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Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.
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 | Ce matin, sitôt sortis du camping, nous entamons par la grosse côte descendue la veille. Nous la montons d'une traite, et à jeun puisque nous comptons rejoindre Slavonice pour le petit déjeuner. 10 bons kilomètres à parcourir, sur de petites routes bordées d'arbres (toutes les routes ou presque sont bordées d'arbres en République Tchèque).
Sur l'une de ces routes, les arbres d'alignement sont des cerisiers, et les cerises sont en plein en train de donner! On n'est pas habitués à cela en France. Nous nous arrêtons quelques minutes afin de manger car, rappelons-le, nous sommes à jeun.
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Route vallonnée, cerises en juillet !
Nous arrivons à Slavonice et découvrons une petite ville à l'architecture médiévale typique de République Tchèque conservée. Une grande place se situe au cœur de la ville et nous nous arrêtons manger des crêpes. Délicieux.
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Pause « gourmande » à Slavonice, ville médiévale
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La suite du parcours est très vallonnée. On nous avait prévenus! Heureusement que nous venons de manger quelque chose de consistant !
Nous coupons pour atteindre plus rapidement (et avec un peu moins de dénivelé) Staré Mesto.
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Après ce village, nous grimpons de nouveau une colline très boisée et atteignons le point culminant de notre voyage (700m) quelques kilomètres après le château de Landštejn. On découvre des parcours de ski de fond sur notre route! Là haut, un slovaque nous souhaite bonne chance (en français, il a reconnu nos drapeaux).
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 | Ouf ! Le point culminant de notre voyage 2011 !
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Nous entamons dès lors une belle descente jusqu'à Nova Bystrice, où nous nous arrêtons manger dans un petit restaurant sur la place centrale. Malencontreusement, le serveur renverse une partie du coca-cola de Matthieu lorsqu'il apporte les plats ; il doit venir tout essuyer !
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Nous continuons encore à descendre par la piste n°32 jusqu'à un petit lac collé à la frontière autrichienne. Le parcours change alors de direction et bifurque plein nord. Nous arrêtons désormais de longer la frontière autrichienne.
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Derniers points de contact avec la frontière autrichienne
Les quelques kilomètres qui suivent nous donnent l'impression d'être éloignés de toute civilisation; nous pénétrons dans une forêt profonde avec lacs et ruisseaux et nous ne croisons strictement personne durant plusieurs kilomètres, y compris lorsque nous nous arrêtons pour une pause "bonbons".
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Au cœur du parc naturel de Homolka Vojířov
Après être ressortis de ce parc naturel de "Homolka-Vojířov", nous rejoignons à travers champs (il n'y a plus de vignes désormais) les rives de la rivière Nežárka.
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 | Tiens, des travaux. Qui veut monter ?
Nous arrivons alors à Jindřichův Hradec, notre première "grosse ville" tchèque. Le centre est construit autour de deux grandes places et est ceint d'une rivière faisant office de douves. Un château domine la rivière alors qu'un grand lac se trouve pas très loin du centre.
En nous baladant dans les rues piétonnes aux couleurs pastel, nous trouvons un glacier ainsi que deux voyageurs : un couple formé par un danois et une autrichienne. Ils vont de Copenhague à Bratislava en passant par l'Autriche : ils font donc une bonne partie de notre parcours dans l'autre sens. Nous nous échangeons conseils et informations.
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 | Jindřichův Hradec : place centrale, rue piétonne et château surplombant une rivière enserrant le centre-ville
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Nous repartons et quittons la ville en roulant assez vite. Il est 18h et le camping le plus proche est à 35 km. Les routes sont plutôt de bonne qualité (nous sommes désormais en Bohème et apparemment c'est plus riche que la Moravie). A part une bonne côte après Studnice, le parcours est plutôt en descente.
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Moment de tendresse avant de rejoindre le magnifique château de Červená Lhota.
Le parcours fait volontairement un petit crochet par le château de Červená Lhota. Cela vaut bien le détour ! Il est magnifique, ce château : tout rouge, au milieu de douves pleines de lentilles d'eau, et entouré de verdure.
Cependant, une autre couleur va bientôt dominer. Alors que le ciel a été bleu toute la journée et que le temps a été chaud et pas trop lourd, le ciel se noircit au fond.
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 | Le temps tourne à l'orage !
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Alors que nous pédalons toujours aussi vite, nous arrivons à Tučapy vers 19h30 et le ciel est de plus en plus noir. On a tout juste le temps de nous abriter dans un abri voyageurs quand l'orage éclate - très fort, avec un vent puissant des trombes d'eau. On ne dormira pas au camping ce soir.
Nous sommes recroquevillés dans le fond de l'abri, sur le banc alors que nos vélos sont devant. A cause du vent on reçoit parfois de l'eau en plein visage.
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Deux adolescents nous rejoignent un peu plus tard pour s'abriter; on essaie de leur demander s'ils connaissent un hôtel, mais ils ne comprennent pas l'anglais.
Les éclairs fusent de partout ! Cela dure bien trois quarts d'heure.
Alors que l'orage finit par se calmer et qu'il pleut encore un peu, on repère depuis notre abri un bar un peu plus loin. Une vingtaine de personnes y sont réfugiées. On y va avec nos vélos en courant afin de demander la direction d'un hôtel.
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Là un jeune homme voulant épater ses copines, se lève et se met à nous parler; il essaie en anglais mais n'y arrivant pas, il nous explique, avec des gestes, qu'il y a un hôtel à 200 mètres de là. En effet, il y a une pub sur la porte du bar, avec un numéro de téléphone.
Nous y allons, mais nous ne le trouvons pas et la pluie reprend de plus belle. Nous retournons vite nous réfugier avec nos vélos sous le porche du bar. Nous sommes trempés. Un éclair éclate juste à côté. Les jeunes partent les uns après les autres, il n'y a plus personne pour nous aider. Nous décidons d'appeler le numéro de téléphone indiqué sur la publicité. Ça répond, la dame parle en anglais et nous dit que son hôtel est plein.
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Nous entrons à l'intérieur du bar, et nous trouvons là - quelle chance - une serveuse parlant un peu anglais. Avec l'aide de plusieurs clients et la traduction de la serveuse, nous obtenons finalement une autre adresse à l'opposé de la précédente et soi-disant pas trop loin; nous partons voir à vélo sous la pluie mais nous ne trouvons rien.
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Du coup, nous choisissons d'effectuer 10 km de nuit et sous une pluie fine jusqu'à Soběslav, une ville voisine un peu plus importante. Nous trouverons sûrement quelque chose là-bas. Nous pédalons à la nuit, le ciel parfois entrecoupé d'éclairs au loin. La route est détrempée, ça roule bien mais il faut faire attention de ne pas glisser, surtout dans les descentes et les virages.
Nous mettons 20 minutes pour parvenir à Soběslav.
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Une fois arrivés, nous posons la question dans un bar qui fait pas hôtel; le serveur qui ne parle pas l'anglais mais l'allemand (Arnaud a fait de l'allemand mais a tout oublié) nous indique un hôtel de l'autre côté de la place.
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Nous y allons. Nous le trouvons plutôt facilement, la responsable nous dit qu'il y a de la place, c'est 17 euros par personne avec le petit déjeuner ! Pas beaucoup plus qu'un camping !!!
Après avoir monté une à une nos affaires et remisé nos vélos au fond de la cour, nous nous douchons et mettons nos affaires à sécher avant d'aller manger. Mais lorsque nous redescendons, c'est trop tard pour le repas, nous ne pouvons acheter que des boissons, ce que nous faisons.
Dans le restaurant, un groupe fête un anniversaire. Ils chantent ou plutôt crient et rient. Le rire tchèque est assez particulier et haut perché.
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Puis nous retournons dans notre chambre. A la télé, nous suivons l'étape du jour du Tour de France. |
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