21/07/10 : Eggelstetten -> Herrnsaal - 122,94 km - 7 h 19 m 02 s - 16,80 km/h - 360 m de dénivelé positif

20/07/10 - Gunzburg -> Eggelstetten
22/07/10 - Herrnsaal -> Straubing


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En quittant le camping, nous espérons trouver rapidement de quoi prendre un petit déjeuner. Dans le village, nous ne trouvons qu'un bar  Dans les villages suivants, pareil, aucune boulangerie de visible. Arrivés à Bertholdsheim, n'ayant toujours rien trouvé, nous nous arrêtons sur une pelouse et décidons de manger quelques bonbons histoire d'avoir quelque chose dans le ventre.


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Bien nous en a pris car peu après, une grosse côte se présenta. La colline a ensuite été redescendue de l'autre côté avant de plonger vers le Danube et de le suivre jusqu'à Neubourg.


Cette ville est dominée par un imposant château dont certaine pièces semblent directement creusées dans la roche. Nous redescendons et déjeunons au pied du château dans un petit restaurant.


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Neuburg an der Donau









La sortie ne Neubourg se fait ensuite, sur une dizaine de kilomètres, sur une piste longeant une route toute droite bondée de camions. Après avoir traversé un gros giratoire, nous nous retrouvons en forêt. Quel calme, après tous ces camions. Nous continuons en contournant un château, serpentons tantôt sous les bois, tantôt dans les champs sur des routes bordées d'arbres, puis arrivons sur une digue toute droite qui nous mènera jusqu'à Ingolstadt.


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Il fait toujours très chaud. Arrivé à la fin de la digue, en se retournant, Matthieu ne voit plus Arnaud. Il l'attend et ne le voyant pas arriver, il se demande si nous ne nous sommes pas perdus. Ca lui arrivait souvent de prendre de l'avance, mais il avait toujours Arnaud en ligne de mire. Finalement, le voici qui arrive, Matthieu avait dû rouler un peu trop vite ; c'est vrai que les lignes droites un peu monotones incitent à rouler vite, surtout avec la perspective de manger une glace.


Nous pénétrons à Ingolstadt, ville entourée d'une grande ceinture verte à la place d'anciennes fortifications. Nous passons près de la cathédrale, pénétrons sur une longue et large avenue piétonne où nous nous arrêtons enfin prendre une glace.


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Ingolstadt



La sortie d'Ingolstadt se fera, sur une bonne vingtaine kilomètres, sur la digue longeant le Danube. Cà et là, nous passerons à côté de centrales électriques flanquées d'énormes cheminées.

Tout à coup, nous apercevons au loin un énorme nuage de poussière. Surprise ! Un berger est en train de déplacer un troupeau entier de moutons.  Nous le suivons à petite vitesse, le temps que le troupeau se resserre pour que nous puissions passer.


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Peu après Ingolstadt



Petite pause à Vohburg le temps d'aller aux toilettes et de remplir nos gourdes. Nous continuons car nous avons encore de la route. Cette fois-ci, nous longeons le Danube mais derrière la digue, ce qui fait que nous ne voyons plus le fleuve. Nous ne passons pas à Pförring, préférant emprunter une route en travaux tout à fait circulable et vide de tout véhicule. Plus loin, le parcours change de rive, il faut remonter puis prendre le pont. Du haut du pont, Matthieu aperçoit Arnaud qui continue tout droit. Une chance, il l'entend et finit par reprendre la bonne route.


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Un champ de houblon



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Des panneaux photovoltaïques partout !



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Nous n'allons pas tarder à pénétrer dans une zone agricole aux cultures étranges. Il s'agit en fait de houblon. Ces champs précèdent, de Weltembourg à Kelheim, une zone plus accidentée. Nous décidons, bien que le compteur affiche déjà plus de 100 kilomètres, de ne pas prendre le ferry qui passe devant l'abbaye de Weltembourg (haut-lieu touristique). En cours de montée, nous nous trompons de route ce qui nous rallonge de 2-3 kilomètres de côte. Après descente très roulante et pleine de lacets, nous arrivons à Kelheim où le canal Rhin-Main-Danube rejoint le Danube. Désormais, il y aura d'énormes bateaux de marchandises et de voyageurs sur le fleuve.


Ce soir, se sera repas au Mc Donald's. Pendant le repas nous entendons une chanson en anglais, le refrain est en français, une voie sensuelle susurre "viens chéri, je t'aime ... je t'aime mon amour". Nous voyons là notre réputation à l'étranger, un peu comme les italiens en France.





Il nous reste ensuite une dizaine de kilomètres jusqu'au camping d'Herrnsaal. Nous les ferons au soleil couchant sur un chemin agréable (la fraîcheur du soir y est peut-être aussi pour quelque chose). Arrivés à Herrnsaal, il nous faut grimper une pente très raide (à pied, cette fois-ci) pour accéder au camping. C'est un camping à la ferme et son propriétaire ne sait parler que l'allemand. Il a l'air complètement bourré, nous ne comprenons rien à ce qu'il nous dit et il écrit finalement le prix sur un bout de papier.

Nous rencontrons, Sébastien parti de la Drôme à vélo en coupant au plus court à travers les Alpes Suisses. Il envisage de s'acheter une tente car il en a assez de dormir à la belle étoile ou dans les tipis des campings. Espérons qu'il en a trouvé une car le week-end qui vient sera pluvieux.


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