instant dans le village ; encore une belle vue depuis le château.

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Le panorama depuis la terrasse du château


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Ansouis


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Puis, nous nous résolvons à aller manger. Il n'y a que 2 restaurants ; on tente le 1er mais il faut attendre plus d'une demi-heure avant de pouvoir s'installer. Alors, nous allons au second, en contrebas du village. Il possède une belle terrasse ombragée. Le repas est excellent, une bonne salade fraîche fait du bien.

Avant de partir, on fait même remplir nos gourdes d'eau fraîche.








Notre prochaine étape est la tour d'Aigues ; encore le même type de paysage campagnard, le même type de route calme, agréable et un peu vallonnée. Dommage qu'on se soit trompés de route à une bifurcation, ça nous a occasionné une belle montée pour rien. Et dans ces cas-là, on s'aperçoit toujours qu'on est sur la mauvaise route une fois au sommet. Au moins, on aura droit à un beau panorama.

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Arrivés à la Tour d'Aigues, nous traversons ce village blotti sur sa colline et prenons la direction de Mirabeau. Et peu après de la sortie du village, le relief se gâte. Une longue côte se présente à nous avec plusieurs paliers de faux plat montant, sur 3 kilomètres environ. C'est difficile, surtout sous cette chaleur. On avance donc assez lentement et nous faisons plusieurs pauses à l'ombre bien sûr.

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Lors de notre seconde pause, nous sommes au niveau d'un portail d'une habitation. Le propriétaire de la maison nous voit et nous ouvre les portes ; il va nous chercher de l'eau avec de la citonnnade. Il nous parle un instant de la chaleur qui dure depuis plusieurs jours, du fait qu'il voyage également mais à moto. Il nous dit également que la montée est bientôt terminée et qu'après, c'est un longue descente jusqu'à Mirabeau, village typiquement provençal puisque c'est ce village qui a servi de cadre au film Manon des Sources.

La descente, effectivement, est agréable après cette dure montée.
L'arrivée sur Mirabeau est typique des villages du coin : encore un village perché sur sa colline et dominé par un château. Nous laissons les vélos sur la place centrale, typiquement provençale avec ses énormes platanes faisant de l'ombre et sa grosse fontaine. Nous essayons de monter au château mais nous ne pouvons qu'en faire le tour, et de très loin : c'est un château privé.

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Mirabeau : vue générale sur le village dominé par le château


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La fontaine sur la place centrale ombragée


Nous quittons le village après cette petite balade mais nous nous trompons de route pour rejoindre la Durance, la route que nous prenons se transforme en chemin puis en cul de sac. Petite pause bonbons puis nous retournons à Mirabeau demander quelle route prendre. On nous renvoie sur la route principale, ce que nous décidons finalement de faire.

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Ça descend encore et nous parvenons à la Durance, belle rivière bien bleue. Son lit est très large mais il y a très peu d'eau, cela donne une drôle d'impression ; la rivière se tortille au milieu des graviers blancs. C'est presque l'assec. Les montagnes tout autour se terminent en falaises dans la Durance.

Le pont que nous franchissons nous fait entrer dans les Bouches du Rhône : le département de Marseille, bien loin de cette ville cependant.

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La vallée de la Durance près de Mirabeau


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On remonte direction St Paul Lèz Durance. Ça monte mais comme nous somme sur une route importante, les pentes sont adaptées et adoucies. Il y a pas mal de circulation, surtout dans l'autre sens. Les marseillais qui rentrent sans doute. A St Paul, nous faisons une pause à une terrasse d'un café, sur une place ombragée. Il fait tout de même 30°C à l'ombre. Nous buvons une boisson bien fraîche et nous nous reposons un instant. Les places de Provence sont assez vivantes, il y a pas mal de personnes assises sur des bancs, passant leur temps à observer ce qui se passe dans la rue.

En Provence, pas mal de maisons ont des petits bancs installés dans la rue, à côté de la porte d'entrée. On vit beaucoup dehors, on se rencontre à l'ombre des platanes ou dans les ruelles étroites; le temps s'y prête pas mal d'ailleurs.

Après cette pause, nous repartons par une petite vallée boisée. La petite route est agréable ; elle nous fait contourner le Centre d'Études Atomique de Cadarache. Nous entrons ensuite dans un secteur très peu boisé, ça fait même très rocailleux voire désertique d'un coup. La route est plate en plus. La chaleur commence à baisser d'intensité. Que demander d'autre ?

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Un univers semi-désertique








Nous roulons tranquillement quand tout à coup, à une bifurcation, un mur se présente face à nous. Ça monte raide d'un coup. Une longue montée commence, au calme puisque toutes les voitures prennent l'autre route. Nous prenons notre mal en patience et on arrive finalement au bout de cette côte, après quelques virages. On profite à plein du paysage. Le parcours devient moins difficile, nous voilà sur les hauteurs du CEA de Cadarache, qu'on aperçoit au loin.

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Des bois à perte de vue


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Nous arrivons sur le plateau du Verdon sud et entrons dans le Parc Naturel Régional du Verdon.
C'est maintenant, après la grosse côte, essentiellement du faux plat montant et descendant malgré une ou deux bosses un peu plus prononcées. Les virages de la route épousent les collines
Nous changeons également de département, nous voilà maintenant dans le Var.







Après les montagnes rocailleuses, celles qui nous entourent sont maintenant complètement boisées à perte de vue. Cette route est vraiment magnifique ; on s'arrête souvent observer le paysage. Ici, pas de cyprès, de platanes ni d'habitations, ni même de voiture. Nous n'en avons pas croisé pendant les 13 km jusqu'à Ginasservis.

La température s'est adoucie, il est maintenant 18h30/19h

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Ça nous fait tout drôle d'entrer à Ginasservis. Des maisons! Nous traversons le village et décidons de continuer jusqu'à La Verdière. Nous demanderons là-bas un camping et on verra ainsi, en fonction de cela, si on continue par la route d'Aups ou de Tavernes.







La route menant à La Verdière est du même style niveau paysages ; il y a par contre un tout petit peu plus de circulation. Nous nous arrêtons au milieu d'une clairière et admirons la végétation : outre les arbres de la forêt (plutôt petits et clairsemés), le sol est rocailleux et de nombreuses sortes de petites plantes recouvrent le sol. On trouve plein de thym sauvage.

On passe au beau milieu d'une écurie, on se serait cru dans l'Ouest américain l'espace d'un instant.

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Vers 20h, on arrive à La Verdière. Surprise, un panneau indique un camping, celui-ci se situe un peu avant l'entrée du bourg. On décide de s'y arrêter. Nous nous installons puis gagnons à pied le village. Encore un village haut perché dominé par un château. On visite le village et ses petites ruelles puis nous nous arrêtons à un vendeur de pizzas à emporter. Nous allons les manger au bord de la route, un peu plus loin, avec une belle vue sur les montagnes alentour. Les pizzas sont énormes, on ne les finit même pas.

On rentre se doucher et on est au lit de bonne heure (22h30). Ça fait du bien après deux soirées où on a dû chercher tard un camping.

Bref, une première journée « de montagne » sous forte chaleur. Vers la fin de la journée, on commençait à mieux monter les côtes. On verra demain si ça se confirme. Tout dépendra du relief, si on reste sur le plateau ou si on s'approche davantage des montagnes.


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