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16/07/09 : Fourchambault -> Decize - 65,6 km - 3 h 52 m - 16,9 km/h - 120 m de dénivelé positif | | | | | | Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.
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| | Ce matin, nous commençons par rejoindre le Décathlon situé entre Fourchambault et Nevers : Arnaud veut acheter pour son vélo une béquille et voir s'il y a d'autres attaches pour le vélo (il a fallu en effet plusieurs fois, hier, retendre le fil de fer de Gien au niveau de la selle). Mais il ne ressort qu'avec la béquille, et qui plus est elle ploie sous le poids des bagages. Un coup pour rien !
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|  | Le Bec d'Allier
Tant pis ! Nous repartons et nous retrouvons sur une colline située face au Bec d'Allier. Nous repartons et arrivons peu après à Nevers. Nous nous baladons à vélo jusqu'à midi de long en large dans le centre-ville, longeons les remparts, montons jusqu'à la cathédrale, passons devant le palais ducal. Nous déjeunons à un kebab situé face à la gare.
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| | | Nevers
Nous sortons de Nevers par une voie verte le long du canal de jonction puis arrivons – justement – à la jonction de ce canal avec le canal latéral à la Loire. Là, plus de voie verte. Le chemin de halage longeant le canal est enherbé donc on avance lentement. Heureusement, on est à l'ombre ; le ciel est bleu, sans aucun nuage et il fait très chaud. A chaque pont, le chemin remonte jusqu'au niveau de la route puis redescend. Nous croisons de temps en temps des pêcheurs et des plaisanciers sur le canal. Petite pause (bien méritée !) à Chevenon où nous nous ravitaillons en eau dans une école. Puis, il faut repartir.
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|  | Le canal entre Nevers et Decize
Pas pour longtemps. Après quelques kilomètres, le porte-bagages d'Arnaud cède...
Il cède au niveau des attaches : une vis est partie et du coup le porte bagages s'est tordu et commence à se séparer en deux parties.
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Il nous faut trouver une solution faute de quoi nous ne pourrons repartir. Finalement, il nous vient une idée : nous récupérons le catadioptre vissé à arrière du vélo d'Arnaud, il possède une vis intégrée ! Nous nous en servons pour revisser l'attache du porte-bagage puis complétons par du fil de fer. Tout ça nous prend un certain temps, il nous faut ensuite rééquilibrer les bagages sur le porte-bagages tordu (ça frotte pas mal sur les roues) et nous nettoyer car nous sommes plein de cambouis.
Nous repartons à petite allure, faisons une pause « eau » à Avril sur Loire. Sur le chemin, un pêcheur nous demande où nous allons, il nous conseille de nous arrêter à Decize car des orages sont annoncés. Nous n'y croyons qu'à moitié car le ciel est tout bleu et il ne fait pas lourd. Nous nous y arrêtons tout de même, même si nous prenons encore du retard sur notre parcours, le vélo d'Arnaud étant à la peine.
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|  | Decize
Arrivée à Decize, jolie petite ville touristique où l'eau est omniprésente ( mais qui semble souffrir néanmoins de son isolement des grandes villes au vu du nombre de commerces fermés), nous rejoignons le camping. Il est sympa comme tout, au ras de la Loire.
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Le soir, nous allons manger dans un restaurant chinois quand tout-à-coup, nous entendons tonner. Le pêcheur avait raison. Le repas fini, nous courons nous réfugier dans nos tentes mais face à la violence de l'orage, nous décidons de nous réfugier au dur dans les toilettes. Nous y retrouvons un campeur qui a eu la même idée que nous. En discutant avec lui, nous apprenons qu'il est du Loir-et-Cher et vient chaque année passer ses vacances ici.
Une fois l'orage fini (mais pas la pluie, loin de là), nous courons sous nos tentes. La force de l'eau a fait rentrer un peu d'eau à l'intérieur de la tente de Matthieu, qui a dû de temps en temps, éponger avec un torchon. Mais ce n'est rien avec ce qui est arrivé à Arnaud : le fond de sa tente était littéralement rempli d'eau, le duvet totalement détrempé et le contenu des sacoches également. Arnaud a dû tout sécher tant bien que mal et a fini par dormir dans sa couverture de survie ! La nuit a été courte et mouvementée !
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| | Inondation en pleine nuit ! |
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