05/07/12 : La Verdière -> Fayence - 96,57 km - 6 h 05 m 54 s - 15,84 km/h - 1150 m de dénivelé positif

04/07/12 : Mérindol -> La Verdière
06/07/12 : Fayence -> Villeneuve-Loubet


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Plus de détails sur notre parcours : cliquez sur le profil de l'étape.



Au réveil(vers 7h15), le temps est un peu plus nuageux que la veille, on a même droit à une ou deux gouttes mais ça ne dure pas.

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A 8h30, nous sommes prêts à partir. Nous nous arrêtons dans le bourg de la Verdière pour le petit déjeuner : café avec terrasse en contrebas du village, et pâtisseries achetées dans la boulangerie ; pour atteindre cette boulangerie, il faut grimper plus haut dans la village, via un escalier.

On redescend ensuite sur la terrasse du café où un petit chat vient nous rejoindre et se frotter à nous. Il s'allonge même sur les genoux de Matthieu et commence à s'endormir.









Le petit déjeuner pris, nous pouvons partir. Nous prenons la direction de Montmeyan et Aups, par la RD 30. La route est assez sinueuse et même ponctuée de quelques côtes sur les premiers kilomètres. Nous sommes, comme la veille, à travers un paysage boisé aride : plein d'arbres, sol rocailleux.

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A un giratoire situé dans Montmeyan, alors que nous sommes en train de regarder notre carte routière, un cycliste vient nous voir et nous renseigne sur le parcours pour rejoindre Aups. Nous lui parlons de notre souhait de passer par Tourtour ; il nous dit que ce sera 10km de montée mais que le résultat en vaut la chandelle, le village est magnifique. Mais qu'ensuite on profitera d'une superbe descente. On est plus que jamais déterminés à passer par là. On verra bien pour la montée.

Il nous parle aussi des températures (38°C hier) et du fait que la fraîcheur ne se fait sentir qu'à partir de 18h30. Du coup, il faut en profiter pour avancer après 18h30.









Après cette rencontre, nous prenons la route indiquée pour rejoindre Aups, à 15 kilomètres de là. Une bonne montée nous attend à la sortie de Montmeyan (il faut bien remonter la petite vallée qu'on vient de descendre). Ensuite, c'est du faux plat et on a même droit à quelques lignes droites. Toujours de la forêt bien sûr.

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Nous faisons une pause à mi-chemin à Régusse, pour souffler un peu et pour renouveler l'eau de nos gourdes. Petite visite à pied du village. Comme dans chaque village, on note la présence d'un campanile : ça marque l'importance du village et son pouvoir aux habitants du coin : la cloche et l'horloge rythment la vie sociale du village.

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Réguse : une rue du centre et le campanile


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Encore une dizaine de kilomètres dans un environnement un peu plus ouvert et nous voilà à Aups, petite cité de caractère. Le centre-ville, très ombragé, est animé ; il y a pas mal de gens dans les rues. Après une petite balade au milieu de la foule et des étalages des magasins, nous prenons la direction de Tourtour ; le voilà, le début de la fameuse côte de 10 km.

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Aups


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Cette côte va se révéler moins terrible qu'annoncé. Il y a bien une portion un peu raide au début, sur 1 ou 2 km où il nous faut souvent reprendre notre souffle (en plus l'ombre est difficile à trouver, un olivier c'est petit...) mais par la suite on se surprend à la monter assez sereinement. Il faut dire que les paysages, magnifiques, aident : parcelles d'oliviers, bois, beaux points de vue lointains sur vallées et montagnes, et circulation calme. A chaque détour, on en prend plein les yeux.

Moins drôle, lors d'un arrêt, un automobiliste nous demande si on n'a pas vu un randonneur dont il n'a plus de nouvelles.

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La montée vers Tourtour










Nous arrivons à Tourtour vers 13h45. Ce village semble moins envahi par les touristes qu'à Aups, à part la grande place centrale où se trouvent pas mal de restaurants. Une grande et belle fontaine trône au beau milieu de cette place. Le village est calme, il est totalement piéton l'été.

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Nous allons vers l'église où une terrasse donne permet d'avoir un magnifique point de vue qui vaut à Tourtour son surnom de « village dans le ciel ». Ce village fait partie, comme beaucoup d'autres dans le coin, des « plus beaux villages de France »

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La vue depuis la terrasse de l'église


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On prend plaisir à déambuler dans les ruelles. Nous recherchons un endroit pas trop cher pour manger, ce n'est pas si simple. On trouve finalement un petit restaurant un peu en contrebas de la place principale. C'est un petit restaurant familial, tous les membres de la famille, enfants compris, mettent la main à la pâte pour le service. Apparemment, ils sont en froid avec leur voisin pour une histoire de voiture stationnée à côté de leur terrasse. On entend toutes leurs discussions à ce sujet (entre eux, le voisin n'est pas là), leur coup de téléphone à la mairie...

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Tourtour : une fontaine publique ; un porche








Après le repas, encore une petite déambulation : vieilles maisons, moulin à huile,... et fontaine où l'eau et potable ; nous y remplissons donc nos gourdes.

Le temps devient plus gris et plus frais. Nous mettons nos protections aux sacoches et nous nous réfugions même quelques minutes à un endroit où la route est couverte pour être à l'abri d'une averse.

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Nous repartons. A la sortie de Tourtour, alors que nous pensions profiter d'une belle descente, c'est une côte bien raide qui nous accueille : 3 km jusqu'à St Pierre de Tourtour. Puis, voilà enfin la descente vers Ampus. Nous hésitons un instant à une bifurcation avant le village, ce qui nous fait faire demi-tour deux fois ! Arrivés au village, nous faisons une pause-visite dans les ruelles escarpées.

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Ampus


Nous redescendons ensuite dans une vallée (belle vue sur Ampus sur son « rocher », puis la montée vers Châteaudouble nous cueille et nous ralentit. Encore quelques kilomètres magnifiques et le panorama d'approche sur le village est à couper le souffle. Au milieu des bois, sur un promontoire, ce village est magnifique et semble retiré du monde.
Une tour surplombe le village.

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L'approche de Châteaudouble


Nous nous posons à l'entrée du village. Des enfants sortent de l'école et s'apprêtent, heureux, à commencer deux mois de vacances. Une visite à pied s'impose, le village est encore magnifique : ruelles et placettes bordées de maisons en pierre, des fleurs partout, des rochers affleurants en plein village. Nous montons jusqu'à la tour ; magnifique panorama avec vue sur les toits de Châteaudouble. Le cimetière du village est tout en haut, à côté de cette tour. 9A ne doit pas être facile pour tout le monde d'y aller.

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Châteaudouble : les ruelles et le promontoire avec sa tour


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Nous prenons une énorme glace à une terrasse ; elles font envie à une famille belge installée à côté. Ils discutent du village qui est magnifique mais complètement isolé. Pour les achats, il faut aller à Draguignan à une dizaine de kilomètres.

Nous regagnons ensuite nos vélos ; alors que nous sommes prêts à partir, un homme, qui a vu nos vélos, nous aborde. Il est lui aussi passionné de voyages à vélo et il aimerait se lancer. On lui parle de nos voyages, de nos « petits » voyages du début jusqu'aux voyages plus longs actuels.

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Nous quittons finalement Châteaudouble vers 18h30. Après 2 km où nous terminons la petite route, au pied de la corniche de Châteaudouble, nous récupérons une route plus importante avec bien plus de circulation. (RD955). La route est large et nous fait prendre quelques lacets assez difficiles à monter.

Dès que possible, on prend une route départementale plus calme. Cette route nous conduit à Bargemon ; le parcours est sinueux et c'est de la belle descente.

Bargemon est un autre village groupé sur sa colline. Lors de notre descente, on le surplombe avant de rentrer dedans. L'arrivée sur le village et très calme et c'est toujours surprenant d'arriver sur la place centrale, ombragée par de gros platanes, où se trouvent plusieurs terrasses de restaurants avec pas mal de monde.

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Bargemon vu d'en haut


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Bargemon vu de l'intérieur


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On se pose un instant puis nous repartons, ce n'est pas notre étape ; il reste une dernière difficulté à franchir avant de rejoindre Fayence. Comme il est 19h30, ça promet d'être calme et on montera au frais.

La montée de 8 kilomètres est effectivement agréable ; peu de véhicules à cette heure-ci. La pente est raisonnable mis à part les deux derniers kilomètres, plus raides. Arrivés au sommet, il y a un panneau indiquant « Col de Saint Arnoux - 643m ».

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Au sommet du col de St Arnoux


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La descente sur Seillans est rapide et agréable. Arrivés dans le village, on a descendu 300 mètres en 6 km. C'est le moment de commencer notre recherche de camping pour ce soir (comme depuis la 2e étape on est en décalage par rapport à l'itinéraire prévu, on ne sait jamais où sont les campings).

On demande à un vieil homme assis au bord d'une fontaine s'il y a un camping à Fayence. Oui, il y en a un, il faut tourner à droite après l'aérodrome. L'homme nous demande d'où on vient. Il connaît et trouve belle notre région des Châteaux de la Loire. On lui répond que sa région est belle aussi. Ce à quoi il nous répond qu' « il n'y a que les paysages qui sont beaux ici ». La région est investie par les étrangers, parisiens, touristes,...








Bien qu'ayant déjà descendu 300 mètres, la descente n'est pas finie et dure jusqu'à Fayence. Nous ne pénétrons que dans les faubourgs de la ville. Le centre-ville est perché sur sa colline. Les faubourgs sont à moins de 200m d'altitude, on a bien descendu ! Ici, on retrouve de nouveau les stigmates de l'étalement urbain : le bas des montagnes est couvert de petites maisons tandis que dans la vallée, c'est zones industrielles, zones commerciales.

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Reste à tourner à droite à l'aérodrome et à trouver le camping. Et là, on est dans la vallée sur la RD 562  davantage circulée, la luminosité commence à baisser, on tourne en rond . On demande à plusieurs personnes la direction du camping. Une première personne en voiture refuse de s'arrêter, une seconde personne nous met enfin sur le bon chemin : à droite après la zone industrielle.

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Vers 21h, on est enfin devant l'entrée. L'accueil est fermé alors on rentre. La gérante qui était en train de tenir le snack arrive ; on n'a pas vu tout de suite qu'elle était là et on se dirigeait déjà vers les emplacements.








On lui paye notre nuit puis on s'installe. Il y a plein d'enfants en train de jouer. C'est un camping qui fait déjà plus « camping de vacances » que les précédents ; on approche de la mer.

On s'installe puis nous allons au snack. On se met à l'extérieur mais il commence à pleuvoir alors on rentre vite fait. Après le repas, nous ne tardons pas à prendre notre douche et à nous coucher alors qu'il pleut toujours.

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En bref, aujourd'hui nous avons parcouru 95 kilomètres de toute beauté. De beaux paysages, de beaux villages quoique parfois un peu trop touristiques. Mais cela se mérite, il y a de belles côtes. Toutefois, en prenant notre temps, en faisant de nombreuses pauses « eau », elles son tout à fait faisables. Nous sommes bel et bien lancés. Arnaud a juste un peu mal au genou droit à cause des côtes.

A partir de Seillans, on sent les villages moins isolés mais du coup ils sont en proie à une urbanisation galopante, les montagnes se couvrent de maisons.

Demain nous allons gagner la Mer Méditerranée, que nous allons ensuite suivre un bout de temps.


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