14/07/12 : Ferrara -> Lido di Venezia - 143,57 km - 7 h 41 m 40 s - 18,66 km/h - 10 m de dénivelé positif

13/07/12 : Mantova -> Ferrara
15/07/12 : Visite de Venise






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Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.










Après notre réveil à 7h15, comme pratiquement tous les jours désormais, nous nous préparons, payons puis quittons le camping direction le centre de Ferrara.

Nous achetons de quoi boire dans une supérette et manger dans une boulangerie (elles vendent aussi des pâtes) puis entamons la visite.

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Le centre-ville, classé au Patrimoine Mondial de l'Unesco, est très animé et plein de touristes.
Ferrara (Ferrare en français) est la seule grande ville italienne qui ne s'est pas développée à l'Antiquité, mais qui a été planifiée à la Renaissance, et dont la planification a été achevée.
Le centre-ville se compose de plusieurs quartiers qui ont des caractéristiques qui leur sont propres, dépendant de l'époque à laquelle ils ont été planifiés.

Nous visitons le cimetière monumental, déambulons dans les rues du centre autour du château d'Este (château carré en briques rouges, en plein centre-ville), la cathédrale St Georges (de couleur blanche, bordée de petits magasins sur son flanc), le Palais de la Raison (édifice public destiné à accueillir les audiences des tribunaux et les réunions de Conseil, au Moyen-Âge.) , la mairie ou Municipio.

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Les rues du centre-ville de Ferrara, pleines de vélos


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Le cimetière monumental


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Le Palais de la Raison


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Le château d'Este


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La cathédrale St Georges : la tour et le porche


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L'Hôtel de Ville


Après avoir quitté le coeur touristique et ses grandes avenues piétonnes, rectilignes et larges où nous avons d'ailleurs croisé un groupe de français, direction un autre quartier un peu plus à l'écart, plein de ruelles étroites, sinueuses.

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Grandes avenues rectilignes...et petites ruelles


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Vers 10h, nous nous posons sur un banc près d'une église et prenons notre petit déjeuner, toujours rangé dans nos sacoches. Nous nous mettons à l'ombre, il fait déjà bien chaud.







Nous quittons ensuite Ferrara en longeant le mur d'enceinte, par une belle piste cyclable qui nous conduit à Francolino où nous rejoignions le Pô.

Comme hier, nous nous retrouvons de nouveau en haut de la digue épousant le fleuve de très près. Nous sommes sur la digue rive droite, parcours officiel de l'Eurovélo8 totalement interdit aux voitures. Nous y restons 10 kilomètres environ avant de changer de rive.

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Retour sur la digue du Pô, cette fois rive droite








Nous sommes désormais dans la zone du delta du Pô, alors il faut désormais bien traverser le fleuve au bon endroit, toute erreur de parcours nous rallongeant de plusieurs dizaines de kilomètres. Nous nous retrouvons donc rive gauche, cette fois-ci sur une petite route ouverte à la circulation, mais peu fréquentée.

Nous faisons une pause dans le village de Polesella afin de nous ravitailler en eau, avant de partir pour 18km sans ombre.

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A partir de 12h, de petits nuages font leur apparition, nous offrant de l'ombre bienvenue. On en profite même parfois pour s'arrêter un peu...

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Les nuages ! Un peu d'ombre fait du bien sur ces digues interminables


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A Villanova Marchesana, pour couper un peu et pour rompre la monotonie, nous descendons de la digue et nous prenons à travers champs. Effectivement, ça change ! Nous passons devant des champs de tomates mais ces dernières sont toutes petites et pourrissent vite ; elles n'ont même pas le temps de mûrir totalement.








A 13h30, nous arrivons dans le petit village de Bellombra qui possède un café/snack. C'est parfait pour notre repas du midi. Il y a pas mal de monde et une bonne ambiance, ça doit être le lieu où tous les villageois se retrouvent. Lorsque nous repartons, un client vient même nous retrouver afin de nous poser des questions sur notre voyage. C'est toujours agréable même si nous nous comprenons parfois difficilement.

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Nous repartons vers 14h15 ; plus nous avançons, plus nous remarquons la présence de petits canaux au milieu des champs. La région de Venise approche à grands pas !

A Bottrighe, on rejoint la digue du Pô mais plus pour longtemps : nous voici sur nos cinq derniers kilomètres du voyage le long du fleuve. A Cavanella Po, nous le laissons aller se jeter dans la mer Adriatique et nous, nous prenons plein nord. C'en est fini de la véloroute du Pô.

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Un énorme pont !


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Adieu vallée du Pô !


Nous sommes désormais dans la plaine coincée entre le delta du Pô et l'embouchure de l'Adige. C'est tout plat, plain de canaux bordés de roseaux et couverts de nénuphars.  Nous devons faire bien attention à la route car ce n'est plus du tout balisé. Côté soleil, c'est notre ennemi numéro 1 et il n'y a presque plus d'ombre.

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Nous passons à Loreo, beau petit village avec un canal en son centre puis gagnons un peu plus loin les rives de l'Adige. Nous suivons désormais ce fleuve, moins conséquent que le Pô mais nous finissons par buter sur un chantier. Nous sommes donc obligés de bifurquer un peu plus bas ; heureusement, il y a un pont un peu plus loin qui nous permet de franchir le canal sans trop de détour.

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Les nombreux canaux entre Pô et Adige


A Volto, nous nous arrêtons prendre une boisson fraîche dans un café. Le Tour de France est retransmis à la télé et le patron du café, voyant que nous sommes français, nous montre la télé...








Sitôt repartis, nous atteignons une route nationale longeant la mer Adriatique, qu'il nous faut bien remonter. La circulation est intense. Nous avons la chance, durant les 12 kilomètres passés au bord de cette route, de bénéficier d'une large bande revêtue sur l'accotement, voire de morceaux de piste cyclable dans les traversée de villages. C'est toutefois bruyant à côté des routes empruntées précédemment.

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A 16h30, nous arrivons dans l'agglomération de Chioggia : nous voilà au bord de la mer, au début de la lagune de Venise. Nous abordons la ville par sa partie « touristique », Sottomarina : grandes résidences en béton sur le front de mer, larges avenues, plages, parasols, musique, jeux de plein air,... Nous nous arrêtons un instant devant la mer Adriatique mais nous ne pouvons pas aller au bout avec nos vélos.









Après cette pause, nous partons en direction du centre de Chioggia mais nous ne sommes pas encore assez loin, si bien que nous tournons en rond dans Sottomarina et faisons même une bouche complète dans des quartiers quelconques.

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Une fois arrivés, nous découvrons un centre ancien qui fait penser à une petite Venise telle que nous nous l'imaginons : petites rues étroites, canaux bordés de maisons au style vénitien, petits bateaux, ponts en escaliers au dessus des canaux.  Derrière une rangée de maisons donnant sur le canal, une belle allée piétonne offre une belle vue sur les principaux édifices de la ville.

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Chioggia


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Chioggia, surnommée la petite Venise


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En remontant cette grande allée piétonne, nous arrivons au port. C'est justement là que nous devons embarquer pour les îles fermant la lagune de Venise. Nous arrivons juste à temps pour le départ. Nous achetons nos billets, embarquons avec les vélos et nous voilà partis.

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Sur notre premier ferry









Nous débarquons sur l'île de Pellestrina, la première des deux îles. Comme l'île du Lido  un peu plus tard, il s'agit d'une longue bande de terre de 8 kilomètres environ mais dont la largeur n'excède pas 100 mètres. Nous visitons Pellestrina à la sortie du bateau puis longeons un instant les quais du côté intérieur de la lagune, avant de gagner l'unique route nous menant à l'autre bout de l'île. Nous bénéficions d'un vent de dos bien profitable.

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Au bout, il nous faut attendre environ 20 minutes le prochain bateau pour l'île du Lido alors nous en profitons pour manger quelques bonbons. Nous sommes au pied d'un fort. Il faut dire que ces îles, qui font partie de la commune de Venise, servaient avec leurs forts à défendre le centre-ville des envahisseurs.

Le second bateau arrive enfin et d'un saut de puce, nous voilà sur l'île du Lido. Notre camping-étape pour ce soir et le lendemain se trouve à l'autre bout !









L'urbanisation sur cette île est plus classique que sur Pellestrina ; il y a davantage de circulation aussi. Nous suivons la route principale, en franchissant plein de petits canaux transversaux. A chaque fois, il faut prendre un pont bombé pour passer.

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Nous arrivons vers 20h30 dans la ville de Lido di Venezia. Nous sommes juste en face de Venise que nous pouvons d'ailleurs apercevoir de l'autre côté de la lagune.

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Coucher de soleil sur Venise et sa lagune


Nous allons tout de suite vers le camping ; il est assez loin du centre et des embarcadères pour Venise, à au moins 2 kilomètres ; ce camping est plein de touristes, essentiellement des groupes : il y a plein de tentes toutes identiques les unes des autres, parfaitement alignées. Nous nous installons au fond, dans un des rares coins disponibles.

Il nous en coûtera 14€ par nuit et par personne ; on pouvait s'attendre à pire vu le côté touristique de Venise. Le gérant nous met chacun un bracelet au nom du camping, à garder durant tout le séjour : c'est une garantie contre les intrusions extérieures.

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Vers 21h30, nous retournons en vélo au centre-ville, très animé (bars, restaurants pleins à craquer) d'autant plus que nous sommes sur le passage des touristes rentrant de Venise par le bateau.







Nous nous installons dans une pizzeria où l'attente est longue puis prenons une glace un peu plus loin. Les rues ne désemplissent pas, des groupes de jeunes font la fête directement sur les bords de la lagune et même sur l'eau (ils font le tour de la lagune en bateau avec la musique à fond)

De notre côté, nous retournons au camping et là, nous pouvons admirer un grand feu d'artifice tiré depuis Venise. Nous l'avons eu, notre feu d'artifice du 14-Juillet !

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En bref, après plusieurs journées le long du Pô, cette étape a un peu changé niveau paysages avec la fin des digues, le retour de la mer, et sur tout les canaux. Côté météo, il fait toujours aussi chaud bien que quelques nuages aient fait leur apparition ; on a même cru à une averse en fin de journée mais le vent a semble-t-il poussé les nuages vers l'intérieur des terres ; En tout cas, c'est une très bonne idée d'aborder Venise par la lagune plutôt que par les terres, plus densément urbanisées et industrialisées.


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