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02/08/10 : Munich -> Ranchot | | | | Réveil à 5h. Après avoir préparé nos vélos, fait nos adieux à Edward, nous avons rejoint de bon matin la gare.
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Notre premier train (un train régional) quittait Munich à 7h34 et arrivait à Ulm à 9h39.
Arrivés à Ulm, il nous a fallu changer de quai. Pour passer d'un quai à l'autre, des escalators étaient présents ainsi que des tapis roulants. Il nous fallait ainsi juste tenir nos vélos et laisser le tapis roulant faire le reste. A 10 h, notre second train partait et devait rejoindre Bâle. Ce train régional nous a permis de revoir le Danube (tout petit, comme c'est bizarre après l'avoir vu immense à Budapest) peu de temps après son départ. Plus loin, nous avons longé pendant un bon moment le lac de Constance.
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A 13h17, nous arrivons à la gare allemande de Bâle, Basel Bad Bahnhof. Nous devons prendre un S-Bahn pour rejoindre la gare suisse de Bâle. Il nous faut changer une nouvelle fois de quai. Heureuement, il y a des tapis roulants. Le trajet entre les gares allemande et suisse de Bâle dure 5 minutes, de 13h45 à 13h50.
Nous devons ensuite rejoindre la gare française de Bâle où un train part à 14h17. Nous passons d'abord au Mc Donald's se trouvant en face de la gare suisse avant de demander à des passants où se trouve la gare française. Ils ont du mal à nous l'indiquer (ou bien nous comprenons mal ce qu'ils nous disent : ils semblent ne connaître que la gare suisse d'où nous venons de sortir.
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| En repassant devant, nous apercevons au fond des TER français. En fait, la gare française est une annexe de la gare suisse. Celle-ci est cependant physiquement distincte, il faut passer par un poste-frontière. Nous arrivons juste à temps pour monter dans un TER Alsace.
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| | Les gares et trains de Bâle
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Nous partons à 14h17, comme prévu. Dans le train, que c'est surprenant d'entendre parler majoritairement français. Le contrôleur fait les annonces en français...Après trois semaines, on est bien de retour en France!
Nous arrivons à 14h39 à Mulhouse. Là, nous attend sur le même quai un petit TER qui nous conduira à Belfort. Lors de notre traditionnelle photo du train emprunté, le contrôleur le remarque et se propose de nous prendre en photo.
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| Nous quittons Mulhouse à 14h55 et arrivons à Belfort à 15h31.
La gare de Belfort est vieillotte, il n'y a ni rampe ni ascenseur pour changer de quai. Il faut reprendre la bonne vieille méthode : enlever tous nos bagages et faire plusieurs allers-retours. Des touristes allemands sont aussi désemparés que nous avec leurs bagages et leurs vélos. Bienvenue en France, leur disons nous.
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| | A Belfort
Comme nous n'avons pas de billets pour la suite du parcours, nous nous dirigeons vers le guichet. Nous achetons un billet pour Chagny, à côté de Dijon où se trouve un camping. La vendeuse-stagiaire nous donne un billet pour un train qui part dans 5 minutes. Nous essayons quand même de le prendre, mais il y a des escaliers partout. Malheureusement, nous loupons le train (encore une fois...) le prochain train part en période blanche, il faut donc retourner échanger nos billets. Rebelote, nous re-déménageons nos bagages jusqu'aux guichets, puis nous retournons sur le quai qui nous a été indiqué. Nous quittons finalement Belfort à 17h06 dans un TER composé de rames Corail.
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Lorsque le contrôleur annonce les gares desservies, nous l'entendons dire "Ranchot". Tiens ! C'est là que se trouve ce fameux camping où nous avons été si bien accueillis. Là, une vieille dame super sympa nous avait parlé pendant des heures de ses expériences passées. Une jeune fille aussi qui l'aide à faire à manger, à servir, et à traduire, lorsqu'il y a des étrangers. Un camping formidable ! Est-ce ce coté familial ? Ce calme apaisant au bord du Doubs ? Ou un mixte de tout ça ? Mais qu'est ce qu'on s'y sent bien dans ce camping ! Ce camping a une âme ! Sans hésitation, nous décidons de retourner à ce camping. Il est aux alentours de 19h quand nous arrivons.
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| | Retour au camping de Ranchot
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La propriétaire et son assistante nous reconnaissent tout de suite. Lorsqu'on leur raconte qu'on est allés jusqu'à Budapest, elles sont un peu étonnées. Elles nous offrent gentiment un verre, et nous leur montrons quelques photos. Elles nous racontent qu'elles voient passer beaucoup de voyageurs à vélo mais qu'on est les premiers à être revenus au retour.
Le soir, nous avons droit à un bon repas et le vin nous est offert. Des allemands de Munich mangent à côté de nous.
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Pendant que nous mangeons, nous discutons de notre voyage, et de la vie du camping avec sa propriétaire. La vieille dame nous raconte des anecdotes qui ont marqué son camping, elle nous dit que maintenant il n'y a plus d'ambiance, avant tous les soirs, les gens dansaient et chantaient ; elle nous dit même qu'elle faisait des tartes aux cerises tous les soirs. Elle nous dit qu'elle a bien profité de sa vie, qu'elle a été dans beaucoup de pays, et rencontré des personnes très variées.
Dommage que le temps soit passé si vite, il est déjà le moment de se coucher (23h). Demain, il faudra se réveiller à 6h, notre train pour Dijon (puis Paris, puis Mer) étant à 8h10. Lorsque nous partons rejoindre notre tente, il fait déjà nuit noire.
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| Nous continuons de discuter avec elles. La jeune fille part juste au moment du dessert. La vieille dame nous raconte des anecdotes qui ont marqué son camping, elle nous dit que maintenant il n'y a plus d'ambiance, avant tous les soirs, les gens dansaient et chantaient, elle nous dit même, qu'elle faisait des tartes aux cerises tous les soirs. Elle nous dit qu'elle a bien profité de ça vie, qu'elle a été dans beaucoup des pays du monde, et rencontré des personnes très variées. Dommage que le temps soit passé si vite, il est déjà le moment de ce couché (23h). Nous nous lavons et nous couchons. Demain, il faudra se réveiller à 6h, notre train pour Dijon (puis Paris, puis Mer) étant à 8h10.
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