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Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.
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Nous nous réveillons dès 6h50 alors qu'il commence à faire chaud sous la tente ; le soleil tape déjà. On se prépare et nous sommes prêts dès 8h30. On paye la nuit puis direction le centre de Sanremo pour une visite et le petit déjeuner.
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Au bord de la mer, les tentes plantées sur les pavés
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La ville possède un casino ; apparemment, il y a pas mal de russes dans le coin puisque des affiches sur les devantures de magasins sont écrites en italien et en russe. Il y a également une église orthodoxe à côté.
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Le centre de Sanremo est constitué de rues étroites et assez rectilignes ; la rue principale est en travaux ; les rues les plus étroites font typiquement penser à l'Italie telle qu'on se la représente : ruelles un peu décrépies, bâtiments ou arches recouvrant la rue, linge qui pend .
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On s'arrête dans un café pour le petit déjeuner. Les jus de fruits sont pressés. On veut manger un pain au chocolat mais on a du mal à se faire comprendre car on se retrouve avec un chocolat chaud. Et un chocolat chaud, ce n'est pas un chocolat au lait : c'est un chocolat pur ; c'est assez épais et on peut le prendre à la petite cuillère.
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Nous quittons Sanremo par la voie verte commencée la veille. L'impression de la veille se confirme : cette voie verte est superbement aménagée. C'est plat, lisse, bien jalonné, bref le bonheur. Il y a même plusieurs tunnels ce qui nous rafraîchit. Par moments, nous sommes au bord de l'eau, légèrement en hauteur et la vue est superbe. Comme c'est dimanche, il y a un grand nombre de piétons et cyclistes en balade.
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 | La voie verte de Sanremo à San Lorenzo del Mare
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Cette voie verte dure une vingtaine de kilomètres que nous faisons d'une traite, jusqu'à San Lorenzo del Mare. Là, il faut bien reprendre la route ; ce n'est plus tout à fait plat, il y a maintenant une succession de petites montées-descentes. Et surtout, nous revoilà dans la circulation incessante et bruyante. Le contraste est saisissant.
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On entre un peu plus loin à Imperia ; le centre-ville est en haut, nous restons en bas et faisons une petite halte au bord d'une plage minuscule. Des Africains sont là en train d'essayer de vendre des babioles aux touristes, on reverra cela à chaque endroit un peu touristique. Ça nous fait penser à Paris et ses vendeurs de Tours Eiffel. Sauf que là, ils adaptent le contenu de leur offre : c'est lunettes de soleil, ombrelles,...
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 | A Imperia au bord d'une petite plage
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 | Nos vélos garés parmi les motos
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Au port, nous rencontrons une cycliste du club de Val de Susa qui parle parfaitement français. Elle est en vacances dans un camping un peu plus loin. Comme on va dans la même direction qu'elle, elle se propose de nous guider par une petite route calme en bord de mer, qui évite de prendre la Via Aurelia qui grimpe plus haut. On la suit et nous discutons tout en roulant ; elle rentre bientôt chez elle et ira suivre une étape du Tour de France dans les Alpes.
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 | Nous suivons notre guide sur cette petite route tranquille
Après cette route, nous arrivons à Diano Marina où nous nous séparons non sans la remercier. C'est la première d'une longue série de stations balnéaires qui vont aller en s'enchaînant; Il s'agit soit de petites criques encore assez calmes et préservées, soit d'immenses stations tout en longueur.
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 | Cervo
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|  | La Méditerranée
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Dans ces immenses stations, les plages sont découpées en « bains » « Bagni truc, bagni machin » physiquement séparés, possédant leurs propres snacks et leurs propres rangées de sièges et de parasols. Pour un bain donné, la plage est recouverte de sièges et parasols tous identiques et parfaitement alignés ; pour s'y retrouver...En plus c'est payant, environ 14€ la journée et on peut même débourser 450 € si on veut son parasol pour tout l'été. A notre avis la côte est complètement défigurée par le tourisme de masse ; on vient s'entasser une le faible espace entre la mer et les montagnes. Heureusement, nous avons de beaux points de vue et lorsque nous roulons sur les corniches qui surplombent la mer turquoise, le panorama est magnifique.
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Les bains et les alignements de parasols qui défigurent la côte
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Difficile de toujours s'arrêter, il y a parfois peu de place.
Lorsque nous longeons les plages, les rues adjacentes et les promenades sont noires de monde et on avance parfois à la vitesse des piétons. Il y a des kilomètres de voitures et motos garées en bord de route, même en dehors des villes ; c'est limite la pagaille par endroits mais tout le monde s'en accomode.
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Après une montée au Capo Mele, on parvient à l'immense station balnéaire de Laigueglia. Voilà ensuite Alassio, où la station balnéaire est accolée au centre historique, une longue rue étroite et noire de monde. Toujours en restant sur la Via Aurelia, nous décidons de continuer jusqu'à Albenga pour notre déjeuner.
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 | Le Capo Mele et la vue sur Laigueglia tout au fond
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 | Laigueglia
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 | Le port de plaisance d'Alassio et l'île Gallinara
Changement d'ambiance. Albenga n'est pas directement au bord de mer alors la ville est calme en ce dimanche. Très calme. (il faut dire qu'il est 14h tout de même). Par contre la ville possède un centre historique assez fourni, cerné par des remparts ; petites ruelles, dont certaines couvertes, églises, hautes tours rectangulaires. Les bâtiments sont dans un mélange de pierre calcaire (blanche) et de briques.
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 | Cathédrale San Michele Arcangelo
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|  | La place où nous avons déjeuné
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Nous mangeons à une terrasse au fond d'une place, près d'une église. Les gérants sont attablés avec des amis ; ils mangent, boivent, discutent et nous servent en prenant leur temps entre les plats.
Le repas fini, on déambule dans les rues d'Albenga avant de sortir et de se retrouver dans une zone maraîchère. On n'est plus collés au front de mer.
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 | La cathédrale vue le l'arrière, avec la rotonde
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Quelques ruelles d'Albenga
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On traverse Ceriale, Loano par l' « intérieur » et c'est bétonné de partout sur 10 kilomètres : que des immeubles sans vraiment de recherche architecturale, ce ne sont que des résidences sous forme de blocs ; et ça se construit encore. Il faut ajouter à cela la circulation, le pétaradement des motos, la pollution et la forte chaleur...
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Arrivés à Pietra Ligure, l'environnement change car la route rejoint le front de mer. Après un tunnel, nous voilà à Finale Ligure qui présente un centre historique accolé à la mer ; une grande place avec un arc de triomphe donne sur les plages. Toujours autant de monde, toujours autant de voitures et motos garées partout...
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Finale Ligure : le centre-ville, l'arc de triomphe,...
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 | ...et les plages
Une station balnéaire plus loin, ça recommence : motos, voitures, piétons sur la route. Même dans les tunnels, au bord des criques les plus isolés, il y a du monde partout.
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Nous franchissons maintenant le cap Noli. La route passe en corniche ; les montagnes blanches plongent directement dans l'eau bleu azur ; C'est magnifique ; côté circulation, nous voilà maintenant dans les bouchons. On a heureusement la place de passer entre la file de voitures et le bord de la route ; on avance du coup plus vite que les voitures. Il y a cependant toujours quelques motos ou voitures mal garées qui nous gênent dans notre progression.
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 | Le panorama est magnifique, le bruit et l'odeur beaucoup moins à cause des bouchons
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L'arrivée en descente sur la station balnéaire de Noli offre un autre beau panorama ; encore de grandes plages privées, une petite église et, nouveauté, la ville possède des remparts qui s'élèvent dans la montagne.
En parlant des montagnes, elles ne sont plus tout à fait comme ce matin ; elles sont soit boisées, soit arides alors que vers Sanremo, elles étaient découpées en terrasses.
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Après Noli suit Spotorno avec son église de style baroque peinte en trompe l'œil, et ses petites rues couvertes.
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 | L'église en trompe-l'œil de Spotorno
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Et ensuite vient... un autre bouchon, qui durera plusieurs kilomètres, l'occasion de passer une montée puis une descente en respirant à pleins poumons les gaz d'échappement. Ce sont les baigneurs qui rentrent à Savona, la grande ville vers laquelle on est en train d'approcher.
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Cette ville est d'aspect plutôt industriel (grand port, cheminées d'usines un peu partout) ; les faubourgs n'en finissent pas mais nous trouvons finalement le centre. Il comprend de grandes avenues rectilignes dont certaines bordées d'arcades. Une tour féodale se trouve en bord de mer. Nous tournons en rond, en vain, à la recherche d'un glacier. Nous abandonnons et reprenons la route jusqu'à Albissola Marina, 3 kilomètres plus loin.
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Le centre-ville de Savona
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 | La tour du port de Savona
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C'est là ville où nous allons quitter la mer Méditerranée. C'en est bientôt fini de cet environnement ultra urbanisé et tourné vers le tourisme de masse, que nous traversons depuis Cannes. Il est 19h mais nous ne voulons pas partir sans avoir mangé une glace.
Cette fois-ci, on trouve notre bonheur.
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Nous reprenons la route plein nord maintenant, direction le Po. Cependant, avant d'arriver jusqu'au fleuve, il va falloir franchir les montagnes. C'est ici où le franchissement est le plus « bas », moins de 600 mètres. Ce qui représente tout de même puisqu'on est à l'altitude zéro. Le col, ce sera pour demain car nous nous arrêtons avant ce soir.
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Nous sortons d'Albissola et le décor change. Finies les rues noires de monde, ici c'est bien plus calme, et surtout c'est vert : nous sommes entourés par des montagnes boisées. La rue est sinueuse, plutôt en mauvais état, mais la pente est encore très douce. Nous remontons une petite vallée.
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Au bout d'une dizaine de kilomètres, un peu avant Stella, nous arrivons devant le portail du camping. Un dernier effort et nous rentrons. L'accueil est sympathique, on nous pose des questions sur notre voyage, par contre les prix sont assez élevés : 17€ par personne pour un emplacement riquiqui (il n'en restait que 2, et on est plutôt entassés les uns sur les autres), douches payantes.
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Ce camping est plein d'enfants qui jouent dans les allées.
Nous nous installons puis allons manger au restaurant du camping. Avant de prendre notre douche et d'aller nous coucher.
Demain sera un autre jour, place à la campagne et au calme ! |
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