24/07/10 : Passau -> Aschach - 74,15 km - 4 h 21 m 54 s - 16,99 km/h - 1440 m de dénivelé positif

23/07/10 - Straubing -> Passau
25/07/10 - Aschach -> Marbach


Cliquez pour agrandir l'image
Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.





Durant cette étape, nous quitterons l'Allemagne pour entrer dans notre quatrième pays traversé, l'Autriche.


Cliquez pour agrandir l'image






Il est 8h30, et nous nous réveillons. Nous nous lavons, et à 9h10 nous allons au petit déjeuner (nous l'avions pris dans notre forfait). On se met sur une table, regardons comment le self service marche. Nous voyons une dame, elle est en train de faire la vaisselle. Elle nous voit, et nous fait signe que c'est fini, il n'y a plus rien. Nous venons de louper le petit déjeuner, ça ferme à 9h... A coté, trois jeunes filles sont attablées. Une d'entre elles nous appelle en allemand. Je leur dis, en anglais, que je suis français. Elle se met à me dire en français, qu'elles aussi étaient arrivées trop tard, mais qu'elles avaient quand même pu prendre, à l'arrache, à manger. Dans la précipitation, elles avaient pris de trop, et elles nous proposent de prendre les restes. J'accepte en la remerciant.








A la fin du bref petit déjeuner (pour deux : un fromage blanc avec céréales, 2 pommes, un sandwich avec fromage et jambon), je leur demande de quelle nationalité elles sont. Deux sont espagnoles et la troisième est argentine. Elles hésitent à partir ce jour à cause de la pluie. Elles viennent juste d'arriver de Madrid (où elles habitent), où il faisait 40°C, et avec la pluie, ça les a un peu refroidies. Cette année elles font Passau-Vienne. Nous leur souhaitons bon courage.


Cliquez pour agrandir l'image


Cliquez pour agrandir l'image
L'auberge de jeunesse



Cliquez pour agrandir l'image



De notre côté, nous partons sous des trombes d'eau et redescendons la colline sur laquelle se trouve l'auberge de jeunesse, direction le centre de Passau.  La pluie diminue d'intensité. Nous passons le reste de la matinée à déambuler dans Passau, ville magnifique malgré la pluie. Son architecture est très originale par rapport aux autres villes allemandes traversées. Les murs des maisons sont plutôt blancs, la ville est construite sur du relief et possède de nombreuses rues étroites dont certaines couvertes et des ruelles en escaliers. Le centre-ville se situe à la confluence du Danube et de l'Ill. Cette dernière rivière était presque en crue : le courant était fort et le niveau de l'eau frôlait le haut de la promenade piétonne attenante.

Dans les rues, il y a des gens de tous les pays, ça doit être dû au fait qu'il y a une université dans la ville. Ca parle toutes les langues. Nous entendons du russe, de l'allemand, de l'anglais, de l'italien, de l'espagnol, du français.


Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Passau : la cathédrale, les ruelles escarpées



Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Le centre-ville de Passau



Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Le Danube, l'Inn et leur confluence


Cliquez pour agrandir l'image


Cliquez pour agrandir l'image






Après le repas du midi dans un restaurant traditionnel, nous nous décidons, malgré la pluie, à pédaler afin de « limiter la casse »  niveau kilomètres parcourus. Nous sortons de Passau côté rive gauche. Encore vingt-cinq kilomètres côté allemand. Le Danube est de plus en plus encaissé, nous le longeons, coincés entre le bord de l'eau et une route, sur une piste cyclable parfaite. A Jochenstein, la dernière ville allemande du parcours, nous profitons d'un café-restaurant-office de tourisme-atelier de réparation spécialement conçu pour les cyclistes itinérants comme nous.  Nous nous séchons un moment et profitons de ce moment pour prendre un goûter chaud : des galettes de pommes de terre chaudes accompagnées de compote de pommes : c'est très bon, et ça réchauffe !


Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Au revoir l'Allemagne, bonjour l'Autriche



Nous repartons lors d'une accalmie et pénétrons peu après en Autriche. La vallée autrichienne du Danube, jusqu'à Linz que nous atteindrons le lendemain, est très peu peuplée, presque sauvage. Nous ne traversons que des villages minuscules voire des bars-restaurants complètement isolés.
Les paysages sont de plus en plus grandioses et nous approchons du Schlögener Schleife où le Danube pivote de 180°, coincé au fond de sa vallée encaissée. La pluie atteint alors une force particulière ; aucun abri à l'horizon.


Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Le Schlögener Schleife










Rive gauche, la route finit en cul de sac et il nous faut traverser le fleuve en ferry. Un bateau semble là pour nous attendre. Nous sautons dedans (enfin, façon de parler) et, après être restés bloqués quelques minutes pour cause de trafic sur le Danube (deux gros bateaux de marchandises approchent), nous finissons par rejoindre l'autre rive.


Cliquez pour agrandir l'image


Cliquez pour agrandir l'image









La pluie semble un peu s'estomper en cette fin de journée. Nous pouvons ainsi mieux profiter des paysages grandioses, d'autant que nous circulons dans un secteur parfaitement calme : de part et d'autre du fleuve, il n'y a que la piste cyclable.






Nous déciderons de nous arrêter à Aschach an der Donau, une ville un petit peu plus grande que les autres. Comme la veille, nous préférons choisir un petit hôtel pour passer la nuit. Le sol est complètement détrempé et le mauvais temps n'est pas terminé. Nous dénichons une pension qui fait également pizzeria et qui possède un garage à vélos bien fourni.

Finalement, nous aurons fait mieux que limiter la casse niveau kilométrage. Le parcours est tout plat, bien entretenu et bien balisé. L'Autriche est également un pays bien adapté au vélo.


Cliquez pour agrandir l'image


Nous aurons finalement croisé assez peu de cyclistes en ce samedi, bien loin des 300 cyclistes par jour qu'on nous avait indiqués auparavant. La météo exécrable a dû en freiner plus d'un !

Vu le temps, nous ne pouvons pas visiter la ville où nous sommes, nous regardons la télé autrichienne (il y a la télé dans la chambre). On tombe sur une émission de variétés, où une star autrichienne chante un remix de "c'est bon pour le moral" ... en allemand ça fait bizarre ! Nous nous couchons en espérant que demain le temps sera plus clément !

Malheureusement, en tirant les rideaux Matthieu fait par mégarde tomber une lampe de chevet en fermant les rideaux ; le globe se casse. Heureusement, on nous dira le lendemain que ce n'est pas grave, que les globes ont été achetés pour un prix dérisoire.


Cliquez pour agrandir l'image


Cliquez pour visionner le diaporama