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Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.
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Réveil vers 8h15. Dès la sortie de la tente, nous voyons que la journée sera aussi ensoleillée – et chaude – que la veille. Nous allons prendre notre douche (elle est chaude, ce matin), nous préparons nos vélos puis filons dans le village de St Jean sur Mayenne pour le petit déjeuner.
Il n'y a qu'une boulangerie d'ouverte, et un banc situé juste à côté, où nous nous installons.
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Le petit déjeuner pris, nous regagnons les bords de la Mayenne et sa voie verte. Comme la veille, c'est le même type d'aménagements qui nous conduit jusqu'à la ville de Mayenne : un chemin en stabilisé au plus près de l'eau. Selon les sections, celui-ci est plus ou moins bien aménagé , le confort de roulement est assez inégal entre celles où c'est lisse et d'autres portions, parfois assez longues, ou de gros gravillons ont été étalés.
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Le chemin de halage entre Laval et Mayenne : parfois c'est lisse, parfois c'est plein de cailloux
Il y a un peu plus de monde en ce dimanche matin, et notamment une randonnée cycliste dans l'autre sens avec parfois de petits pelotons. Nous partageons parfois la roue avec d'autres cyclistes allant dans le même sens que nous.
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Côté paysages, c'est toujours aussi vallonné tout autour alors que notre cheminement est assez plat. Les écluses sont assez rapprochées sur cette section de Mayenne. Un programme de rénovation des chutes d'eau est en cours mais les bâtiments des anciens moulins sont plus ou moins abandonnés.
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Nous traversons des paysages de bocage, les vaches pataugent même dans l'eau par endroits. Il commence en fait à faire chaud. Nous, nous sommes le plus souvent à l'ombre car nous circulons sur le côté droit de la Mayenne et nous sommes par conséquent protégés par les collines boisées situées à notre droite.
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Paysage de bocage en bord de Mayenne
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Sur le chemin de halage, au bord des prés et le plus souvent à l'ombre
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Nous arrivons à Mayenne vers midi. L'entrée est un peu brutale puisque nous passons directement de la campagne profonde au centre-ville, sans transition par les zones industrielles, quartiers pavillonnaires,...
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La ville est très escarpée et nous offre un joli panorama lorsque nous traversons le vieux pont : d'un côté le château qui a un faux air avec celui de Laval, de l'autre côté la basilique Notre Dame des Miracles. Après l'avoir arpentée, nous nous arrêtons sur la place principale à la terrasse d'une boulangerie.
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 | Entrée dans le centre-ville avec la basilique
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|  | La boulangerie où nous avons déjeuné
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Le repas fini, nous passons par le château. Il est 13h, nous prenons la route d'Alençon d'où nous reprendrons le train à 19h09. Cela nous laisse 6h pour finir le parcours en passant par le mont des Avaloirs, le sommet du grand Ouest français.
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Vues depuis la terrasse du château de Mayenne
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Nous laissons donc définitivement la Mayenne et son chemin de halage. C'est désormais une ancienne voie ferrée transformée en voie verte qui va être notre fil conducteur durant les 25 prochains kilomètres (l'itinéraire Mayenne / Javron les Chapelles). Il faut commencer par s'extirper de la vallée encaissée de la Mayenne. En sortie de ville, nous arrivons enfin sur cette voie verte.
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Celle-ci est bien balisée (une borne tous les kilomètres avec les kilométrages vers les prochaines villes), et son revêtement est en sable calcaire, comme au bord de la Mayenne. Les carrefours sont bien signalés par de petits panneaux humoristiques.
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Ancienne voie ferrée oblige, le relief est très adouci bien qu'au bout de quelques kilomètres, nous sentions que nous sommes plutôt en train de monter. Le parcours est très ombragé, ce qui nous protège du soleil de plomb mais qui nous empêche de profiter pleinement des paysages de bocages des alentours.
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Nous sortons de la voie verte au passage près des villages de Marcillé la Ville et Loupfougères à la recherche d'eau, avec succès la 1e fois mais sans résultat la seconde.
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 | Marcillé la Ville
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|  | Loupfougères
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Aux abords de Villaines la Juhel, nous quittons la voie verte et nous entamons dès lors la dernière partie du trajet, sur de petites routes cette fois. Tout de suite, nous sommes cueillis par le relief et par le vent, plutôt défavorable. D'autant plus que nous avons choisi de faire l'ascension du mont des Avaloirs, le point culminant du grand ouest français avec 416 m d'altitude.
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Il faut dire que la montée vers le mont des Avaloirs commence assez en amont du « sommet ». Nous en bavons jusqu'à Crennes sur Fraubée ; par la suite, nous voilà sur la corniche de Pail, en hauteur mais plutôt à plat. Espérons qu'il n'y ait pas de trop grosse descente par la suite pour ne pas avoir tout à remonter ! La route sur la corniche est belle et calme ; elle traverse des milieux boisés. Peu avant la bifurcation vers la route nous menant au sommet du mont des Avaloirs, nous renseignons deux Espagnoles perdues ; mais c'est difficile, dans ce secteur où il n'y a que des petites routes...
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La route de la corniche de Pail et ses vues dégagées
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Après une montée de 3 kilomètres, nous voilà en vue du sommet du mont des Avaloirs sur lequel trône un belvédère. Nous grimpons les escaliers et pouvons admirer un beau panorama sur les alentours. Sauf qu'Arnaud est pris de vertige et redescend peu après. On aurait bien aimer manger un peu mais il n'y a rien... Nous n'avons pas vu le moindre commerce depuis Mayenne ce midi...
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 | Le belvédère du mont des Avaloirs…
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 | … et le panorama vu d'en haut
Vers 17h30, nous prenons la direction d'Alençon. Encore une quinzaine de kilomètres à parcourir ; on devrait avoir le temps mais pourra-t-on visiter la ville ? Ca commence en tout cas par une belle descente que l'on fait d'une traite sans pédaler ou presque, jusqu'à Boulay les Ifs. La suite est plus plate, voire parsemée de quelques courtes montées. Arnaud commence à souffrir un peu sur cette fin de parcours, cela fait un peu qu'il n'a pas fait de vélo.
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 | Belle descente
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|  | Sortie de Boulay les Ifs
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A Champfrémont, on se trompe de route ce qui nous vaut une montée pour rien. On accélère un peu sur cette fin d'étape car on commence à voir que nous n'aurons finalement que peu de marge pour prendre le train. Et toujours pas de panneau « Alençon » sur ces petites routes communales, on passe d'ailleurs la limite départementale de l'Orne sans s'en apercevoir.
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C'est à Condé sur Sarthe que nous récupérons une route rectiligne et assez fréquentée qui nous fait entrer dans Alençon 4 kilomètres après. Nous voyons la basilique au loin. Arnaud donne ses dernières forces...
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Derniers kilomètres dans l'Orne, jusqu'à Alençon
Nous traversons le centre-ville sans presque nous arrêter ; il y a pourtant de belles choses à voir, mais il nous faut filer vers la gare. On se renseigne auprès de quelqu'un et nous entrons finalement dans le hall à 19h00. Le train est à 19h09. Le temps d'acheter les billets, le train arrive et nous montons immédiatement. Il est bondé ; jusqu'au Mans, nous sommes debout avec les vélos tenus à la main.
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Alençon : le château et la cathédrale Notre Dame
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Arrivés au Mans, nous pouvons nous asseoir mais le train ne démarre pas : la SNCF nous annonce qu'un nouveau planning des contrôleurs vient d'être mis en place et qu'ils ont oublié de planifier un contrôleur entre Le Mans et Tours. Du coup, on doit attendre une heure qu'ils fassent venir quelqu'un. Et notre train en correspondance à Tours pour Mer est annoncé supprimé ! Heureusement, l'Interloire d'après circule et il marquera les arrêts exceptionnellement dans les petites gares.
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On arrive finalement à Tours à 21h48. Une navette nous conduit à St Pierre des Corps ; le temps de filer acheter quelques bricoles à grignoter, notre dernier train arrive. Nous sommes à Mer à 22h50.
Bref, notre petit voyage fut bien sympa mais en deux jours ce fut du concentré ; la fin de la 2e journée fut harassante, entre notre étape terminée en trombe et les problèmes de train... |
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