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16/07/10 : Herdern -> Horn - 79,14 km - 5 h 28 m 16 s - 14,47 km/h - 670 m de dénivelé positif | | | | | | Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.
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| | Cette étape sera la plus " montagneuse " du parcours.
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| | | Le bourg d'Herdern ne possède pas de commerce et avant de prendre notre petit déjeuner, nous devons auparavant rouler un peu. Un barrage hydroélectrique se trouve un peu plus loin, nous le prenons et nous retrouvons en Suisse, à Zweidlen. Nous trouvons immédiatement un café très ombragé. La suite du parcours du matin mettra nos mollets à rude épreuve. Nous empruntons le parcours qui longe le Rhin côté rive gauche qui est pour le moins vallonné. Peu après Eglisau, notre carte nous indique que le parcours emprunte une route avec près de 4 kilomètres de côte. Elle indique également qu'un petit chemin longe le Rhin. Nous essayons d'emprunter ce dernier, pensant que le parcours sera plus plat. Mais au bout d'un kilomètre, celui-ci s'interrompt. Nous devons alors faire demi-tour et nous nous résolvons finalement à prendre la route.
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|  | Eglisau
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Cette route ne sera finalement pas si difficile que cela. La pente ne sera finalement pas si élevée que cela, en raison des nombreux lacets. Nous prenons notre mal en patience mais ensuite, quel plaisir lors de la descente. Les villages traversés possèdent tous, ici, de nombreuses fontaines d'eau potable. C'est une providence alors qu'il fait de plus en plus chaud.
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Le midi, nous nous arrêtons déjeuner à Rheinau dans une jolie auberge à l'ambiance montagnarde. Une des serveuses sait un peu parler français, c'est toujours un plus pour se faire comprendre.
Nous continuons ensuite notre route côté allemand, en passant une ou deux côtes assez raides. C'est l'effort à payer pour arriver, peu avant Schaffhausen, aux chutes du Rhin. C'est un lieu magnifique et d'ailleurs très touristique, nous verrons même un car d'hindous à cet endroit.
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| | Petite pause ensuite à Schaffhausen, où le parcours emprunte curieusement un escalier pour franchir une voie ferrée. Heureusement, il y a aussi un ascenseur.
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Quelques kilomètres après, nous allons nous perdre pour la première fois. Alors que la piste de l'eurovélo6 bifurque sur la droite, Arnaud continue tout droit sur la route. Nous nous donnerons finalement rendez-vous quelques kilomètres plus loin, près du pont de Diessenhofen. Un peu plus loin, dans un bois, nous rencontrons notre premier français depuis Bâle. Nous discutons un peu puis faisons route commune jusqu'à Stein am Rhein, là où le lac de Constance commence. Il partira ensuite côté suisse pour faire le tour de ce lac, alors que nous emprunterons le côté allemand. Nous quittons définitivement la Suisse et traversons alors des zones maraîchères. Les champs de framboisiers nous donnent envie mais ils sont bien protégés par des grillages.
Les villages traversés depuis ce matin sont très pittoresques avec leurs fontaines décorées et leurs maisons aux façades peintes.
Nous continuons jusqu'à Horn sur des routes nous obligeant parfois à descendre du vélo pour cause de pente trop forte. Nous nous perdons de vue une fois de plus à l'intérieur d'un village. Nous nous retrouvons un peu plus loin, à Horn, près d'un camping où nous décidons de passer la nuit. C'est un énorme camping en bordure du lac de Constance, assez bruyant. Malheureusement, nous installerons nos tentes à côté d'un groupe d'adolescents ne pensant qu'à s'amuser. Un couple de français, habitué des parcours à vélo vallonnés, préférera déménager et planter leur tente un peu plus loin.
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|  | Adieu la Suisse
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|  | Bonjour le lac de Constance
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| Après une baignade dans le lac pour se détendre, nous partons manger au restaurant du camping alors que le temps devient de plus en plus lourd et que nous subissons une invasion de moustiques. Le temps de manger, l'orage éclatera violemment. Pendant la nuit, quelques averses se produiront. Les jeunes d'à côté, poussés par leurs parents, se calmeront enfin.
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