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Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.
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Il y a bien eu un orage pendant la nuit, mais celui-ci n'a pas été trop violent : quelques coups de tonnerre seulement.
Nous nous levons vers 7h30 ; le temps est plus nuageux et plus frais ce matin. On se prépare puis il faut attendre l'ouverture de l'accueil à 9h30 pour payer et partir. Pendant ce temps, on fait le tour du camping, on va au bord du Rhône.
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Le camping de Condrieu et les vignes alentour
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Une fois avoir payé, nous allons prendre notre petit déjeuner au centre de Condrieu. Nous le prenons dans une supérette sur la place du marché, puis nous nous installons sur cette même place.
Alors que nous mangeons, la pluie commence à tomber finement, du coup on met les protections imperméables de nos sacoches avant de partir. Mince, la pluie dès le 2e jour.
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Le parcours emprunte une voie verte au bord du Rhône, il est très agréable. Nous sommes désormais dans le département de la Loire. Mais le temps vire à l'orage ; nous voyons les gros nuages noirs descendre des montagnes avoisinantes, puis se diriger sur nous. De forts coups de tonnerre, irréguliers et dispersés éclatent tandis que la pluie devient très forte. Nous pédalons un instant sous l'eau, sans trop y voir à cause des grosses gouttes d'eau. Vers Luzin, un pont surplombe la voie verte, nous nous réfugions au dessous.
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Sur la voie verte, on est surpris par un orage...
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Un couple en vélo avec un jeune enfant sont déjà là. Ils se sont réfugiés sous le pont après 300 m de parcours depuis leur voiture. Ils hésitent à continuer leur balade mais voyant la pluie redoubler d'intensité, ils renoncent et rentrent chez eux.
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Un peu plus loin, un barrage franchit nous fait rentrer en Isère. , département plutôt connu pour ses Alpes. Nous sommes sur l'île de la Platière entre le Rhône naturel et un des nombreux canaux parallèles qui servent pour les centrales hydro-électriques de la Compagnie Nationale du Rhône, nombreuses sur cette partie du cours du Rhône.
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 | L'orage approche
Mais vers la sortie de l'île, le temps se gâte de nouveau ; le ciel devient très sombre (ça dévale encore des montagnes), des coups de tonnerre éclatent de nouveau. Cette fois-ci, ça dure un moment. Heureusement, nous sommes réfugiés sur un autre pont qui donne en plein sur les usines Rhône Poulenc (maintenant Rhodia) de Roussillon. Il y a même un espace creux dans le pont pour les visites d'entretien, nous nous y réfugions. On reste là un bon moment le temps que ça se calme.
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 | À l'abri sous le pont face aux usines Rhodia de Roussillon
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On reprend la route après une bonne pause forcée puis, au passage devant Serrières, nous franchissons le Rhône pour aller manger. Nous voilà en Ardèche. Nous trouvons un petit restaurant de style « tex-mex », nous y mangeons à l'abri d'un auvent.
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 | On mange à l'abri
Le repas fini, nous reprenons le pont et repartons sur la voie verte, rive gauche du Rhône. Pour 4 km seulement. Alors que nous entrons dans la Drôme, un éclair jaillit, suivi d'un gros coup de tonnerre. Les orages sont spéciaux par ici ! On prend la première route venue à côté de la voie verte et on trouve au détour d'un virage un restaurant avec une grosse terrasse couverte. Tout le monde mange à l'intérieur par ce temps, nous nous réfugions avec les vélos sur cette terrasse et prenons nos aises (on prend chacun une chaise). On s'y abrite bien une bonne heure au moins, contents de ne pas être sous la pluie battante qui est en train de tomber.
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 | Bienvenue dans la Drôme
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 | En attendant la fin du 3e orage...
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Après la pluie vient non pas le beau temps mais un temps gris sans pluie. On reprend donc la voie verte détrempée (heureusement que ce n'est pas un chemin de terre) et, tout en étant souvent au bord du Rhône (magnifiques points de vue), nous traversons une zone remplie de vignobles et de vergers , surtout des abricotiers. On en profite. Le parcours est très agréable sur cette voie verte, parfaitement réalisée et jalonnée dans la Drôme. De gros panneaux touristiques complètent également l'aménagement.
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Nous passons à Andancette (encore un joli pont suspendu avec une belle vue sur Andance située en face) puis, un peu plus loin, Saint Vallier.
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 | Andance
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A Saint Vallier, changement de rive ; nous revoilà en Ardèche. La voie verte n'est ici pas encore aménagée. Nous prenons la RD 86 jusqu'à Arras, puis traversons le barrage d'Arras et empruntons une longue langue de terre coincée entre le Rhône « naturel » et le Rhône canalisé. Au bout, c'est comme à la fin de la précédente île : un barrage hydro-électrique. Nous l'empruntons et nous revoilà rive gauche.
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Comme il n'y a toujours pas d'aménagement, il nous faut emprunter un bout de RN7. Heureusement, la bande de rive est suffisamment large pour que nous puissions circuler en sécurité. Ça dure jusqu'à Tain l'Hermitage, petite ville avec pas mal de grands immeubles résidentiels, hauts et modernes sur le front de Rhône, qui fait face à Tournon, sous-préfecture de l'Ardèche.
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A Tain, la grande place centrale comporte plein de jets d'eau, de brumisateurs et une mare très peu profonde pour se trempoter les pieds lorsqu'il fait chaud (donc pas aujourd'hui...) Il y a une grosse statue de taureau également, sur un autel. Il s'agit d'un autel taurobolique (l'original est conservé en lieu sûr) où, au temps de l'occupation romaine, les taureaux étaient sacrifiés en l'honneur de Cybèle, déesse de la nature sauvage.
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 | Tain l'Hermitage, la place du taurobole
Les centre-villes font de plus en plus « villes du sud » : petites rues, maisons aux couleurs jaune-orangé, façades parfois décrépies, grandes places ombragées ou avec de l'eau.
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Nous partons visiter Tournon de l'autre côté. Le pont suspendu qui relie Tain à Tournon est piéton, les vélos doivent passer par de petits portillons et ce n'est pas facile avec les sacoches.
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Tournon sur Rhône
On serpente dans les rues, montons près du château. On commence à rechercher un endroit pour goûter au chaud car la pluie recommence à tomber, de plus en plus fort. On a beau chercher, on ne trouve rien à Tournon ; on retourne donc à Tain, sur la grande place avec le taureau. On ne voit rien non plus.
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On demande à un rare passant, qui nous indique le café de l'autre côté de la place derrière un grand store baissé. Oui, il est bien ouvert. Nous mettons nos vélos à l'abri puis nous entrons. Nous y faisons une longue pause avec chocolats chauds, en regardant l'arrivée de l'étape du Tour de France.
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Il faut bien repartir et rejoindre Valence où on recherchera un hôtel, même si la pluie ne s'est pas arrêtée. Certains clients du café nous voient repartir à vélo sous la pluie et nous indiquent un hôtel un peu plus loin, mais nous voulons faire les 20 km jusqu'à Valence ; il n'est pas encore trop tard et il faut bien qu'on avance.
On emprunte une belle voie verte le long du Rhône, très roulante avec néanmoins une partie en calcaire sur 5 km (un autre itinéraire, un peu plus long, était, lui, enrobé).
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On passe sur l'embouchure de l'Isère mais rien n'est naturel à cet endroit. L'Isère est canalisée et se jette dans un bras canalisé du Rhône menant à un barrage hydro-électrique.
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 | Près de l'embouchure artificialisée de l'Isère
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Les derniers kilomètres nous font entrer petit à petit dans Valence. Le parcours est bien jalonné et nous arrivons facilement sur le grand mail enserrant le centre-ville. Nous y trouvons un hôtel.
On défait nos bagages dans le hall, on rentre les vélos au garage puis le réceptionniste nous aide à monter les bagages mouillés dans la chambre, avec son jeune fils (qui participe également) qui reste toujours avec lui et répond même au téléphone.
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 | Valence, l'esplanade devant l'hôtel
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Il est alors 20h30, nous ressortons à pied visiter Valence et chercher un endroit où manger. Difficile, c'est dimanche soir. Il y a plusieurs rues piétonnes dans le centre ainsi que quelques placettes. On trouve enfin un restaurant pas loin de la mairie. Nous y entrons trempés, il pleut toujours un peu.
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Le repas fini, nous rentrons à l'hôtel en faisant un long détour car on se perd un peu dans les rues du centre. Nous apprécions la douche chaude puis nous nous mettons, au sec, sur nos lits. Nous suivons la finale de l'Euro 2012 (Espagne 4 Italie 0), suivie de concerts de klaxons dans les rues.
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Quel contraste par rapport à la journée d'hier où il a fait si chaud. Nous avons essuyé 3 orages de 10h à 15h. La température a bien baissé, la pluie nous a bien arrosés et on a passé pas mal de temps, plusieurs heures, abrités en attendant une accalmie. Espérons que ça ne dure pas. Ça revient vite cher de dormir à l'hôtel.
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Côté paysages, on n'a roulé que sur du plat, entouré de collines boisées ou couvertes de vignes, avec de magnifiques points de vue sur le Rhône, des abricotiers. Le parcours est souvent bien aménagé et jalonné, particulièrement dans la Drôme. Dommage qu'il fasse si mauvais pour en profiter et que le paysage soit enlaidi par quelques industries polluantes et par ces portions de Rhône canalisé pour l'hydro-électricité. |
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