09/07/12 : Stella -> Valmadonna - 98,48 km - 5 h 18 m 07 s - 18,57 km/h - 670 m de dénivelé positif

08/07/12 : San Remo -> Stella
10/07/12 : Alessandria -> Pavia


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Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.



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Le camping de Stella : notre emplacement est surélevé









Nous nous réveillons à 7h ce matin-là. Au loin, des ânes hennissent très fort.

Nous partons à 8h30, sans avoir mangé : on s'arrêtera à Stella. D'ici là, il faudra bien commencer à grimper. En regagnant la route, on est tout de suite cueillis par la montée du col de San Giovo. Ce n'est plus le faux-plat de la veille au soir, c'est nettement plus raide.

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Au bout de 2 kilomètres, nous voilà à Stella. On achète dans un tabac de quoi manger et boire puis nous allons sur un banc en face.

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Stella


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Le petit déjeuner nous donne des forces pour poursuivre notre ascension. Il nous reste bien 10 kilomètres de montée. La route comporte désormais des lacets qui nous font voir, à chaque détour, de beaux points de vue sur les montagnes boisées. Nous faisons de nombreuses pauses et on boit beaucoup d'eau. Heureusement que ce n'est pas encore la pleine chaleur et que nous sommes pas mal à l'ombre. Cela ne nous empêche pas d'être trempés à cause de la transpiration. Ce qui est gênant, par contre, c'est la route qui est de mauvaise qualité.

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Dans les lacets


Nous arrivons au bout d'1h30 de montée au col de San Giovo, à 516 mètres d'altitude. Cela annonce la descente. Nous sommes maintenant sur le versant nord des montagnes, les rivières coulent désormais vers le Pô et non plus vers la Mer Méditerranée.

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La descente est agréable, nous pouvons nous reposer tout en avançant rapidement. Nous nous arrêtons un instant à Sassello pour remplir nos gourdes désormais presque vides, et pour visiter le village également. Il n'y a désormais plus de bétonnage à outrance comme on pouvait voir sur la côte ; le village est préservé sur sa montagne. Celui-ci possède une église à la façade baroque en trompe l'œil. A l'intérieur, nous avons la surprise de découvrir que les cierges sont électriques : on fait une offrande et on tourne un bouton qui fait allumer l'ampoule du cierge !

De retour à l'extérieur, au détour d'une petite rue, on arrive sur une place où la terrasse du café est bien remplie ; ici aussi, on vit dehors dès qu'il fait beau.

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Le centre de Sassello


Une montée, heureusement de courte durée, nous cueille en sortie de Sassello. La descente reprend ensuite, belle, roulante. Les kilomètres s'enchaînent. Nous sommes jusqu'à Maddalena entourés de prairies, petits bois voire quelques champs ; quelques maisons isolées parsèment l'horizon.

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L'arrivée à Maddalena


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Nous gagnons ensuite la vallée de l'Erro, assez encaissée au début. Nous pouvons alors voir la rivière couler au milieu des roches, entourée de montagnes de couleur ocre, à la végétation très clairsemée. C'est à cet endroit que nous entrons dans le Piémont et plus exactement dans la province d'Alessandria. La route redevient de bonne qualité. Le paysage se révèle surprenant à chaque détour, quand l'horizon n'est pas totalement fermé par les bois.

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La vallée de l'Erro


Puis, petit à petit, au fur et à mesure que nous descendons, le relief s'adoucit, les montagnes se tassent et deviennent collines, la vallée s'élargit. Le paysage reste agréable à regarder puisque se mêlent petits champs, zones boisées, bâti isolé, petits villages.








Alors que nous croyons descendre en continu jusqu'à atteindre la plaine, nous sommes surpris après Cartosio par un secteur de montée sur un ou deux kilomètres. En fait la vallée s'est tellement élargie que la route a pris la liberté de s'écarter de la rivière et donc de remonter sur le flanc des collines. Ça devient très difficile pour nous ; pourtant, la pente n'a rien à voir avec ce qu'on a grimpé tout à l'heure. Mais à descendre pendant 20 kilomètres, nos jambes se sont engourdies.

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Après cette montée qui nous a obligés à faire une pause, la descente reprend jusqu'à Acqui Terme. On peut dire que maintenant on est dans la plaine, ou tout comme. Les collines sont à peine perceptibles.









Comme son nom l'indique, Acqui Terme est une ville thermale. Nous entrons par le quartier thermal : piscine, bâti assez récent, église moderne. Sur notre route, nous traversons un grand marché.

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Le centre-ville d'Acqui Terme et son marché


Puis, à l'autre bout, nous parvenons dans le centre ancien. Sur la place centrale se dresse une fontaine monumentale d'où jaillit une source à 74°C. Ce n'est pas ici qu'on va remplir nos gourdes.

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Devant la fontaine qui jaillit à 74°C


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L'église romane San Pietro


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Nous prenons notre déjeuner dans une rue un peu plus loin. Le restaurant est sympa, pas trop cher (repas pour 12€ auquel on rajoute un dessert ; le prix comprend les couverts, en Italie ce n'est pas souvent le cas, il faut souvent rajouter 2€ au montant total des plats.)









Le repas fini, nous refaisons un tour à la recherche d'eau froide. Nous trouvons un robinet dans une des rues où se déroule le marché. Puis, nous reprenons notre route direction Alessandria.

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Sur 3-4 kilomètres, nous devons composer avec une route assez chargée mais bordée d'accotements revêtus confortables, rien que pour nous. Puis, après Strevi, nous laissons cette route pour une autre bien plus calme.  Désormais, nous circulons à travers champs parsemés de quelques petits bois, sur une route plate.







On avance plein nord, les paysages et les villages deviennent agricoles.  Le bâti est en briques le plus souvent. Les maisons sont ici très simples, parfois un peu dégradées : elles sont avant tout fonctionnelles, la recherche de l'esthétisme est secondaire, comme dans toute région agricole.

Les routes empruntées sont calmes, quoique un peu dégradées par endroits. Nous croisons pas mal de tracteurs, région agricole oblige.

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Les cimetières italiens ressemblent à de petits villages


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Nous avançons assez rapidement, poussés par un léger vent dans le dos, suivant de loin la vallée de la Bormida. Nous traversons Rivalta Bormida, Sezzadio où nous faisons une pause. Nous nous mouillons à une fontaine pour nous rafraîchir. La petite ville possède une grande place centrale, assez vide sur laquelle trône la mairie et une haute église. Dans un coin de la place, sur une terrasse de café, seulement trois petits vieux. On leur demande la route d'Alessandria ; ils ne parlent qu'italien mais on arrive à comprendre par où passer pour rester sur le petite route.

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Sezzadio


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Il fait chaud !










Nous traversons Castellazzo Bormida où le centre-ville est en travaux puis, peu après, parvenons en vue d'Alessandria. Lorsque, vers 16h30, nous passons le panneau d'entrée, la ville commence d'un coup. Ici, pas de banlieues pavillonnaires à perte de vue, on commence directement par de petits immeubles.

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Nous nous dirigeons vers le centre-ville, mais nous avons tourné pas mal de temps avant de le trouvé. On est bien parvenus sur une grande place où se tenait un marché, bordée de bâtiments avec arcades (la Place de la République).

Puis, nous serpentons à travers les rues, on tourne en rond sans être forcément dans la bonne direction. On passe bien devant la cathédrale et la bibliothèque municipale mais c'est tout. Nous faisons demi-tour à un grand boulevard et, enfin, arrivons à une autre grande place carrée, la Place de la Liberté.

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La cathédrale


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La place de la Liberté et la mairie


Nous passons devant la mairie et voyons enfin une rue piétonne. On s'y engouffre, nous voilà sur une autre placette avec une fontaine, au cœur de l'espace piéton. On roule un peu parmi la foule dense et au bout, nous revoilà sur la Place de la République ; on a donc fait tout un détour pour rien ! On retourne ensuite sur la place avec la fontaine où nous achetons une glace. Ici, elles sont très originales avec des parfums très peu communs.

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Le centre-ville d'Alessandria


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Après cette glace, nous repartons. Nous franchissons le Tanaro et nous nous retrouvons rapidement à la campagne. Désormais, on suit les pancartes qui indiquent le camping, qui se trouve à quelques kilomètres. Nous empruntons de petites routes très calmes au milieu d'un paysage qui redevient légèrement vallonné. Heureusement que le camping est bien fléché car on change très souvent de direction.







On y parvient alors qu'il est à peine 18h30. Nous payons, la gérante parle un peu français. Il faut acheter des jetons pour la douche au prix de 2€ l'unité. Nous arrivons au camping en même temps qu'un autre cyclo-voyageur néerlandais que l'on avait entraperçu de loin à Acqui Terme.
Son voyage a commencé aux Pays Bas, puis il a traversé toute la France du nord au sud. Il a fait ensuite un peu le même parcours que nous jusqu'à Alessandria ! On aide la gérante à communiquer avec le néerlandais car celle-ci ne sait pas bien parler anglais ; nous servons d'interprètes et on lui traduit en français.

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Avant même de monter les tentes, vu l'heure, nous décidons d'aller profiter de la piscine voisine. On laisse les vélos chargés sur la pelouse. Comme la piscine ferme dans une demi-heure, on nous laisse entrer gratuitement.

Et là, nous nous détendons dans l'eau fraîche, il y a même des jets pour se faire masser.







Puis, nous montons nos tentes, allons à 19h30 dîner au snack et nous doucher.

Au retour, le cycliste néerlandais discute de son voyage avec un père et son fils polonais, qui rentrent d'Espagne à moto en ayant traversé la France. D'après eux on est seulement les deuxièmes français de tout leur voyage à parler une autre langue que le français. Ils ont étalé de grandes cartes sur l'herbe.

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Nous allons les voir et parler de nos voyages. Les Polonais sont passionnés de voyages, d'histoire et de géographie. Ils nous racontent plein de choses sur la Pologne. C'est limite si on a le temps de parler d'autre chose que la Pologne car dès qu'on commence à changer de sujet, ils reviennent avec leur carte de la Pologne pour nous raconter d'autres choses sur leur pays.

On reste bien 1h-1h30 à discuter avant d'aller nous coucher.


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