26/08/14 : Peralejos de las Truchas -> Sacedon - 113,67 km - 7 h 52 m 25 s - 14,44 km/h - 1750 m de dénivelé positif

25/08/14 : Daroca -> Peralejos de las Truchas
27/08/14 : Sacedon -> Arganda del Rey


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Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.











Réveil 8h15. Nous pouvons d'emblée admirer les paysages grandioses où nous nous situons, que nous n'avions pas pu observer la veille à cause de notre arrivée nocturne. La vallée du Tage se situe dans un paysage « en corniche », avec parois verticales. Le fleuve n'est ici pas bien large, on ne doit pas être très loin de la source. L'eau est claire et limpide.

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Nous nous préparons avant d'aller prendre notre petit déjeuner dans le village de Peralejos de las Truchas. Cela nous fait revenir en arrière mais il nous faut prendre des forces avant la grosse ascension qui nous attend dès le début du parcours.
Nous trouvons un premier établissement qui ne fait que bar, avant de monter jusqu'à l'hôtel-restaurant du village. Cette fois-ci, c'est bon.  On croise 2 cyclistes (sur route) avec qui on discute un instant vélo.

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Sur les hauteurs du village


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L'église de Peralejos de las Truchas


Nous partons vers 10h15. Nous suivons pour l'instant le Tage, au creux de la vallée encaissée. La route reste plate.  La circulation est presqu'inexistante, la vallée semble assez reculée et loin des centres urbains.

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Au cœur de la vallée encaissée du Tage


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En bas coule le Tage


Un peu plus loin, les choses sérieuses commencent. Nous franchissons le Tage et quittons du coup la province de Guadalajara pour celle de Cuenca. Mais surtout, la route quitte la vallée, ce qui nous occasionne une grosse montée sur plus de 10 kilomètres.

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Les pourcentages de cette route en lacets sont souvent supérieurs à 10%, parfois jusqu'à 14%.  Heureusement que nous sommes dans les bois, cela nous occasionne de l'ombre par moments.









Nous prenons tout notre temps. Matthieu doit passer sur son petit plateau à la main car la chaîne reste bloquée sur le 2e plateau malgré la commande du dérailleur. Ce n'est pas le moment.

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Une fois en haut, l'horizon se dégage et nous pouvons observer de beaux panoramas. Nous sommes même plus hauts que le haut des parois verticales de la vallée du Tage. Cependant, alors que nous avons la sensation d'avoir fini l'ascension, après chaque virage, on voit que ça monte encore ! Pourtant en observant le panorama on n'a pas l'impression de pouvoir monter encore plus haut qu'où nous sommes.

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Serait-on arrivés en haut ?


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On termine encore une grosse côte


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On est en haut ?


Enfin, nous voyons une petite descente devant nous. On peut croire que le sommet est arrivé ; mais non, ça remonte encore un peu plus loin. Nous parvenons enfin au col de Cañada Espinosa, à près de 1600 mètres d'altitude. Notre record tous voyages confondus.

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Après, c'est enfin de la descente pour de bon. Nous pouvons enfin reprendre un peu de vitesse, tout en observant le paysage, lorsque les arbres nous laissent un champ de vision suffisant. Nous quittons le parc naturel du Haut Tage et pénétrons dans la Serranía de Cuenca.

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Toujours en pleine forêt…avant que les horizons ne se dégagent


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Alors que les arbres se raréfient un peu, nous arrivons peu après au village de Masegosa. Il est 12h30 et nous voyons un bar-restaurant. Sans réfléchir plus longtemps, nous décidons de nous arrêter ici. Qui sait si nous trouverons plus loin ? Il est tôt pour l'Espagne, nous sommes donc seuls à manger.









La serveuse nous annonce les plats mais comme on ne comprend pas, elle nous les écrit.  On choisit un peu au hasard car on ne sait pas ce que c'est.  Le service est très rapide, on a à peine fini un plat que le suivant arrive.

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Nous repartons vers 13h30, sous la chaleur mais surtout, pour tout l'après-midi, sous un vent de face persistant. Nous allons devoir encore forcer sur les pédales malgré un parcours désormais plutôt en descente ou en faux-plat descendant. Heureusement qu'il y a des arbres qui coupent un peu du vent de temps en temps.

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Nous passons à Beteta, petit village perché à flanc de montagne, dominant la vallée du río Guadiela. De celui-ci nous pouvons voir très loin à l'horizon.

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Arrivée à Beteta


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La place principale du village


Nous allons désormais suivre cette rivière, qui ne va pas tarder à entrer sur 8 kilomètres dans des gorges très profondes appelées Hoz de Beteta.  Le paysage est agréable et verdoyant. La route est sinueuse. Nous nous arrêtons lorsqu'une pancarte indique une fontaine mais il faut finalement faire pas mal de marche sur un petit chemin, alors on retourne à nos vélos.

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Le défilé de Hoz de Beteta


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Malheureusement, ça ne dure pas. Au village suivant, la route quitte la vallée du Guadiela pour repassser ensuite dans une deuxième vallée ; Il nous faut donc regrimper. La montée est raide  (toujours avec le vent de face !) mais ne dure heureusement pas très longtemps. Chacun prend son rythme, nous nous retrouverons plus loin dans la descente.









Autant la montée fut courte mais raide, autant la descente fut longue. Nous apprécions toujours ces longues descentes où, en pédalant à peine, on peut avancer à vitesse assez soutenue. La vallée s'élargit et laisse apparaître quelques prairies surplombées par les falaises au loin.  Nous passons Cañizares puis parvenons ensuite à Cañamares.

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On vient de passer Cañizares










Pour arriver jusqu'à Cañamares, la route franchit une montagne via un tunnel. Nous devons normalement faire le détour par le sommet mais, compte tenu de la faible circulation et de la taille réduite du tunnel, on a fait de choix de passer par celui-ci. On a tout de même fait vite afin de ne pas surprendre d'éventuelles voitures.

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A Cañamares, nous décidons de faire une pause dans un bar, histoire de nous rafraîchir et d'être un peu à l'ombre. L'ambiance est à la détente, la patronne joue même aux cartes avec d'autres clients sur une table voisine. Nous profitons de la télé pour regarder le Tour d'Espagne…

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Cañamares


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Pause au bar pour se rafraîchir


Nous repartons, cette fois-ci dans le défilé de Priego qui ressemble à celui de Hoz de Beteta à cela près que les parois verticales sont au début encore plus impressionnantes car moins masquées par la végétation. A la fin du défilé, la route grimpe pour s'en extirper et nous parvenons dans la petite ville.

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Dans le défilé de Priego


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Priego


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S'en est maintenant fini des paysages boisés de la Serranía de Cuenca, désormais nous allons parcourir des espaces davantage cultivés. Les champs refont leur apparition (blé et tournesol)  avec également des oliviers par ci par là.

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Ça a l'air plat…tant qu'on ne traverse pas de rivière


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Paysage moins boisé désormais


Pour ces 35 derniers kilomètres jusqu'à Sacedón, le relief est assez variable : les montées et descentes s'enchaînent, au rythme des traversées de rivières, ces dernières étant assez encaissées. Le vent de face, lui, est toujours là et l'absence d'abri se fait ressentir (sur tout pour Arnaud…).La route est pour l'instant calme, nous en profitons car on sait que les deniers kilomètres se feront sur une route nationale.

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Au petit village d'Albendea, nous faisons une pause. Il est 18h, la supérette du village vient de rouvrir. Il s'agit d'un mini magasin, pratiquement invisible depuis la rue puisqu'il n'y a pas d'enseigne. Heureusement qu'il y avait quelques panneaux « tienda » dans les rues.









A l'intérieur, nous achetons de quoi nous ravitailler (encore du « Nutella » espagnol, le Nocilla). On s'installe sur un banc face à l'entrée.

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Nous reprenons ensuite notre route direction Valdeolivas. La ville porte bien son nom, les oliviers deviennent prépondérants dans le paysage. Le paysage ressemble à des damiers de petits arbres verts plantés dans une terre rougeâtre.

A la longue montée vers le village suit une longue descente, dont nous profitons à peine à cause du vent. Et en plus, nous avons le soleil en face qui commence à descendre et qui nous prive des panoramas.

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Valdeolivas et ses maisons blanches


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une longue descente s'offre à nous


Nous bifurquons vers Alcocer, où nous devons retrouver la route nationale. Nous avançons assez lentement en cette fin de journée, les montées-descentes se succèdent. Nous commençons même à nous dire que nous allons, comme la veille, arriver de nuit. S'il y avait un camping avant Sacedón, nous nous y serions sûrement arrêtés.

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Sur la route vallonnée en direction d'Alcocer


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Nous voilà sur la N-320. Plus que 12 kilomètres. Une formalité ? Non. Si la route présente des bandes latérales où nous pouvons rouler au calme, côté relief rien n'a changé.









Deux grosses côtes se présentent face à nous, suivies à chaque fois de deux belles descentes. A chaque montée la route présente une voie dédiée pour les véhicules lents, et des panneaux indiquent la distance avant le rabattement, au sommet. On voit ainsi - très lentement- la distance qui nous reste à parcourir diminuer.

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Il est presque 21h, le ciel commence à s'assombrir. Passées ces difficultés, nous n'avons plus qu'à nous laisser glisser dans la vallée de Sacedón. Heureusement, le camping se trouve immédiatement après l'entrée sur la droite.

Nous nous installons à la pile électrique (on a dû attendre un peu à l'accueil). Le choix du terrain est assez restreint. En plus, une fête foraine se déroule un peu plus loin dans la ville, en contrebas. On l'entend très bien au loin.









Puis, direction le snack du camping. Ils sont assez surpris d‘avoir d'accueillir de Français. On s'installe en terrasse à l'extérieur, et on prend même plusieurs plats ; un plat principal, et des « bocadillos », petits en-cas.

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On se couche à minuit, en espérant que la fête foraine au loin ne dure pas toute la nuit. En plus, il fait chaud ce soir.
Encore une journée bien physique, entre les montées et descentes successives les grosses montées de la matinée et le vent de face de l'après-midi. On est du coup arrivés encore assez tard, à la nuit tombée. Arnaud a même roulé 52 minutes de plus que Matthieu aujourd'hui. Demain, on sera à quelques encâblures de Madrid. Espérons que le vent se calmera.


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