06/07/13 : Mer -> Angers -> St Jean sur Mayenne - 111,65 km - 6 h 34 m 19 s - 16,99 km/h - 380 m de dénivelé positif

Introduction
07/07/13 : St Jean sur Mayenne -> Alençon -> Mer


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Arnaud ayant du boulot depuis peu, on ne peut pas faire de grand voyage ensemble pour l'instant. Nous sommes donc partis ce week-end pour un petit voyage de 2 jours : Angers-Alençon, par la voie verte de la Mayenne.

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Nous partons de Mer à 7h08 en train ; Après une correspondance d'un quart d'heure à Blois, nous voilà dans l'Interloire direction Angers. Il y a une voiture spécialement dédiée aux vélos, mise en place dans le cadre de la Loire à vélo. Deux personnes dédiées au service nous aident à monter le vélo, grâce à une rampe. A bord, le train est bondé à partir de St Pierre des Corps, ça sent les départs en vacances. Le contrôleur doit même annoncer plusieurs fois qu'il y a des places devant, mais personne ne bouge.

Nous voilà à Angers vers 9h. Tout de suite, on se badigeonne de crème solaire car il va faire chaud. On ne visite pas la ville car on connaît bien.  On se contente juste de passer devant le château des ducs d'Anjou puis on descend sur la rive droite de la Maine.  C'est parti pour une remontée de la rivière, qui est très large pour l'instant car on est en aval de la confluence de la Sarthe.

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Angers : le château et les quais de la Maine


Nous passons sous le pont du tramway puis nous voilà près de l'île St Aubin, où se rejoignent Mayenne et Sarthe, pour former la Maine. Nous sommes désormais en plein milieu rural, la sortie d'Angers a été facile.

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Attirés par un panneau du CG49 annonçant un nouvel aménagement sur le chemin de halage depuis mars 2013, nous nous y engageons. En fait, rien n'a été réalisé. Au début, le chemin étant très circulable, on doute un peu puis petit à petit, nous voyons son état se dégrader : herbe, ornières, parties en terre très étroites et creusées. Attention à ne pas faire d'écart au risque de glisser !

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Au pont de la route de Cantenay Epinard, nous récupérons le bitume jusqu'à Montreuil-Juigné. Il y a pas mal d'aménagements cyclables dans cette ville pavillonnaire de la lointaine banlieue d'Angers.

Sortis de cette ville, nous entamons la partie campagnarde du voyage. Pour l'instant, il n'y a pas de voie verte en continu, il faut atteindre le département de la Mayenne d'abord. Nous sommes sur de petites routes agréables mais vallonnées (montées-descentes tout le temps) à travers de petits champs, et plein de vergers (surtout des pommiers).
Le soleil tape et il y a un léger vent de face. Heureusement, il y a souvent des zones ombragées.

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Petite route dans les pommiers, entre Montreuil-Juigné et Pruillé


A Pruillé, la route plonge vers la Mayenne et nous devons emprunter un bac pour traverser. Il faut appeler un employé municipal grâce au numéro indiqué sur le panneau.

C'est reparti de l'autre côté ; On refranchit la Mayenne – sur un pont cette fois-ci – à Grez-Neuville quelques kilomètres plus loin puis nous arrivons au Lion d'Angers sur le coup des 11h.

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Le bac de Pruillé - Grez-Neuville


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Comme c'est la première ville avec commerces que nous rencontrons, nous en profitons pour aller dans une boulangerie acheter quelque chose. Nous quittons la ville plein est direction la Mayenne, à la recherche d'un coin ombragé où s'arrêter manger.

Devant les haras, nous tombons sur un panneau mentionnant une voie verte sur le chemin de halage de la Mayenne. Et nous qui croyions que ça ne débutait réellement qu'après être entrés dans le département de la Mayenne !

Il y a en fait un chemin en terre battue / stabilisé  avec quelques portions gravillonnées. Malgré tout, cette voie verte est interrompue sur 3-4 km en sortie de Montreuil sur Maine direction Chambellay, qui nous oblige à reprendre la route. On doit ainsi grimper une forte côte, la Mayenne étant de plus en plus encaissée.

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Pause au bord de l'eau


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La voie verte à Montreuil sur Maine


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Retour sur la route avant Chambellay


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De nouveau sur les bords de Mayenne










Peu après, nous pénétrons dans le département de la Mayenne. Le chemin de halage est désormais ininterrompu – ou presque – jusqu'à Mayenne, limite de navigabilité de la rivière.
Les paysages sont de plus en plus ruraux : prés entourés de haies bocagères, parsemés d'arbres isolés (beaucoup de vaches dans ces prés) – des champs mais plus rares – des collines boisées.

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Au milieu, la Mayenne coule silencieusement, à part au droit des écluses qui ponctuent son cours. A chaque fois, dans ce dernier cas, il y a une petite écluse le long du chemin de halage, le reste de la Mayenne étant barré par une chute d'eau. Face à la maison éclusière, il y a un ancien moulin. Nous croisons de temps en temps quelques petits bateaux de plaisance.

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Les écluses et moulins ponctuent le cours de la Mayenne











Dans un premier temps,  le chemin a été refait (il y a des panneaux du Conseil général) jusqu'à quelques kilomètres après Château-Gontier. Bien que le revêtement soit constitué de calcaire fin, c'est roulant.

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Après, c'est une autre histoire : c'est plus caillouteux avec davantage d'ornières, nous avançons donc moins vite. Est-ce dû aux intempéries de l'hiver et du printemps ? Plus au nord, il y a d'autres portions refaites mais il y a trop de calcaire fin, si bien que ça nous freine.

Les portions goudronnées sont très rares (parfois, lorsque la route a repris sur quelques centaines de mètres une partie du chemin de halage)

En aval de Château-Gontier, quelques châteaux surplombent la Mayenne en haut des collines.

Nous arrivons à Château-Gontier à presque 14h. La ville est perchée, il faut donc grimper. Nous partons à la recherche d'un lieu où manger ; on essaie une crêperie derrière l'hôtel de ville, mais le service est terminé à cette heure. Du coup, nous nous rabattons sur la Mie Câline ; nous faisons nos achats puis allons nous installer à un banc bien à l'ombre.

Nous quittons finalement Château-Gontier sur le coup des 15h – 15h30, direction Laval à environ 35km.

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L'Hôtel-Dieu de Château-Gontier


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Pause repas


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Devant l'Hôtel de Ville


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Une rue du centre-ville


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Eglise Saint Jean Baptiste


Nous sommes en pleine chaleur à cette heure et le chemin de halage ne tarde pas à devenir moins roulant. Nous faisons plusieurs pauses à l'ombre, par conséquent. A une écluse, il y a un restaurant-terrasse, nous nous y arrêtons un long moment pour manger une glace et boire une boisson fraîche. D'un coup, beaucoup de monde arrive, ils attendent de s'installer au restaurant. Il est 18h environ.

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Pause au pied du château de la Rongère


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Pause à une terrasse d'une écluse










Ce monde tranche avec le relatif caractère de « désert » du chemin de halage jusque là : peu de promeneurs, de très rares cyclistes dont seulement 2 voyageant avec sacoches. Il faut dire aussi qu'entre Château Gontier et Laval, le chemin de halage ne traverse aucun village. Il faut à chaque fois en sortir et grimper sur les hauteurs... ce que l'on croise le plus, finalement, ce sont les pêcheurs installés avec leur tente et tout leur attirail de pêche.

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Le parcours devient plus sinueux, la Mayenne traversant une zone avec plein de collines très boisées. Nous longeons pour finir une route et, peu après, vers 19h, nous voilà à Laval. Curieux, en entrant dans la ville, un enfant en balade avec ses parents nous demande pour combien on vendrait nos vélos. Pas question, on en a encore bien besoin !

Le centre-ville de Laval est assez escarpé, le château avec sa tour domine la Mayenne. Nous faisons le tour du centre-ville (la place centrale est en travaux) non sans peine (forts dénivelés) puis, dans une rue au pied du château, nous nous arrêtons en terrasse d'une crêperie. Le repas est très bon, les ingrédients de qualité. Nous sommes contents de manger, d'être assis et de voir la chaleur et le soleil diminuer d'intensité.

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Le centre-ville de Laval : grande concentration de bâti néoclassique et de maisons à pans de bois


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L'église d'Avesnières


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La porte Beucheresse


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Vue sur le Château Vieux et le Château Neuf de Laval depuis la rive gauche de la Mayenne


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Notre idée initiale était d'aller camper à St Berthevin, à 5km mais en s'éloignent de la Mayenne. Nous optons finalement pour St Jean sur Mayenne, certes à 10km mais le long de la Mayenne, dans la bonne direction. Nous partons à 21h15.

Le chemin de halage n'a pas changé, mis à part qu'il est désormais sur la rive gauche de la rivière. Il fait plus frais à cette heure ; requinqués par le repas, nous pédalons plus vite.









Arrivés dans le village, nous ne trouvons qu'un panneau » aire de camping cars ». Nous allons néanmoins voir et nous nous renseignons auprès d'autres clients. Ce n'est effectivement qu'une aire pour camping-cars, mais comme on nous dit qu'il y a des douches, nous nous installons néanmoins. Le camping suivant est à Mayenne, bien trop loin pour ce soir.

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Alors que nous sommes presque installés, le régisseur arrive et nous dit que c'est réservé aux camping-cars. Comme nous sommes installés, il nous laisse exceptionnellement passer la nuit. Il y avait apparemment un autre camping un peu plus loin, à Andouillé « que tout le monde connaît », mais pas nous en tout cas, car il ne figurait pas sur notre carte.

En tout cas, nous sommes au calme et nous apprécions la douche, bien que l'eau soit froide.

Nous nous couchons à 22h45.


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