27/08/14 : Sacedon -> Arganda del Rey - 100,39 km - 6 h 30 m 50 s - 15,41 km/h - 830 m de dénivelé positif

26/08/14 : Peralejos de las Truchas -> Sacedon
28/08/14 : Arganda del Rey -> Madrid


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Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.



Nous avons finalement pu bien dormir après la fin de la fête foraine. Le lendemain matin, nous nous préparons puis descendons dans la ville pour une petite visite et le petit déjeuner.

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Sacedón : le centre-ville autour de l'église et de la mairie







Nous achetons de quoi manger dans une boulangerie puis dans un bazar tenu par des chinois. Il y a vraiment de tout, on a du mal à circuler dans les rayons très serrés.

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On se pose sur un banc face à un marché, d'où nous observons les allées et venues. Il y a essentiellement des personnes âgées.

On part vers 10h30. La sortie de la ville se fait sous le signe de l'eau, nous sommes dans la région  de « Mar ce Castilla », un ensemble de lacs de retenue situés à la confluence du Guadiela et du Tage.

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Nous grimpons en altitude, de manière à éviter la route nationale qui franchit quelques obstacles naturels dans des tunnels. Il vaut mieux avoir auparavant bien repéré la route sur la carte auparavant car on a vit fait de se tromper.









D'en haut, la vue sur les réservoirs d'eau vaut le détour. (On est en fait sur l'ancienne route nationale dont le tracé a été rectifié) On voit bien qu'en cette période estivale les réservoirs ne sont pas totalement pleins. Une banderole sur la mairie dénonçait par ailleurs le tennsvasement d'eau vers d'autres secteurs géographiques, au détriment de la ville.

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Vue sur le réservoir d'Entrepeñas


De l'autre côté apparaît la vallée du Tage au fond d'un canyon. Nous, nous nous trouvons sur un passage étroit en corniche avant de redescendre au bord de l'eau. Le Tage est d'une couleur bleu azur, qui se marie avec le vert de la rive immédiate puis le jaune des alentours.

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On domine la vallée du Tage, sur une étroite route en corniche


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Le Tage


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Après avoir quitté ce court passage, nous avons le choix entre plusieurs routes pour nous approcher de Madrid et rejoindre Arganda del Rey. Il faut jongler entre distance à parcourir, relief, points d'intérêt à visiter et circulation routière. Pour l'instant on a encore la possibilité de prendre des routes calmes mais quand on s'approchera de la banlieue de Madrid, ce sera une autre histoire.









Nous choisissons de prendre la direction Sayatόn qui l permet de longer quelques vallées. Nous suivons toujours le Tage, mais à distance désormais. Du coup, cela nous occasionne quelques montées. On a tout de même le sentiment de bien rouler car on est moins gênés par le vent que la veille, et il y a également de belles descentes. La chaleur est en revanche déjà écrasante.

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Nous avons de temps en temps quelques points de vue sur le fleuve, même si ce n'est rien en comparaison avec la route en corniche en sortie de Sacedόn.
Nous faisons une pause dans le petit village de Sayatόn. Toujours plein de petites ruelles, les villages semblent plus blancs par ici qu'en Aragon.

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Paysage à l'approche de Sayatón


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Sayatón


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Nous repartons. Il nous faut contourner une dernière boucle autour du Tage avant de quitter sa vallée définitivement. Cela nous vaut une belle côte. On voit, pour la première fois, des panneaux indiquant la direction de Madrid. On est à moins  de 100 kilomètres désormais.

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Belle côte pour nous permettre de quitter la vallée du Tage










Après nous être extirpés de la vallée, nous voilà désormais dans des plateaux très secs. La verdure se fait très rare, à part un arbre de temps en temps, sans compter les cultures d'oliviers. Tout le reste est blanc-jaune ; blanc pour les parties rocailleuses, jaune pour la végétation asséchée. C'est sur ce plateau aride que nous atteignons la barre symbolique des 1000 kilomètres depuis Bordeaux.

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Le lieu de notre 1000ème kilomètre


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Nous arrivons peu après à Yebra. Malgré la chaleur, nous avons bien avancé mais là, il est temps de nous arrêter pour manger un peu. Il est 14h tout de même. Nous cherchons un restaurant au hasard, dans le dédale des ruelles. Un jeune marocain nous guide  dans le village, il parle même un peu français.

Une fois arrivés, nous entrons nous mettre au frais. On nous installe dans la grande salle en haut. Comme on est les premiers clients, le serveur  nous met la climatisation et allume également la télévision. Malgré l'heure, on ne reste pas longtemps seuls, la salle se remplit.
Le journal télévisé montre des festivités un peu partout, et notamment une fête de la tomate où les participants se jettent des tomates avent de finir tous au jet d'eau.

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Au restaurant à Yebra


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Plaza Mayor à Yebra










Nous repartons vers 15h. Les premiers kilomètres sont un peu difficiles, il s'agit en fait d'un long faux-plat montant au milieu de champs d'oliviers. Après la fraîcheur du restaurant, il nous faut nous réhabituer à la chaleur.

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La route redescend ensuite jusqu'à Fuentenovilla. Nous entrons dans le bourg à la recherche d'un endroit où nous rafraîchir après tous ces efforts, mais il n'y a rien cette fois-ci – ou alors rien d'ouvert.

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Entre Yebra et Fuentenovilla


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A Fuentenovilla, il y a de quoi s'asseoir !


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Nous repartons donc tenter notre chance dans le prochain village, Ambite.  C'est très facile, c'est toujours en descente. Nous plongeons dans la vallée du río Tajuña qui fait office de frontière naturelle entre la communauté autonome de Castille la Manche et celle de Madrid. Nous voilà enfin dans la région de la capitale.









Pour l'instant c'est encore très rural et la circulation est encore faible, même si ce n'est pas aussi désertique qu'auparavant. On note toutefois que les routes sont plus étroites et sans surlargeur. Les priorités ne doivent pas être les mêmes.

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Arrivés à Ambite, il nous faut grimper pour entrer dans le centre-ville. Nous sommes toujours à la recherche d'un bar où se désaltérer. C'est toujours pareil, on tourne en rond sans rien trouver d'ouvert. On trouve néanmoins une fontaine où changer notre eau pour de l'eau plus fraîche.









On demande toutefois à un passant qui nous indique un bar d'ouvert. Il fallait en fait rester sur notre route. Nous prenons une longue pause avec 2 boisson chacun, tout en regardant le Tour d'Espagne jusqu'à l'arrivée de l'étape du jour entre Córdoba et Ronda, en Andalousie. A côté de nous, 3 retraités jouent aux cartes, parfois bruyamment car ils ne sont pas toujours d'accord sur la manière de compter les points…

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Cette pause est en tout cas bien rafraîchissante. Lorsqu'on ressort, il semble y avoir moins de vent (toujours de face, comme les jours précédents) mais il fait toujours chaud.









Nous reprenons notre route vers Madrid et allons devoir prochainement quitter la vallée du Tajuña. Contrairement à ce qu'on craignait, ça ne grimpe pas trop. Peut-être pour plus tard ?

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On arrive en tout cas sans encombre à Villar del Olmo. En revanche, à la sortie du vlllage, ça y est ! Il faut regrimper. Ca monte raide jusqu'à ce qu'on atteigne le plateau. Le paysage change complètement. Dans le fond de la vallée, on se croirait limite en montagne, on voit la végétation et de zones rocheuses. Une fois en haut, c'est tout plat et recouvert de champs.

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Villar  del Olmo


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Là, ça grimpe !


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La route devient rectiligne. La circulation commence à s'intensifier désormais. Il faut dire que les villages commencent à être soumis à la pression foncière madrilène. On voit de plus en plus de quartiers d'habitation récents. Il y a même des quartiers neufs construits de toutes parts loin des centres urbains anciens. Forcément, ça draine du monde. Et on est à l'heure de la sortie du travail.









Heureusement pour nous, ils ont pensé cette fois-ci aux bandes latérales, même si, à cause des alignements d'arbres, des branches non taillées nous obligent à repasser par moments sur les vois de circulation.

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On arrive vers 19h à Campo real, ville qui tranche désormais avec les précédentes localités traversées. On est désormais bien dans la banlieue de Madrid. La ville est dominée par une belle église.

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Campo Real et son église, qui émerge toute seule quand on a fini de tout grimper


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Il ne nous reste plus qu'à entamer une longue descente vers Arganda del Rey. Au giratoire d'entrée, après avoir franchi une autoroutes pratiquement vide (lors de la folie de constructions d'avant la crise économique, plusieurs autoroutes payantes ont été construites pour doubler des autoroutes gratuites – et l'inverse),  nous nous trompons de direction et entrons dans la ville. On demande notre chemin à quelqu'un qui nous ré-aiguille dans un français presque parfait.









On arrive à destination à 20h15 ; il s'agit d'un petit camping au bord d'une route assez passante. L'accueil ne semble pas ouvert, il nous semble que l'on a dérangé le tenancier chez lui croyant que c'était l'accueil, du coup il est un peu surpris de nous voir entrer sans frapper.

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Nous nous installons après avoir longuement tourné à la recherche d'une place. C'est apparemment un camping d'habitués plutôt que de vacanciers. Un enfant nous annonce qu'il y a une fête mais les parents rectifient en nous disant que c'est le lendemain. Ouf.

Côté sanitaires, c'est dans un triste état, il n'y a pas même pas d'eau potable à cause de la vétusté des installations. D'autres vacanciers nous offrent de l'eau en bouteille pour passer la soirée.






Nous nous installons puis prenons la direction d'Arganda. Il fait maintenant totalement nuit. Nous nous arrêtons en terrasse au centre d'un quartier totalement neuf. Il fait encore assez chaud.

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Les quartiers neufs d'Arganda


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Il y a même des promotions sur les promotions ici


Nous reprenons la direction du camping, puis des douches (sales). Il n'y a pas de fête mais certains campeurs discutent assez tard sur leur terrasse.
Demain, nous entrerons dans Madrid. Encore faudra-t-il traverser la banlieue et trouver notre route là où il y aura le moins de circulation. La banlieue n'est certes pas aussi étalée que celle de Paris, on passe rapidement des champs aux quartiers densément urbanisés. Le tout sera de ne pas nous retrouver sur une autoroute.


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