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Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.
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Ce matin, lorsque nous nous levons, il ne pleut plus mais le ciel est nuageux et il y a du vent.
Nous rendons la clé que nous a donné le propriétaire du camping pour accéder aux douches. Il nous demande où nous allons et nous donne une carte touristique de la région. En tout cas, il semble heureux d'avoir accueilli des français et dit plusieurs fois "vive la France".
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Nous rejoignons le centre de Poysdorf, encombré par les camions tant que l'autoroute Vienne-Brno n'est pas achevée. Poysdorf est la petite capitale du Weinviertel, les références à la viticulture sont présentes partout dans la ville : décorations, panneaux,... Nous nous arrêtons à une supérette pour y acheter notre petit déjeuner ainsi que quelques provisions d'avance (au cas où il nous arriverait de n'avoir aucun commerce le soir par exemple)
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Sitôt Poysdorf derrière nous une grosse côte surgit. Matthieu déraille en passant son petit plateau. En haut, nous avons une vue magnifique au milieu des vignobles et vergers. Nous nous arrêtons d'ailleurs au milieu d'un de ces vergers pour y prendre notre petit déjeuner. Nous faisons le tour des différents arbres du verger : prunes, poires, pommes, abricots et grosses cerises.
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Nous repartons vers 11h pour nos derniers kilomètres avant d'atteindre la frontière avec la république tchèque. Cette dizaine de kilomètres a été particulièrement difficile: nous avons dû grimper pas mal de petites collines le plus souvent avec le vent de face. En particulier, on a dû prendre, vélo à la main, un chemin assez escarpé. Eprouvant sous la chaleur !
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A Schrattenberg, dernière ville autrichienne, nous faisons une pause à l'ancien poste-frontière, aujourd'hui désaffecté.
Encore deux bons kilomètres et nous atteignons la frontière. Au passage, on voit immédiatement que la qualité de la route diminue. Séance photos alors que nous croisons, dans l'autre sens, une famille tchèque. Nous ne savons pas encore comment leur dire bonjour dans leur langue alors nous restons sur le "Hallo" allemand.
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Au poste-frontière tchèque, nous entendons de la musique soviétique : le poste a été transformé en musée et il reste d'ailleurs à proximité quelques mètres de l'ancien Rideau de Fer.
Sitôt passé, nous bifurquons à gauche; nous allons rester plein ouest durant plusieurs jours, en longeant la frontière côté tchèque.
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Nous empruntons de petites routes dont la qualité est bien moindre que côté autrichien. Il faut donc avancer plus prudemment qu'avant afin d'éviter les trous. Par contre, le jalonnement tchèque est de très bonne qualité : les itinéraires cyclables sont nombreux, tous numérotés et bien indiqués.
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 | Premiers pas en République Tchèque
Suivant désormais d'anciens chemins ayant servi de chemin de ronde derrière le rideau de fer (de nombreux panneaux au fil de l'itinéraire retracent l'histoire), la chaleur s'installant et le vent ne faiblissant pas, nous arrivons vers 14h à Mikulov.
Cette petite ville ne manque pas d'intérêt avec son château, ses églises, ses rues anciennes et ses collines rocheuses avoisinantes.
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 | Sur la place centrale de Mikulov
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 | Le château de Mikulov
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|  | Une rue de Mikulov et les collines rocheuses des alentours
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Nous visitons le centre-ville puis, avant de manger, partons à la recherche d'un distributeur de billets. Il nous faut en effet retirer des couronnes tchèques, la monnaie nationale. Mais c'est une véritable épreuve : nous ne voyons pas où se trouvent les distributeurs automatiques. Nous finissons par demander mais nous nous perdons en ville et ce n'est qu'après bien des détours que nous trouvons enfin un distributeur. Coup de chance, un snack se trouve à côté.
Nous nous y arrêtons alors qu'il est déjà 15 heures.
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Nous reprenons notre route à travers champs mais nous nous trompons de route et repassons en Autriche. On avait un petit doute, étant revenus sur des routes de meilleure qualité. Après avoir examiné notre carte, nous choisissons de rester en Autriche direction Laa an der Thaya. Nous y arrivons assez rapidement et, dans le centre-ville, effectuons une pause "glace".
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Puis nous traversons la Thaya et nous revoilà en République Tchèque. Le parcours emprunte, à travers champs, de longs chemins rectilignes et venteux.
Nous avons ensuite traversé toute une série de villages minuscules et nous semblons au bout du monde. Les rues sont parfois totalement défoncées. Les villages possèdent chacun une petite épicerie qui semble bien fonctionner. On voit pas mal de personnes arriver d'on ne sait où.
Et dire que l'Autriche n'est qu'à quelques kilomètres, on dirait que les frontières sont encore fermées !!
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Dyjákovice et Hrádek, parmi les nombreux villages tchèques traversés en cette fin d'après-midi
A Chvalovice, le village détonne par rapport aux autres : toutes les rues sont de bonne qualité avec de beaux aménagements paysagers. Le village possède un Dino Park ainsi qu'un cabaret "Le Moulin Rouge".
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 | Un lieu «parisien » en pleine campagne tchèque !!!
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Peu après, alors que nous traversons Šatov et qu'il est 20h30, nous apercevons un panneau "camping 50m" en passant devant le stade.
Nous entrons et effectivement le stade accueille les campeurs; il y a des tchèques en train de manger entre amis. Deux personnes (le responsable du club et le jardinier) sont là.
Quand nous demandons - en anglais - si on peut dormir là, tout le monde rigole en désignant le responsable car il ne parle pas anglais.
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Heureusement un des copains parle un peu l'anglais. Il nous demande d'où on vient et quel voyage on fait. Il nous montre le camping, tout au fond du stade. On peut s'installer dans de petites cabanes au fond ou sur la pelouse. Nous choisissons la pelouse ; on peut s'installer où on veut et la pelouse est belle. Elle est justement en train de se faire arroser. Les vélos sont à l'abri dans le cabanon avec les outils d'entretien du stade. Le jardinier sera là à partir de 8 heures le lendemain pour nous ouvrir.
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Un couple de voyageurs tchèques, Aram et Verča sont déjà là. Aram sait parler français car il l'a appris au cours de ses études. Ils font Vienne-Prague pour leur premier voyage itinérant; ils finiront peut-être en train car ils doivent impérativement être à Prague le 15 juillet. Ils nous racontent avoir été surpris par la qualité des pistes cyclables de Vienne, car il n'y en a pas à Prague.
Nous discutons un moment avec eux avant d'aller prendre notre repas au bar du stade. Nous discutons avec celui qui parle un peu l'anglais. Il fait la traduction pour nous au tenancier du bar. Il nous demande si nous avons besoin de quelque chose en particulier et nous lui demandons de nous traduire certains mots de base en tchèque.
Ainsi : bonjour = ahoy s'il vous plaît = prosím merci = děkujeme au revoir = na shledanou
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 | Il nous parle des paysages de la Moravie du Sud, que nous sommes en train de traverser. Il trouve qu'ils ont une similitude avec ceux de l'Alsace : des champs, des vignes, des vergers, des collines, des châteaux.
Nous mangeons notre pizza jambon-fromage, avec du mais par dessus (les tables ont chacune leur tapette à mouches) puis allons prendre notre douche. Ce sont des douches collectives.
Nous allons ensuite nous coucher, contents de l'hospitalité tchèque. Le camping est très calme, ça change du camping de Vienne ! Demain sera une étape dure, une des plus vallonnées du parcours. Le couple d'à côté fait exactement la même chose que nous. |
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