du 07/06/14 au 11/06/14 puis du 17/08/14 au 30/08/14 : Tours -> Madrid - 1575,28 km - 100 h 55 m 01 s - 15,61 km/h - 10 290 m de dénivelé positif 

07/06/14 : Mer -> Tours -> Saint Cyr


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Après une année 2013 où notre seul voyage ensemble nous a conduit d'Angers à Alençon en deux jours, nous avons envie, cette année, de descendre vers le sud-ouest.

Nous avons réalisé notre voyage en deux temps :

  • Un premier voyage entre Tours et Bordeaux, avec 410 kilomètres parcourus en 4 jours
  • Un second voyage entre Bordeaux et Madrid, avec 1130 kilomètres parcourus en 11 jours

Soit un total de 1540 kilomètres.

Nous avions longtemps hésité à descendre en Espagne l'été, compte tenu des fortes chaleurs, mais cette année, c'est décidé, nous irons là-bas.

Nous ne l'avons pas regretté, il a fait chaud mais cela est resté supportable. Peut-être était-ce la bonne année à ne pas manquer.

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A Bordeaux, place des victoires


Voyage Tours-Bordeaux du 7 au 11 juin 2014

Nous sommes partis de Tours et avons mis 4 jours et 410 km pour arriver à Bordeaux, via Poitiers, l'extrême sud des Deux-Sèvres et le vignoble de Cognac.

Bien que la distance soit assez courte, les paysages ont été assez variés, tant en relief qu'en architecture et qu'en exploitation des terres.

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Cela a été l'occasion de voir les différences architecturales entre le nord et le sud de Poitiers (maisons blanches aux toits d'ardoise au nord, maisons « roses/orangées » aux tuiles plates au sud, avant d'arriver dans les régions viticoles de Charente et du Bordelais et de retrouver la pierre blanc-jaune caractéristique de la région.

Nous avons ainsi traversé successivement :

  • Les grandes plaines de Touraine et Poitou,  entrecoupées de vallées boisées (Indre, Vienne, Clain) jusqu'à Poitiers

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La plaine du sud de la Touraine


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L'hôtel de Ville de Poitiers


  • une région de bocages dans les Deux-Sèvres ; un relief légèrement ^plus prononcé, surtout lors des franchissements de vallées au sud de Poitiers

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La vallée du Clain


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Bocage dans les Deux-Sèvres


  • Une région viticole en Charente et en Charente maritime

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Demeures viticoles à Jarnac


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Le vignoble de Segonzac par un temps orageux


  • Le nord-Gironde (Blayais), à travers vignobles, landes, jusqu'à la traversée de la Dordogne puis l'arrivée dans l'agglomération bordelaise

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Dans les vignobles du Bordelais (Peujard)


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La Dordogne à Cubzac les Ponts


Côté relief, sans être montagneux, ce n'était pas tout plat, surtout sur la partie centrale du parcours. Le temps était par ailleurs chaud, parfois lourd. Les pauses pour se rafraîchir et se désaltérer étaient donc nombreuses. Pour Arnaud, c'était la reprise du vélo après une bonne année sans en avoir fait.









Nous avons essuyé un orage la fin du 3e jour, et avons dû gagner Jonzac en toute vitesse sous la pluie et les premiers éclairs.
Nous avons enfin dû faire face, pour notre retour, à une grève de la SNCF. Ce qui nous a donné, toutefois, l'occasion de prolonger notre découverte de Bordeaux.

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Voyage Bordeaux-Madrid du 18 au 30 juillet 2014

Après notre voyage du printemps, nous sommes repartis de Bordeaux, pour un second voyage de 1130 kilomètres en 11 jours.  Arnaud venait tout juste de rentrer d'une randonnée en montagne et a juste eu le temps de préparer ses affaires, et de passer de la marche par temps froid au vélo par temps chaud.

Heureusement, pour que la transition soit moins rude, nous avons repris la même chambre d'hôtel à Bordeaux, face à la gare, qu'au printemps.

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Ce voyage nous a fait découvrir un nouveau pays, l'Espagne. Bien que la langue soit assez proche du français (c'est d'ailleurs la première fois que nous n'utilisions pas l'anglais mais directement l'Espagnol pour nous faire comprendre), il y a de grosses différences entre les deux pays.

  • La végétation tout d'abord puisque nous sommes passés de régions totalement boisée (ou presque) en France, à des plateaux totalement dépourvus d'arbres (ou presque) en Espagne, une fois le pays basque traversé.

  • Le relief ensuite : les Landes sont quasi plates, les plateaux espagnols nécessitent de bons mollets car ils sont entrecoupés de montagnes. Alors que nous étions presque au niveau de la mer, nous avons dépassé les 1500 mètres en Castille la Manche, lors de la traversée du parc Naturel du Haut Tage, notre record actuel tous voyages confondus.

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Entre les Landes et le Parc Naturel du Haut Tage : 1500m de différence d'altitude


  • Le rythme de vie : les Espagnols ont des horaires assez décalés, avec de longues pauses l'après-midi, avant de reprendre leurs activités jusqu'à assez tard le soir. Commerces, restaurants ouvrent assez tard, les émissions de télé sont décalées également.

  • La concentration de la population : En Espagne se succèdent des zones très densément peuplées, des villes très denses. Autour, de grandes régions presque vides d'habitants.

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Urbanisation à outrance des villes, et de grands déserts tout autour


  • Egalement, et cela a pas mal compté pour nous, pas mal de petits bars , même dans des villages reculés, pour pouvoir se désaltérer et se rafraîchir.

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Le bar de la Yunta


Nous avons traversé successivement :

  • La forêt des Landes : des bois, de longues lignes droites

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Les Landes : parcours boisé, proche des plages


  • La côte basque franco-espagnole, de Bayonne à San Sebastián : urbanisée et assez escarpée

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Le pays basque français


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San Sebastián


  • Les montagnes du Pays Basque et de la Navarre, jusqu'à Pamplona (Pluie et fraîcheur bien que nous soyons en Espagne en plein mois d'août)

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La voie verte de la Plazaola


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Pamplona, sous la pluie


  • Le cœur de la Navarre, jusqu'au pied des Bardenas Reales et la vallée de l'Ebre

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Artajona


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La route longeant l'Ebre et les Bardenas Reales


  • L'Aragon, désertique hormis sa capitale Zaragoza, une des plus grosses villes d'Espagne ; découverte du patrimoine mudéjar sous une chaleur désormais torride

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Le désert aragonais


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Zaragoza vue depuis l'Ebre


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Longares, petit village mudéjar


  • Le nord-est de la Castille-la-Manche, montagneux ; un redoutable ennemi nous a accompagné quelques jours : le vent de face, occasionnant quelques arrivées nocturnes.

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La Haute vallée du Tage


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Les oliveraies font leur apparition


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La Mer de Castille à Sacedón


  • Et enfin, l'arrivée dans la capitale, Madrid

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Rentrer dans Madrid : le parcours du combattant


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Plaza de la Puerta del Sol


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Et nous voici devant le Palais Royal


On a rencontré très peu de voyageurs itinérants, et même aucun une fois avoir passé Pamplona.

Pour nous,  l'Espagne est un pays qui vaut le détour. A vélo, si on choisit bien sa période (à cause de la chaleur, qui est restée supportable pour nous), c'est un régal avec ses grands espaces. Les grandes villes se mettent à aménager des espaces pour les vélos même si ce n'est pas aussi avancé qu'en France. Les automobilistes Espagnols font toutefois très attention aux cyclistes, bien plus que les français souvent…  Nous retournerons sûrement en Esgagne lors d'un prochain voyage.