06/07/12 : Fayence -> Villeneuve-Loubet - 70,03 km - 4 h 55 m 23 s - 14,22 km/h - 710 m de dénivelé positif

05/07/12 : La Verdière -> Fayence
07/07/12 : Villeneuve-Loubet -> San Remo


Cliquez pour agrandir l'image
Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.










Aujourd'hui est un grand jour : nous allons rejoindre la Mer Méditerranée. Mais avant, il y aura quelques difficultés.

Nous rangeons nos affaires puis nous commençons le petit déjeuner dans le camping : on prend une boisson au distributeur du camping et on finit notre brioche achetée à Valence. On complètera par un achat en boulangerie sur la route ; le centre de Fayence est trop loin derrière pour qu'on y retourne.

Cliquez pour agrandir l'image

Cliquez pour agrandir l'image









Les 6-7 premiers kilomètres se font sur la RD 562 qui est pénible pour les cyclistes : forte circulation, peu de place pour les vélos. On circule dans une zone commerciale très étalée, les magasins étant loin les uns des autres. On trouve une boulangerie, on s'y arrête.

A un giratoire, on bifurque à droite ; ça roule toujours beaucoup. On descend jusqu'au lac de Cassin, on franchit le pont puis on prend la petite route à gauche.

Cliquez pour agrandir l'image
Le lac de Cassin


Cliquez pour agrandir l'image








Nous sommes maintenant au cœur du massif forestier de Tanneron. C'est tout à coup beaucoup plus calme, il n'y a presque plus de circulation. Une portion est en effet fermée à la circulation sauf riverains, pour éviter les incendies de forêt. On entend d'ailleurs en permanence les hélicoptères de surveillance tourner au-dessus de nos têtes.

D'un point de vue relief, ça grimpe raide. Heureusement, le massif forestier nous procure de l'ombre car au soleil, ça cogne déjà.








Sur les 12 km jusqu'à Tanneron, la route est sinueuse. Les panoramas sont magnifiques.  Après la côte vient une belle descente de 3-4 km puis c'est de nouveau une montée raide. Nous contournons une vallée encaissée ce qui donne lieu à une belle vue et à quelques lacets.
On met bien 1h30 pour monter du lac de Cassin jusqu'à Tanneron, avec de fréquentes pauses. Inutile de préciser qu'on boit beaucoup.

Cliquez pour agrandir l'image

Cliquez pour agrandir l'image
En plein dans les lacets


On arrive à Tanneron vers 12h30 ; on décide de s'y arrêter pour le déjeuner. Le restaurant où nous somme sert de bons plats et offre une vue panoramique sur la région de Grasse, sur une terrasse située du côté opposé à la route. D'autres clients sont là avec leur chien. Tout à coup, un énorme cri : c'est le chien qui s'est trop tortillé la laisse autour de la patte. Des grand-parents sont là avec leur petit-fils et ont une peur de voir ce dernier manger sur la place la plus proche de la balustrade... Quand on sera à l'étranger, on ne comprendra plus rien aux conversations dans les restaurants, c'est parfois cocasse.

Cliquez pour agrandir l'image
La vue depuis Tanneron









En quittant la table, on demande conseil sur la meilleure route à prendre pour avoir une vue panoramique sur le mer Méditerranée depuis les hauteurs. Les restaurateurs nous indiquent une petite route qui monte encore sur 3km avant d'offrir une belle descente jusqu'à Mandelieu la Napoule. On apprend également que toutes les montées-descentes que l'on fait correspondent au parcours du Paris-Nice.

Cliquez pour agrandir l'image

Cliquez pour agrandir l'image









On repart vers 14h ; une toute petite descente nous attend en sortie de Tanneron mais ensuite, lorsqu'on tourne sur la petite route conseillée, quelle montée ! Les 3km sont bien raides. En haut, après ces quelques kilomètres effectués sous un soleil de plomb, nous parvenons dans les Alpes Maritimes, notre dernier département français.  (il est alors 15h)

Une superbe et longue descente nous conduit jusqu'à Mandelieu la Napoule. Il faut redescendre non seulement tout ce qu'on a monté mais en plus, atteindre l'altitude zéro ! Ça va vite ! Au détour d'un virage, nous apercevons enfin la mer ; le panorama sur Cannes est superbe.

Cliquez pour agrandir l'image
Première vue sur la mer Méditerranée


Cliquez pour agrandir l'image










Une fois en bas, changement radical d'ambiance. Finies les routes calmes de campagne pour un bon bout de temps : nous voilà en milieu fortement urbanisé, avec bruit, circulation incessante, klaxons.








Nous contournons l'aérodrome de Cannes (là où arrivent les jets privés …), passons devant une zone d'activités commerciales (Matthieu en profite pour acheter une grosse carte mémoire pour appareil photo, vu le nombre de photos prises). Nous voilà enfin dans Cannes ; on rejoint le front de mer, où les gens sont entassés sur une place toute en longueur mais très étroite ; de l'autre côté : route très circulée et voie ferrée.

Cliquez pour agrandir l'image

Puis nous voilà dans le centre de Cannes. La ville est essentiellement tournée vers le tourisme « chic » : beaux hôtels, belles voitures, riches touristes étrangers,...Nous passons devant le Palais des festivals où nous nous faisons photographier parmi les touristes étrangers s'amusant à « descendre les marches ». Puis, nous voilà sur la Croisette ; ce n'est pas facile d'avancer avec les voitures garées en double file, les bus, les piétons qui traversent. Notre rythme est très ralenti, presqu'autant que dans les montées précédentes.

Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Cannes : le front de mer, l'hôtel de ville


Cliquez pour agrandir l'image
Sur les marches du Palais des Festivals


Cliquez pour agrandir l'image









De l'autre côté de la presqu'île de la Croisette avec ses hôtels et résidences de luxe, on retrouve les plages bondées  et les clichés associés aux vacances : touristes entassés, voitures mal garées, snacks, musique forte, grandes résidences, touristes frimeurs,...








Tout en restant sur le bord de mer, nous arrivons à Golfe-Juan. Petite pause au port, c'est-à-dire à l'endroit où a débarqué Napoléon de son retour de l'île d'Elbe. Une plaque marque le début de la Route Napoléon. Nous nous arrêtons prendre une glace au café en face du port. Ici, l'ambiance est moins « touristique », ce sont plutôt les gens du coin qui sont attablés. Les serveurs sont d'origine italienne, ça nous donne un avant-goût de la suite du voyage.

Cliquez pour agrandir l'image

Devant, sur la route, c'est la pagaille. Les gens ont du mal avec le carrefour traité en mini-giratoire et ça n'arrête pas de klaxonner. Le café a aussi une terrasse de l'autre côté de la route, les serveurs doivent donc traverser au beau milieu de la circulation, ce qui rajoute encore à la pagaille.

Cliquez pour agrandir l'image
Sur la route d'Antibes


La glace mangée, nous repartons et arrivons vers 18h à Antibes. La ville est importante mais moins « bling-bling » que Cannes. La vieille-ville comporte de nombreuses petites ruelles dont certaines piétonnes, également une halle couverte. Il y a du monde. Nous nous arrêtons un instant devant le château (abritant un musée Picasso) et la tour située à côté, au bord de la mer.

Cliquez pour agrandir l'image
une ruelle du centre-ville d'Antibes


Cliquez pour agrandir l'image
les halles


Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
L'église et le château, côte à côte










Dans les petites ruelles à l'aspect villageois, une dame nous renseigne sur les campings en direction de Nice ; on pense en effet s'arrêter avant Nice afin de visiter la ville le lendemain. On parle un peu de notre voyage et la dame nous recommande la Slovénie et ses magnifiques paysages.

Cliquez pour agrandir l'image

Cliquez pour agrandir l'image









Nous quittons Antibes, toujours par la route du front de mer coincée entre une plage de galets et une voie ferrée (la RD 6098, qui double la RD 6007 un peu plus à l'intérieur des terres). Ça bouchonne, heureusement qu'il y a des bandes cyclables ce qui nous fait aller plus vite que les voitures.








Afin de rejoindre les campings on traverse la voie ferrée à l'endroit indiqué pour rejoindre la RD 6007. On a malheureusement dépassé le camping pas trop cher du Pylône alors on continue ; on en trouvera bien un autre. Le suivant est un 4 étoiles, trop chic. On se renseigne de nouveau à un snack ; un autre camping pas trop cher nous est indiqué, mais là-bas, mauvaise surprise : il est fermé pour travaux. Les campings ne manquant pas par ici, le camping suivant, à l'entrée de Villeneuve-Loubet, est ouvert. C'est un 3 étoiles, nous décidons de nous y arrêter.

Cliquez pour agrandir l'image

Le gardien nous laisse visiter les emplacements avant de lui donner le numéro choisi. C'est un camping particulier : à étages, ce qui donne plein de petits espaces indépendant les uns des autres. Il est plein de touristes étrangers. Nous retournons voir le gardien lui communiquer le numéro de l'emplacement choisi. On discute un peu de notre voyage. Après la Slovénie recommandée tout à l'heure, c'est au tour de la Croatie : « c'est la Côte d'Azur sans le béton ».

Cliquez pour agrandir l'image









Nous retournons planter les tentes (difficile, le plantage des piquets dans un sol caillouteux) puis allons à pied à la recherche d'un endroit où manger. On marche in instant dans la zone commerciale avoisinante et autour d'une énorme marina, avant de choisir un Mc Donald's.

Cliquez pour agrandir l'image
La Marina « Baie des Anges » de Villeneuve Loubet


Bilan de la journée : une étape contrastée durant laquelle on a peu avancé.
Une première partie montagneuse avec de fortes côtes, mais au calme dans la forêt.
Une seconde partie totalement plate mais en milieu urbain continu, au milieu d'une circulation dense, de la foule, du bruit,...du tourisme à outrance en fait. Heureusement que certains aménagements cyclables nous aident à mieux avancer. Finies les forêts, bonjour les palmiers.


Cliquez pour visionner le diaporama