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Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.
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Le vent a soufflé toute la nuit, heureusement sans arracher de piquets. Au petit matin, ça souffle encore assez fort.
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 | Le sol, c'est du caillou ; difficile de planter les piquets, alors avec le vent...
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Nous nous préparons et nous sommes prêts à partir à 9h. Nous nous dirigeons vers le centre de Kraljevica. C'est tout proche mais on y va tout doucement à cause du vent (heureusement un peu moins fort qu'hier soir) et des montées. En plus, on se trompe de route, on descend dans un cul de sac ce qui nous vaut de tout remonter !
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Nous finissons par trouver le centre-ville et notamment une bonne boulangerie puis un café à côté où nous nous posons pour le petit déjeuner. Les villes côtières ont de nouveau un centre bien compact en vieilles pierres, pas comme dans l'intérieur des terres. Nous voyons, tout au fond, le port industriel de Rijeka et de l'autre côté, les côtes montagneuses de l'est de l'Istrie et de l'île de Cres.
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 | Le port de Kraljevica
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|  | Statue de Sveti Nikola Biskup
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 | Kraljevica
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|  | Le petit déjeuner
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Le petit déjeuner pris, nous nous dirigeons vers le pont de l'île de Krk. Ce pont est une prouesse architecturale, l'un des plus grands pont à arc du monde. Il est en deux parties avec un petit îlot au milieu. Le revers de la médaille, c'est qu'il permet de déverser des flots de voitures sur l'île de Krk.
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Il n'a par contre pas été pensé pour les vélos : le passage entre la rambarde et la glissière de sécurité est étroit et ne permet aucun écart. Arnaud, avec ses sacoches avant, a du mal à passer car elles se bloquent dans les glissières et se détachent du vélo. Il déraille et a les mains pleines de cambouis et se résout à rouler sur la chaussée.
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Matthieu , de son côté, reste sur le trottoir mais l'avancée est très délicate. Sur le bras de mer, le vent souffle très fort de nouveau et l'équilibre des vélos est précaire. Du coup, le drapeau français que nous arborons à l'arrière a été arraché du sac et s'est plaqué contre la rambarde. Matthieu a pu le rattraper.
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Le paysage a bien changé. Grâce au vent qui a balayé les nuages, nous bénéficions d'une bonne luminosité pour admirer le panorama de : mer bleue, côte désertique et rocailleuse en raison du vent qui empêche toute plante de se développer, belle vue sur la baie de Rijeka.
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 | Vue sur la baie depuis de pont de Krk
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 | C'est magnifique
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 | Vraiment magnifique...on en profiterait mieux s'il n'y avait pas ce vent
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Nous atteignons enfin l'île de Krk. La route qui vient du pont a une circulation très dense, des panneaux publicitaires géants vantant des sites touristiques, lieux d'hébergements et autres centres commerciaux sont implantés partout le long et gâchent le paysage constitué de forêts de petits arbres. Bonne nouvelle, le vent se calme au fur et à mesure que l'on s'enfonce dans l'île.
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Nous faisons un crochet par Omišalj ce qui nous permet d'emblée de retrouver des routes plus calmes. Après l'achat d'une boisson dans un supermarché, nous découvrons une petite ville magnifique ; le centre est un dédale de petites ruelles au milieu de maison en pierres. Nous retrouvons l'ambiance des villages provençaux : maisons resserrées, placettes ombragées, ruelles étroites et tortueuses, vieilles pierres.
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Omišalj : rues piétonnes parfois très étroites, vieilles pierres
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 | L'église
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|  | Le port
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A la sortie, nous devons reprendre la route principale jusqu'à la bifurcation vers Malinska. A ce carrefour, un gros supermarché. Matthieu va voir s'il trouve un calepin pour écrire les résumés du voyage, le premier étant déjà plein. En vain.
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 | Route fréquentée et panneaux publicitaires partout
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|  | Direction Malinska
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Nous pénétrons dans le centre de Malinska et arrivons sur un petit port avec plein de terrasses de restaurants. On s'arrête pour le repas du midi à l'une d'elles qui propose des menus complets et pas trop chers. Le repas avalé, nous faisons un tour près des plages mais elles sont en béton : les gens s'allongent sur le chemin de promenade côtière ou dans la pelouse qui borde ce dernier. Quant à la baignade, c'est dans les cailloux, heureusement polis par les vaguelettes.
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Le port et la plage de Malinska
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Nous sortons de la ville par les quartiers de Sveti Anton et Sveti Ivan, pleins de résidences secondaires entourées de murets de pierres sèches. Il y a des allemands partout, la Croatie doit être un de leurs lieux de villégiature favoris. C'est leur Côte d'Azur à eux.
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Nous revoilà ensuite sur la route principale ; la circulation est moindre de ce côté de ce côté. Les 10 derniers kilomètres jusqu'à Valbiska, où nous devons prendre le ferry pour l'île de Cres, sont parcourus à vive allure. Le profil descendant de la route y est pour beaucoup. Nous y parvenons à 15h30. Cependant, le prochain ferry ne part qu'à 16h30. 1H d'attente.
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Nous allons au café prendre une boisson et nous discutons un moment avec plusieurs cyclotouristes dont un couple de norvégiens lingeant la côte croate depuis Split et se rendant à Venise. L'homme parle français et eux aussi ont eu des problèmes avec le vent la veille. Ils nous racontent avoir déjà voyagé en Corse et au Pays Basque et avoir particulièrement apprécié, surtout la Corse.
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Nous finissons par embarquer ; la traversée dure 45 minutes ; 45 minutes de repos durant lesquelles nous profitons du paysage, assis sur le pont. L'île de Cres qui se rapproche semble bien plus montagneuse que celle de Krk. Nos mollets vont souffrir.
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 | Sur le ferry
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|  | Adieu Krk
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 | Bonjour Cres
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Nous arrivons à Merag à 17h15. Sitôt débarqués, un mur se dresse devant nous : deux routes permettent de quitter le débarcadère, l'une à droite, l'autre à gauche ; d'un côté comme de l'autre, il faut grimper raide dès le début. l'une comme l'autre sont indiquées en jaune sur la carte, celle de droite semblant plus courte. C'est donc celle-ci que l'on prend, alors que tous les autres véhicules prennent l'autre. Cela ne nous a pas mis la puce à l'oreille, mais en Croatie route jaune ne veut pas forcément dire route praticable.
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Le début se passe « bien » malgré une énorme côte ou des Français arrêtés en voiture nous encouragent. On passe à Merag où on s'arrête afin de confirmer si on peut bien passer par là. C'est un Italien qui habite là qui nous renseigne. Il nous affirme que oui même si c'est dur. Nous continuons donc, sous ses encouragements « Anquetil !, Tour de France ! Nous lance-t-il.
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En route vers le village de Merag
Mais un peu plus loin, la route se transforme en chemin caillouteux, toujours très raide. Impossible de continuer de pédaler, c'est impraticable. On décide de continuer à pieds en poussant les vélos et ça reste difficile. Avec le poids des bagages et la déclivité, il faut pousser fort. Nos bras s'engourdissent, le vélo a même parfois du mal à rouler à cause des cailloux trop gros et des branchages. Nous surplombons la mer et au loin, nous voyons le ferry qui repart vers Krk.
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Là, c'est une autre paire de manches pour avancer : cailloux et forte pente
Arrivés en haut après quelques lacets, nous pouvons enfin souffler et profiter du panorama somptueux. Attention au vide cependant ! Le haut de cette montagne est presque dégarni et très aride : très peu d'arbres et sur le sol est très rocailleux ne poussent que quelques plantes de rocaille. On retrouve encore les murets de pierres sèches, omniprésents. La terre qui effleure est rougeâtre. Nous entendons également quelques bêlements au loin, il faut dire que l'île de Cres est réputée pour ses moutons sauvages.
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 | Après l'effort, le réconfort
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Au sommet, c'est aride et rocailleux
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 | Le chemin est à peine visible
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Nous regagnons peu après la route. A la bifurcation vers Cres, on s'interroge : on devrait normalement poursuivre vers le nord mais le camping est trop loin, il faudrait déjà faire toute l'île de Cres, prendre le ferry et pédaler encore pas mal. On choisit donc de s'arrêter dans la ville de Cres un peu plus bas ; Il est 18h35, ça nous fera une petite étape mais ainsi, on profitera mieux du paysage époustouflant de l'île de Cres demain.
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Nous terminons donc par 3 kilomètres de descente jusqu'au niveau de la mer : on redescend tout ce qu'on vient de monter !
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 | La descente à travers des oliveraies en terrasses, délimitées par de petits murets de pierres
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Nous nous dirigeons vers le camping qui est un énorme complexe en périphérie de la ville. A l'entrée, ça bouchonne ! Nous allons nous enregistrer (il y a 4 files d'attente!) et on nous laisse nous installer où bon nous semble. Le camping est divisé en zones de couleur pour mieux se repérer. On tourne un peu à l'intérieur afin de choisir le coin idéal. Un instant nous arrivons dans un secteur naturiste, ça surprend un peu, eux comme nous ! On remonte finalement s'installer près de l'entrée et des douches, c'est plus pratique ainsi.
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Commence alors le choix de l'emplacement en fonction de sa facilité à enfoncer les piquets : c'est encore un camping bien rocailleux. On trouve cependant un endroit pas trop mal près d'un olivier. On se sert même de quelques pierres traînant dans les parages pour bien arrimer nos tentes.
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Cela fait, nous enfourchons de nouveau les vélos direction le centre de Cres ; le camping est si vaste qu'il y a même un petit train touristique (sur roues) qui vient chercher les clients et les emmener au centre-ville.
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Nous arrivons dans un petit port très agréable et très touristique : des bars, des restaurants, des magasins de souvenirs et un petit marché. Les couleurs pastel, la présence de l'eau, l'animation font de Cres une ville magnifique à visiter. On en profite, on fait le tour du port, on va voir les bateaux de croisière amarrés au fond, puis on s'installe à la terrasse d'une pizzeria. On finit la soirée à la terrasse du glacier située juste à côté. Le retour au camping en pleine nuit est agréable
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Cres, un petit port touristique
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 | Le soleil se couche sur Cres
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Pizzas et glaces pour ce soir |
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