12/07/11 : Šatov -> Staré Hobsi - 76,25 km - 5 h 26 m 03 s - 14,03 km/h - 970 m de dénivelé positif

11/07/11 : Poysdorf -> Šatov
13/07/11 : Staré Hobsi -> Sobeslav


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Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.





Nous savons que cette étape sera bien plus rude que la précédente : nous sommes aux portes de la vallée encaissée de la Thaya - la rivière s'appelle maintenant Dyje en République Tchèque. Le dénivelé sur notre guide n'est pas beau à voir puisque nous allons passer rapidement de 250m à 400m d'altitude.

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En attendant, il nous faut nous préparer. Nous rediscutons avec  Aram et Verča  prenons une photo de groupe (avec leur appareil disposant d'un minuteur)et nous souhaitons bonne chance pour la suite du voyage. Arnaud leur donne une carte de visite de notre site internet.









Puis il nous faut trouver de quoi prendre notre petit déjeuner. Nous tentons un café mais il n'ouvre qu'à 10 heures. Un peu plus loin, nous trouvons une supérette (mini) et effectuons nos achats. Nous nous installons ensuite sur un banc au pied de l'église.

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Nous gagnons rapidement la vallée de la Dyje, très boisée. Ça commence par une grande descente. Ce n'est pas de bon augure puisqu'il faudra bien remonter !!!  Nous traversons la rivière sur un pont suspendu très étroit puis, peu après, la montée commence. Nous sommes arrêtés net un peu plus loin par un chemin empierré mais avec d'énormes pavés, impraticables à vélo. On continue donc à pieds et la pente devient très raide.

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Premiers contacts avec la vallée de la Dyje


Arrivés en haut, nous effectuons une pause bien méritée et profitons de la vue. C'est magnifique avec les méandres de la Dyje en contrebas.
Nous empruntons une petite route assez accidentée (à vélo et à pieds) dans une forêt, en faisant souvent des pauses. Il fait assez chaud d'ailleurs.
Nous croisons pas mal de cyclistes dans ce secteur, les tchèques ont l'air d'aimer le cyclotourisme sportif.

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La Dyje vue d'en haut


Une famille tchèque que nous croisons en pleine forêt est étonnée de rencontrer des français ici, faisant un si long voyage.

La route redescend vers un petit étang rempli de poissons rouges, puis elle se transforme en chemin forestier. Nous franchissons des gués, passons par dessus des racines, le tout avec une forte pente. Inutile de dire que nous avançons très lentement.

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En pleine forêt


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Vers 12h30, nous sortons enfin de la forêt et - cela faisait longtemps - nous apercevons un village, Lukov. Nous y entrons et, au détour d'une rue, trouvons un petit restaurant; c'est le rendez-vous des cyclistes ici, il n'y a que ça...

Nous mangeons dehors, à l'ombre et le repas est très bon. Il est plus de 13 heures et nous n'avons fait que 13 km pour l'instant. Si le parcours de l'après-midi, dont on sait qu'il est vallonné, est aussi peu praticable, on ne fera pas beaucoup de kilomètres aujourd'hui.








Pour gagner un peu de temps, nous décidons de rejoindre Vranov nad Dyjí par la route et non par la vallée de la Dyje. Nous y arrivons par une route calme (fermée pour travaux en plus). Vranov est un petit village encaissé surplombé par un peau château. Nous demandons à un tchèque de nous prendre en photo devant.

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La petite ville de Vranov nad Dyjí


Le parcours (contrairement à ce qui figure sur la carte) nous conduit ensuite jusqu'aux méandres de Bítov; ça tombe bien, on souhaitait passer par cette route! Mais il faut d'abord remonter en haut de la colline après Vranov, 200 mètres de dénivelé! Cette fois-ci, c'est de la route, on grimpe en restant sur nos vélos, toutefois avec nos petits plateaux et en nous arrêtant plusieurs fois.

Arrivés là-bas, après une belle descente, nous trouvons un décor de rêve : un château en ruine (Cornštejn) domine un méandre de la Dyje. Les abords de la rivière sont magnifiques.

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Le château de Cornštejn et les méandres de la Dyje à Bítov


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Devant le château de Bítov








Il faut ensuite remonter (Matthieu redéraille) A mi-chemin, nous arrivons à Vysočany, petit village. Nous trouvons une fontaine à eau publique pour recharger nos gourdes. Une grand-mère est là et remplit des bidons d'eau. Elle ne doit pas avoir l'eau courante chez elle. Nous noyant avec nos gourdes, elle nous aide à les remplir en pompant alors qu'on les maintient sous le goulot.

Elle cherche à discuter avec nous en tchèque. Nous lui faisons comprendre que nous ne connaissons pas le tchèque mais cela ne fait rien, elle continue à parler...

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Nous continuons ensuite à monter et arrivons dans le centre du village.

Encore une supérette. Nous entrons et achetons de quoi goûter. Puis nous nous installons sur un banc à proximité et, tout en mangeant, observons les allées et venues dans la supérette. Il y a pas mal de monde vu la taille du village.
Ce genre de commerces a de beaux jours devant lui en Moravie. Là encore, on ne sent pas la proximité de l'Autriche.








Nous repartons ensuite sur de petites routes de campagne, le plus souvent bordées d'arbres fruitiers et traversons plusieurs petits villages.

A Uherčice, nous nous trompons de route, mais ce n'est pas grave car l'autre route est presque parallèle. Les routes ont l'air meilleures par ici.

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Une mini-chapelle : il y en a partout par ici !


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Quelques kilomètres plus loin, à Županovice, un bassin aux eaux douteuses se trouve en plein village ; des enfants s'y baignent.  Nous nous reposons un moment au bord de cette « piscine ». Un chien vient même nous voir, réclamant quelques caresses.

Un peu plus loin, à Písečné, nous retrouvons l'itinéraire principal. Une sorte de rivière-égoût traverse le village.

Décidément, les préoccupations liées à la qualité de l'eau ne sont pas les mêmes par ici !







Il commence à se faire tard et le camping le plus proche, à Staré Hobsí, est encore loin. Nous avisons le bar du village au centre de Písečné pour demander s'il n'y a pas, par hasard, un autre camping plus proche. Il faut d'abord trouver quelqu'un qui parle anglais, chose délicate par ici ; malheureusement, le camping le plus proche est bien à Staré Hobsí, légèrement de dehors de l'itinéraire principal.

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Encore quelques kilomètres assez vallonnés. A Janov, une incertitude sur le parcours nous fait monter 2 fois la même côte assez raide.

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Derniers kilomètres avant Staré Hobsí


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Nous voilà enfin à Staré Hobsi. Le camping est difficile à trouver ; il se trouve au bord de la Moravska Dyje,qu'on atteint par une longue descente en cul de sac.

En entrant au camping, on croit sortir de République Tchèque : c'est un gros camping  un peu huppé, avec piscine, plein de néerlandais. Ça grouille de partout, c'est bruyant avec tous les enfants qui jouent et courent dans tous les sens.
Ça fait bizarre surtout si on compare avec le camping de la veille !





Nos tentes montées, nous allons manger au restaurant du camping. On s'installe à une table. Il n'y a personne pour nous servir; Arnaud part à la recherche des serveuses, elles sont en train de manger ... il est 21h passées. Une d'entre elles lui donne la carte. Après nous être installés à l'extérieur, nous nous réfugions à l'intérieur, la nuit étant en train de tomber.

Arnaud prend une pizza, Matthieu deux cordons bleus ; la nourriture est industrielle. Puis nous prenons chacun une glace à la stracciatella. Nous payons puis allons nous laver avant de nous coucher.

Après les douches, il faut sortir la citronnelle car il y a plein de moustiques; nous sommes au bord d'une rivière...

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Malgré le parcours accidenté, nous avons pas mal avancé aujourd'hui.


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