30/06/12 : Mer -> Lyon -> Condrieu - 66,83 km - 4 h 30 m 32 s - 14,82 km/h - 230 m de dénivelé positif

Introduction
01/07/12 : Condrieu -> Valence


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Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.










Le jour du grand départ est arrivé.
Notre train est à 7h06 à Mer. Toutes nos affaires sont fines prêtes depuis la veille. Nous arrivons à la gare, après 500m pour Matthieu et 3km pour Arnaud ; il faut se réhabituer à pédaler avec des sacoches sur notre vélo.

La température est encore assez fraîche, 14°C.

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Notre 1er train est à l'heure ; il nous conduit jusqu'à Tours, où nous arrivons à 7h56.
A 8h16, c'est reparti pour un long trajet jusqu'à Lyon, où nous arrivons à 13h20.

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A notre descente sur les quais, alors que nous sortons d'un train climatisé, nous sommes happés par la chaleur : 34°C. Il faut dire qu'on n'a pas ces températures-là chez nous en ce moment !

Alors que nous remontons nos sacoches sur les vélos, un autre passager est fier de voir que nous arborons les couleurs de la France « c'est rare ».

Quelques tours de roues nous conduisent jusqu'aux berges du Rhône, magnifiquement réaménagées avec allées piétonnes et cyclables, aires de jeux, espaces de détente. Nous les longeons jusqu'au parc de Gerland. Petit détour pour prendre une photo du stade de l'Olympique Lyonnais, avant de sortir doucement de la ville.

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Les berges du Rhône à Lyon










La sortie est, elle, un peu plus délicate que les berges du Rhône. Aidés du guide « du lac Léman à la mer Méditerranée à bicyclette en empruntant la Via Rhôna, Editions Claude Bandiera », nous parvenons à gagner l'ancienne RN7 aux environs d'un passage sous le périphérique de Lyon.

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Peu après, alors qu'il est 15 heures et que la chaleur est écrasante, nous nous arrêtons enfin pour manger, apercevant un KFC (bon, pour un 1er resto...). Petite pause dans l'intérieur climatisé avant de ressortir et de reprendre la route, non sans s'être badigeonnés de crème solaire.









Puis, c'est reparti. Nous traversons St Fons puis Feyzin ; la route est parfois dotée de pistes cyclables plutôt destinées à des déplacements urbains très courts. Quelques petites côtes font leur apparition, on les ressent avec la chaleur ; il faut encore que les muscles se fassent.

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A la sortie de Feyzin, après la gare, nous prenons la direction de Solaize, enfin une petite route de campagne. Mais, le guide nous avait prévenus, c'est une montée de 2 km à 6%. Quand on voit ce qu'on a fait par la suite, ce n'est rien mais à ce stade du voyage, on appréhendait un peu. Si dès la 1e étape on est à la traîne...

On la monte d'une traite, très lentement, avec le plus petit pédalier et le plus gros pignon ; on souffle bien et en haut, on s'accorde une longue pause assis sur l'herbe, sur le bas côté de la route. On boit bien mais notre eau est déjà chaude.

Après un bon quart d'heure, on reprend la route en recherchant un robinet. On ne trouve rien à Solaize mais nous ne sommes pas montés pour rien, la vue est magnifique. Nous entamons alors une forte descente puis, un peu plus loin, il faut gravir une nouvelle côte à 6% sur 2 km pour atteindre Ternay. Celle-ci est plus difficile que la précédente. L'accumulation ? Le trafic routier ?

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Vue plongeante sur la vallée du Rhône


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On repart à la recherche d'une fontaine. On demande à des passants, il y a un robinet sur une petite place, caché derrière des voitures garées. On se désaltère et on s'arrose un peu pour se rafraîchir, mais Arnaud se met à vomir ; il recrache tout on repas. Comme quoi soleil, exercice physique et nourriture un peu bourrative peuvent jouer des tours.

Le parcours qui suit jusqu'à Givors est un peu plus plat, mais dans un environnement plus industriel. Nous traversons le Rhône sur un pont suspendu étroit et nous entrons dans la ville de Givors. Cette ville a plutôt l'aspect d'une ville ouvrière avec un bâti ancien un peu dégradé et des constructions plus récentes de type années 70, sur la place centrale. (le quartier des étoiles, aux formes bizarres tout en béton) Nous y prenons une glace à une terrasse, et tout de suite, on nous questionne sur notre voyage. Lorsqu'on leur dit qu'on part pour la Croatie, ça en étonne plus d'un.

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Givors : la mairie et le quartier des étoiles










Nous quittons Givors par une zone industrielle le long de l'ex RN86 puis, après avoir bifurqué un peu plus loin et contourné une voie ferrée, nous parvenons à une autre zone industrielle, jusqu'à nous trouver aux environs de Loire sur Rhône.

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Et là, mais nous n'aurions jamais pu le deviner sans notre guide, débute une voie verte avec le jalonnement de la Via Rhôna. Petite pause « eau » au stade situé juste à côté avant de repartir sur cette voie verte. L'environnement est tout de suite beaucoup plus calme et agréable ; nous circulons à faible distance du Rhône que nous apercevons parfois derrière des arbres. Il faut dire aussi qu'il est 19 heures passées. Le parcours est dorénavant tout plat mais les alentours sont vallonnés ; ce sont de petites collines boisées avec des vignobles par endroits.

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Le début de la voie verte


Pédalant rive droite sur un quai du Rhône parfaitement aménagé pour la promenade, on laisse Vienne qui se situe rive gauche. Nous pouvons apercevoir quelques monuments d'où nous nous trouvons.

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Vienne, de l'autre côté du Rhône


Le léger vent de face s'accentue en cette fin d'étape. Les collines avoisinantes deviennent entièrement recouvertes de vignobles. C'est la région des Côtes du Rhône ou Côte Rôtie, les noms des domaines s'inscrivent en gros sur les hauteurs et les commerces de vente et de dégustation de vin sont présents à chaque coin de rue.

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Les vignobles de la Côte Rôtie


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Après le barrage de Vaugris, nous perdons le jalonnement de la Via Rhôna et nous empruntons alors la RD 386, peu circulée à cette heure. Nous passons à Ampuis ; Nous devions initialement aller jusqu'à St Pierre de Bœuf ce soir-là mais le ciel devenant orageux, nous entamons la recherche d'un camping. Nous sortons d'Ampuis sans l'avoir trouvé alors nous poursuivons 5 km jusqu'à Condrieu.

Une fois dans la petite ville, nous empruntons la petite route indiquée qui nous conduit à travers une zone maraîchère jusqu'au bord du Rhône.






Le camping 3 étoiles est indiqué complet mais on entre. Pas mal de travaux de réfection des allées et des bâtiments, ici. Nous nous rendons vers la piscine où on nous indique que la directrice joue avec ses enfants. Elle nous dit de nous installer où on veut. On s'installe quand un jeune qui fête un peu plus loin l'enterrement de sa vie de jeune garçon vient nous voir et nous invite à venir boire un verre à sa fête. On décline l'invitation après cette longue journée, il est déjà aux alentours de 21h.
Il est étonné quand on lui dit qu'on vient de Lyon à vélo alors quand on lui dit qu'on va jusqu'en Croatie...

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Après nous être installés, nous prenons notre repas à un camion à pizza. Nous la mangeons un peu plus loin, sur un banc, alors que la nuit est tombée et que le vent souffle fort, soulevant le sable. On ne traîne pas, on va vite prendre une douche puis se coucher. Aura-t-on un orage durant la nuit ? On nus en annonce en tout cas pour le lendemain.


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