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Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.
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Nous espérons encore une fois rattraper un peu de notre retard sur le parcours aujourd'hui, mais il nous faut d'abord gérer deux urgences : les affaires détrempées et le porte-bagages d'Arnaud.
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Une chance, il ne pleut plus lorsque nous nous levons mais le temps est incertain. Nous emmenons toutes nos affaires dans les sanitaires et commençons à les essuyer et les étaler afin qu'elles sèchent. Arnaud doit même tordre vigoureusement les siennes afin de faire partir un maximum d'eau.
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Lorsque nous sommes prêts, nous repartons à la recherche d'un réparateur de vélos pour le porte-bagages. Il y en a un de l'autre côté de la ville. Le réparateur (qui a vraiment le look de la profession avec ses lunettes rondes et ses grandes moustaches façon guidon de vélo de course) nous rit au nez devant le bricolage fait et la marque du vélo d'Arnaud. Pour un prix dérisoire, il remplace le porte-bagages. C'est aussi du bricolage, mais c'est du solide cette fois !
Ca change Arnaud qui peut enfin rouler tranquillement.
Il est déjà près de midi et nous n'avons toujours pas quitté Decize. Nous y restons encore un peu le temps de nous rendre à la Poste (Arnaud a renvoyé à ses parents son porte-bagages coupé en deux) puis de manger rapidement à une sandwicherie.
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Ca y est, nous pouvons enfin commencer l'étape !
Nous choisissons de ne pas reprendre le chemin de halage (trop lent et sûrement trop boueux) et empruntons la route départementale menant à Lamenay sur Loire. Peu après, nous quittons la Nièvre et nous retrouvons en Auvergne, dans l'Allier.
Le temps s'obscurcit de nouveau. Peu après Gannay, nous avons tout juste le temps d'enfiler nos protections à nos vélos ainsi que nos ponchos avant qu'une forte averse ne survienne.
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 | Ca se gâte !
Apercevant une ferme à faible distance de la route, nous courons nous y mettre à l'abri. Le propriétaire vient voir et nous laisse nous abriter. Nous discutons de notre voyage. En attendant l'accalmie, Arnaud fouille dans son sac. Malheureusement, il a laissé une bouteille de sirop Ice Tea à l'envers. En la sortant du sac, le bouchon s'ouvre et le contenu se déverse sur ses affaires !
Nous pouvons enfin repartir, il pleut encore mais beaucoup moins.
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Problème d'Ice Tea à la ferme
Enfin Bourbon Lancy et la Saône et Loire. Nous empruntons une belle piste cyclable menant au centre-ville où subsiste un quartier médiéval fort bien préservé.
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 | Le centre-ville médiéval de Bourbon-Lancy
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Malheureusement, en reprenant nos vélos, Matthieu s'aperçoit que le sien a crevé. Et il n'a plus de chambres à air, ayant donné les siennes à Arnaud lors de précédentes crevaisons. Une chance, un magasin de vélos se trouve juste à côté. Mais le propriétaire n'est pas dedans. Le fleuriste situé à côté voit bien que nous sommes désemparés. Comme il le connaît, il l'appelle sur son téléphone portable et le propriétaire du magasin de vélos arrive. Matthieu achète – par prudence – deux chambres à air. Le vélo est enfin réparé, nous pouvons repartir.
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Malheureusement, peu après la sortie de Bourbon Lancy, nous nous perdons et Matthieu recrève. Il restait encore un bout de verre ! Il faut donc – et sous la pluie !- décrocher les sacoches, retourner le vélo et changer de nouveau la chambre à air. Pendant ce temps, Quelqu'un s'arrête à nos côtés. C'est le président de la fédération de cyclotourisme de Saône-et-Loire. Il nous donne un guide plein de bonnes adresses sur la France entière.
Le vélo réparé, c'est l'heure du repas du soir ; nous rebroussons chemin direction Bourbon Lancy et nous nous arrêtons dans une pizzeria.
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Mais cette fois-ci, nous avons pris trop de retard. Après manger, nous décidons de continuer encore un peu, jusqu'à Diou. Cela fera une quinzaine de kilomètres en plus. Le parcours emprunte une ancienne voie ferrée reconvertie en voie verte mais celle-ci est jonchée de branchages et de grosses limaces rouges.
Lorsque nous entrons à Diou (de nouveau dans l'Allier), il fait déjà nuit. Le gardien du camping est surpris de nous voir arriver à cette heure mais il ne fait aucune difficulté. Nous plantons nos tentes à la pile électrique sur un terrain pas trop détrempé au vu des précédentes averses. Puis direction la douche et au lit.
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 | Arnaud dans sa couverture de survie |
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