11/07/12 : Pavia -> Cremona - 111,98 km - 6 h 29 m 35 s - 17,25 km/h - 10 m de dénivelé positif

10/07/12 : Alessandria -> Pavia
12/07/12 : Cremona -> Mantova


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Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.










Ce matin, nous nous préparons avant de descendre prendre notre petit déjeuner directement à l'hôtel. Ils ne servent pas de chocolat chaud, seulement du thé ou du café. Nous partons vers 9h30 et, jusqu'à 11h, nous en profitons pour visiter Pavia. La ville possède un centre historique riche en monuments. La ville est animée par un grand marché qui se tient dans les rues piétonnes.

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Pavia : Piazza Minerva


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Église Santa Maria del Carmine


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Le marché


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Les rues du centre de Pavia


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De nombreuses églises en briques sont disséminées dans le centre, dont l'imposant Duomo (cathédrale) avec son grand dôme très élancé, le 3ème plus haut d'Italie avec 97 mètres de hauteur, que nous avons du mal à observer de près.

L'université vaut également le détour, de même que le château Visconti (qui abrite aujourd'hui les musées), le Pont Couvert sur le Ticino (reconstruit après la Secondu Guerre Mondiale) et les nombreux palais.

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L'Université


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Le château Visconti










Nous trouvons encore de curieuses tours en briques, très élancées, comme à Albenga. Nous trouvons enfin l'explication : Ce sont des tours médiévales d'architecture romane, qui étaient auparavant accolées à des maisons. Elles servaient initialement de tour de garde et, plus tard, elles symbolisaient la puissance des propriétaires des maisons accolées.

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Pavia (en français Pavie) est bien connue des amoureux d'Histoire de France puisque c'est ici que François Ier a été battu par Charles Quint en le 24 février 1525.

Nous quittons Pavia vers 11h après en avoir bien fait le tour, par une route le long du Ticino.

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Pavia : Ponte Coperto


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A la sortie, on se perd un peu, nous hésitons à un endroit et nous nous retrouvons sur un chemin qui devient de moins en moins carrossable et qui finit carrément en cul de sac. En fat, il fallait grimper la grande côte sur 30 mètres puis suivre les panneaux de la Via Francigena, une route de pèlerinage vers Rome.

Comme hier, nous revoilà sur de petites routes au beau milieu des champs ; nous traversons de petits villages calmes. L 'itinéraire fait un détour par la chapelle de San Giacomo della Cereda.

Le grand soleil est revenu mais suite à l'orage d'hier, le foin est encore humide et son odeur persistante et assez peu agréable nous poursuit tout au long du parcours.

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A travers champs, jusqu'à la chapelle San Giacomo della Cereda


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Nous passons par Belgioioso puis Torre de Negri où nous laissons la Via Francigena. Nous nous rapprochons maintenant du Pô (Pavia, comme la quasi totalité des villes importantes, n'est pas sur le Pô mais sur un de ses affluents). Nous le traversons sur un énorme pont de plusieurs kilomètres. Le Pô, qui semble se « prélasser » dans sa large vallée, doit être bien capricieux parfois.










Désormais rive droite, nous voilà à Arena Po ; Nous traversons les nombreux hameaux de cette localité et faisons une pause près du cimetière de Strada Grande, l'un d'entre eux.

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Tout en circulant à travers champs et bosquets, on arrive parfois à apercevoir le Pô.
Nous entrons un peu plus loin dans la province de Piacenza et sommes désormais en Emilie-Romagne. La véloroute du Pô est désormais balisée. Ça n'en sera que plus facile pour nous orienter
Juste après, alors que nous longeons le fleuve, voilà qu'apparaît un restaurant sur le bord de la route. Il est 13h30 alors nous décidons de nous arrêter déjeuner.

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Parpanese


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Entrée en Emilia-Romagna : enfin un jalonnement









C'est un petit restaurant familial avec terrasse surélevée. On entre et tout de suite on nous demande en Italien quel voyage à vélo on est en train de faire. On a dû nous voir nous garer. Les clients attablés nous vantent les paysages de la Croatie et on les entend parler entre eux et avec le personnel du restaurant  « Ils viennent de Lyon à vélo ! ». On s'installe à l'intérieur mais on nous déplace sur la terrasse. Peut-être pour être davantage à l'air.

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Matthieu cherche à parler anglais (c'est vrai que c'est un réflexe classique à l'étranger) pour demander ce qu'il y a à manger mais apparemment, on a plus de facilité à se faire comprendre si on parle en français. Les langues sont relativement proches.









Lorsque nous repartons, c'est sous une chaleur écrasante. Nous sommes sur une longue digue en plein soleil, à proximité d'une centrale. Encore quelques petits chemins à travers champs et on rejoint une route nationale environ 15 kilomètres avant Piacenza.

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C'est désormais tout droit ; on coupe un secteur où le Pô fait plusieurs méandres. On fait une pause à Rottofreno où des grand-parents et leur petits enfants viennent à notre rencontre, attirés par nos vélos.. nous échangeons avec le grand-père sur notre voyage ; il nous assure que toutes les villes que nous allons traverser sont magnifiques.







La suite est une longue ligne droite avec une circulation de plus en plus importante. Nous entrons dans une zone commerciale disséminée parmi quelques maisons disparates ; Ça n'en finit pas.
On arrive petit à petit dans un environnement plus dense et on finit par atteindre le centre-ville.
Nous arrivons sur la Place dei Cavalli où se trouve la mairie derrière deux statues de cavaliers ; ce sont les symboles de la ville.

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La Piazza dei Cavalli à Piacenza


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Devant l'hôtel de ville









Nous nous rendons également au Palazzio Farnese, où nous entrons dans la cour intérieure. Puis nous allons nous perdre dans les rues piétonnes de la ville, noires de monde. Toujours le même style  propre aux villes de la plaine du Pô : un mélange de brique et de pierre, des maisons à arches, des églises à foison, des palais, des rues pavées, des centre-villes avec pas ou peu de voitures. Les couleurs dominantes sont le brique, orange, jaune et crème.

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Pause glace à un endroit où les glaces sont si bonnes qu'on en prend même deux. On complète par une boisson achetée dans un supermarché en plein centre. A chaque fois, on se pose sur les marches de l'église voisine et on en profite pour regarder les gens passer tout en mangeant.

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Pause glace


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Eglise de Sant'Antonino


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Nous ressortons ensuite de la ville par la gare, il faut trouver moyen de contourner les voies ferrées ; cela nous fait faire un petit détour mais ensuite, on ne bifurque pas sur la bonne route ce qui fait que nous nous retrouvons dans une grosse zone commerciale, heureusement sur une piste cyclable.









A la sortie de Piacenza, la piste cyclable cesse et il nous faut bien reprendre la route malgré la circulation dense. Nous restons sur cette route jusqu'à Roncaglia. Après un temps d'attente non négligeable, on réussit à traverser et on est enfin sur une route calme.

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Nous franchissons l'autoroute par en dessous et peu après, nous voyons le ciel s'assombrir dangereusement. Par précaution, on retourne sous le pont autoroutier. Nous avons bien fait ; l'orage ne tarde pas à éclater, la pluie se met à tomber en trombe. L'eau commence à envahir la route sous le pont, les grilles avaloirs n'arrivant plus à fournir. Nos vélos sont dans l'eau et nos pieds aussi. Ça dure assez longtemps, on commence même à sortir nos k-ways car si ça ne s'arrête pas, il va bien falloir repartir.

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A l'abri sous le pont qui se remplit d'eau


Mais heureusement, le ciel bleu refait son apparition. La route est mouillée et le temps s'est rafraîchi. Nous sommes parfois sur des digues qui sont goudronnées la plupart du temps. Heureusement car les parties non revêtues sont pleines de flaques d'eau. Nous traversons le petit village de Zerbio où il ne faut pas se tromper car plusieurs parcours de la « Via Po » se rencontrent ; on demande notre chemin par précaution. Nous voilà un peu plus loin près d'une rivière très marécageuse, l'endroit est infesté de moustiques. On arrive dans un cul de sac mais en faisant demi-tour, on voit par où passer : un petit pont de bois sur la rivière.

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La digue bien mouillée


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Zerbio









Nous voilà juste après sur une grande digue qui tutoie parfois le Pô. Nous avançons vite, c'est presque rectiligne et on ne traverse plus aucun village. Nous nous contentons d'en longer certains tout en restant perchés sur la digue.
Au passage d'un arroseur situé dans un champ qui « déborde «  sur la digue, Matthieu se fait copieusement arroser.

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Nous franchissons, tout au bout, un dernier pont sur le Po (celui-ci possède un aménagement cyclable) et nous entrons juste après à Cremona. Nous sommes de retour en Lombardie. Il est 21h. Nous demandons notre route pour le camping en espérant qu'il soit toujours ouvert, pas comme la veille à Pavia.









En plus des explications, nous trouvons le fléchage qui nous conduit près du Po, au sein d'une aire de sport et de détente, un peu à l'écart de la ville. Juste à côté se tient une fête de la section locale du Parti Démocrate.

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Le camping est petit, les installations sot plutôt rudimentaires. Nous nous installons sur le sol encore mouillé, et c'est une surprise, à côté de deux familles françaises. L'une des familles nous voit avec nos drapeaux français. Ils viennent de Lyon et visitent la région mais en voiture. Vu l'état des sanitaires et l'orage de la fin de journée, ils craignent que cela soit toujours ainsi dans cette région. (alors quand on leur dit qu'on a eu un orage la veille à Pavia,...)







Nous sommes prêts à aller manger au restaurant du camping à 21h45, mais ils ne servent déjà plus. Du coup, nous sortons réchaud, soupes, pâtes et raisins secs.

Puis nous allons nous doucher. On ne nous avait pas dit qu'il fallait un jeton  mais comme les cabines de douches sont couplées à un lavabo où l'eau chaude est disponible, on se lave au gobelet. Ça met de l'eau partout mais nous sommes propres.
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